UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes

Panier de l’été 2

Panier de l’été en surchauffe: Marseille toujours épinglée


L’UFC-Que Choisir invite les aoutiens à ne pas mettre la concurrence en vacances !
Le comparateur de l’UFC-Que Choisir sur les prix dans les hyper et supermarchés du littoral1, lancé en juin dernier dans le cadre de l’Observatoire de la Consommation, souligne en ce début du mois d’août que l’inflation ne connaît pas de trêve estivale. Ainsi, depuis juin, notre panier de l’été2 a subi une augmentation de 0,5%, soit le double de l’inflation mensuelle moyenne observée sur les deux dernières années !
· Les Mousquetaires à la pointe de l’inflation : C’est à Intermarché que revient la palme des augmentations sur le mois de juillet, avec une progression moyenne de 1,5%. A l’inverse, c’est dans les magasins Leclerc que l’inflation est la plus mesurée (0,1% en moyenne). Piètre consolation pour les consommateurs estivants : les hausses de prix observées sur le littoral sont d’une ampleur comparable à celles observées dans le reste de la France. Le
comparateur montre qu’au final pour les vacanciers du mois d’août, le prix global du panier varie considérablement selon les enseignes. Ainsi par rapport à notre panier moyen de 100 euros, ce sont les magasins Casino et Géant qui sont les plus chers de notre échantillon avec un prix moyen de 109€42. Ils sont suivis par les magasins Intermarché (104€13), Carrefour (100€94), Auchan (100€88) et les Magasins U (100€46). Quant aux magasins Leclerc, ils restent généralement les moins chers avec un prix moyen du panier de 95€31.
· Coût de chaud sur les produits frais : Parmi les 340 références suivies dans ce panier, ce sont les fruits et les légumes qui constituent les produits les plus inflationnistes avec une envolée de 3,4% (oranges : 6%), suivis par les produits laitiers qui augmentent de 1,12% (ex : Camembert : 2,4%). A l’inverse, on relève de légères baisses au
rayon des encas : -0,4% (ex : chips : -1%) et du petit déjeuner (ex : confiture de fraise : -0,8%). Quant aux produits du rayon viande et charcuterie, ils ne subissent au global aucune évolution notable.
· La canicule s’installe en Méditerranée : La région Provence Alpes Côte d’Azur remporte pour la deuxième fois cet été le désolant record du littoral le plus onéreux, et c’est toujours à Marseille que se trouve le magasin le plus cher de notre échantillon (17% plus cher que le panier de référence). La douceur du climat breton est à nouveau confirmée,
puisque dans le littoral du Finistère et des Côtes d’Armor, un magasin sur quatre propose des prix inférieurs d’au moins 5% au panier de référence. Enfin, en cette saison olympique, c’est la station d’Anglet dans les Pyrénées Atlantiques, qui remporte la médaille d’or du magasin le moins cher, détrônant ainsi Le Touquet Paris-Plage avec un panier coûtant « seulement » 90,91 euros.
Au vu de ces augmentations, l’UFC-Que Choisir recommande aux consommateurs en vacances d’être vigilants. Outre l’utilisation de la carte interactive permettant de connaître les magasins drive du littoral les moins chers à proximité de son lieu de villégiature3, elle réitère sa recommandation de privilégier les produits à marques de distributeurs et les produits premiers prix qui, à qualité sanitaire et nutritionnelle équivalente, permettent de réaliser des économies substantielles (respectivement 6% et 21% d’économies par rapport au panier de produits privilégiant les grandes marques).
Etant donné la hausse observée sur les fruits et légumes dans le circuit de la grande distribution, l’UFC-Que Choisir rappelle également l’intérêt d’autres modes de distribution tels que les marchés ou la vente directe des producteurs, qui à l’occasion, peuvent proposer des produits à des prix comparables, mais de meilleure qualité gustative et cultivés
localement.

1 Comparateur de prix sur un échantillon de 229 magasins drive de la zone littorale française.
2 Panier constitué à partir de relevés de prix de 340 références, couvrant 50 catégories de produits correspondant aux habitudes d’achat de la
période estivale.
3 Carte consultable sur le site http://www.quechoisir.org, accessible aux abonnés.

CP/FD/08/2012

8 août 2012

Restaurant

En vacances ou pendant l’année, vous allez au restaurant: quels sont vos droits

Pendant toute l’année mais plus particulièrement pendant les vacances, aller au restaurant constitue un plaisir et un moment de détente. Mais de la commande à l’addition, certains problèmes peuvent venir gâcher le repas.
restaurant
1. Entrée dans le restaurant

La carte d’un restaurant doit-elle toujours être accessible depuis l’extérieur du restaurant ?

Oui, la carte d’un restaurant doit toujours faire l’objet d’une double présentation. D’abord, un affichage visible et lisible de l’extérieur, pendant toute la durée du service et au moins à partir de 11 h 30 pour le déjeuner et de 18 h pour le dîner. Ensuite, une seconde remise de la carte doit avoir lieu en main propre une fois que le client est assis à table.

 

La pratique de « racolage gastronomique » est-elle autorisée ?

Non, les tribunaux condamnent la pratique consistant à héler le client afin de l’attirer dans un restaurant au titre du harcèlement de clientèle.
L’adage « que la carte parle et que la langue se taise » trouve ici son application.

Puis-je choisir ma table ?

Le restaurateur n’a pas l’obligation de vous donner une table précise, sauf réservation bien définie.
Commercialement, il a bien évidemment intérêt à répondre à vos attentes.


2. Commande des mets

Quel degré de précision la carte doit-elle apporter ?

La carte d’un restaurant est le seul support d’information permettant le choix des clients. Ainsi, les mets doivent pouvoir être identifiés clairement. L’article 1602 du code civil indique que « le vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il s’oblige. Tout pacte ambigu s’interprète contre le vendeur ».

Les prestations offertes doivent être décrites précisément et faire l’objet d’un prix net. Par ailleurs, le restaurateur doit répondre précisément sur la composition des produits ou la présence d’allergènes/OGM.

Le restaurateur est tenu de dénommer correcte-ment les plats servis, leurs ingrédients, ainsi que les vins qui les accompagnent. Les appellations ne peuvent pas être trompeuses, de nature à induire en erreur ou à créer une confusion dans l’esprit du consommateur quant à l’existence, la nature, la qualité et l’origine des produits servis, tels qu’ils sont indiqués sur la carte (articles L.121-1, L.213-1, R.112-7 et R.112-14 du code de la consommation).

Le cas échéant, le restaurateur encourrait une peine de 2 ans d’emprisonnement et jusqu’à 37 500 € d’amende.

L’affichage des prix et des plats servis dans les restaurants est-il réglementé ?

Oui, l’affichage des prix est obligatoire. L’arrêté no 87-02/C du 27 mars 1987 précise les modalités d’affichage des prix des boissons et des denrées les plus couramment servies, des menus et carte du jour à l’extérieur et à l’intérieur des établissements. En revanche, tant que cette obligation d’affichage est respectée, un restaurateur peut tout à fait moduler ses prix en fonction de l’horaire ou du jour de la semaine.

 

La carte peut-elle comporter des réserves ?

Oui, des réserves expresses sur le jour et l’horaire de confection de certains plats sont possibles. De même, des réserves tacites peu-vent exister, tel le fait qu’un menu enfant ne soit pro-posé qu’aux mineurs.

Un menu peut-il comporter des aménagements ?

Oui, un restaurateur peut indiquer expressément que certains plats faisant partie d’un menu à choix multiples feront l’objet d’un supplément. En revanche, le menu doit indiquer expressément le caractère alterna-tif des différents plats proposés par la mention « ou », sous peine de laisser supposer que les plats sont cumulatifs, pouvant ainsi caractériser une pratique commerciale trompeuse.

 

Un plat peut-il être indisponible ?

Le restaurateur peut tout à fait concevoir certains plats en quantité limitée. Il est donc possible que ceux-ci s’épuisent au cours du service.

Néanmoins, en cas d’indisponibilité d’un plat, le restaurateur doit le mentionner aussitôt, tant sur la carte intérieure que sur la carte extérieure. L’indisponibilité chronique d’un produit proposé à la vente caractérise une pratique commerciale trompeuse, passible de 2 ans d’emprisonnement et/ou de 37 500 € d’amende maximum.

Les condamnations à ce titre ne manquent pas, s’agissant de cas d’espèce où des plats sont indiqués à la carte mais dont les réserves du restaurant (congélateurs, chambres froides…) ne contiennent aucun des ingrédients requis par leur préparation.

Un restaurateur est-il tenu de modifier un plat qui ne me conviendrait pas ?

Un restaurateur n’est nulle-ment contraint d’accepter une modification de plat. Lorsque le client demande une telle adaptation, il adresse au restaurateur une contre-proposition, que celui-ci est libre ou non d’accepter.

 

Un restaurateur peut-il me servir des produits surgelés ?

Il n’existe pas de réglementation prohibant l’utilisation de mets surgelés par les restaurateurs. Le devoir d’information pesant sur le restaurateur lui interdit tout de même de faire passer pour « frais » ou « du jour » des plats et ingrédients surgelés. Il s’agira toutefois de prouver cet état de fait, car faute d’allégation trompeuse, aucune infraction ne peut être constituée.

3. Boissons

 

Ai-je toujours droit à une carafe d’eau gratuite ?

Une incertitude juridique demeure ici. En vertu d’un arrêté de 1967 non abrogé mais obsolète, le « couvert » obligatoirement inclus dans le prix du restaurant comprend le pain, l’eau ordinaire, ainsi que les couverts, serviettes et épices. Il semble ainsi qu’en cas de commande d’un plat, la carafe d’eau soit de droit. En tout état de cause, pour qu’une carafe ou un verre d’eau puissent être facturés, leur prix doit être expressément mentionné sur la carte.

Puis-je commander uniquement de l’alcool dans un restaurant ?

Seul un débit de boisson titulaire d’une licence IV peut servir de l’alcool indépendamment à titre principal, ce qui est le cas de certains restaurants.

En revanche, il est interdit aux restaurants ne disposant pas d’une telle licence de servir des boissons alcoolisées en dehors des heures de service et en l’absence de commande de mets.

Puis-je apporter ma propre bouteille de vin au restaurant ?

Cette pratique est tout à fait légale, mais reste soumise à l’accord du restaurateur. Prenez ainsi garde de prévenir le restaurant de votre intention d’apporter votre propre bouteille lors de votre réservation.

Elle peut toutefois donner lieu au paiement d’un « droit de bouchon » perçu par le restaurateur au titre du service fourni et de l’utilisation du matériel du restaurant (ouverture de la bouteille, dégustation, usage d’un seau à glace…).

Attention, il est d’usage que ce soit le restaurateur ou son sommelier qui ouvre et goûte votre vin pour en vérifier la qualité et l’adéquation avec le repas.

 

Quel est le sort des boissons dans les menus ?

Dans les menus, la mention « boisson comprises » ou « non incluses » doit être indiquée, précisant le cas échéant la nature et la contenance.

4. Les litiges avec les restaurateurs

 

Que faire si le plat ou le vin servis ne correspondent pas à mes attentes ?

Au titre de raisons objectives, vous pouvez tout à fait refuser un plat ne correspondant pas à votre commande ou immangeable, ou renvoyer un plat qui n’est pas assez chaud. La première chose à faire est de se plaindre immédiatement auprès du restaurateur afin de lui permettre de régler le litige à l’amiable, ce qui arrivera la grande majorité des cas.

Si le restaurateur refuse d’en convenir, payez uniquement ce que vous avez consommé jusque-là et quittez le restaurant sans consommer le plat.

En cas de problème d’hygiène, ne consommez pas ce qui vous a été servi et demandez à partir sans payer. Le restaurateur préférera certainement cet arrangement à un esclandre public.

Attention tout de même : le fait de quitter un restaurant sans payer constitue un délit de « filouterie d’aliment » réprimé par le code pénal.

 

Un restaurateur peut-il refuser de me servir ?

Un restaurateur ne peut pas, en principe, opposer un refus de vente à un client. Il ne peut interdire l’accès de son restaurant à un consommateur pour un motif discriminatoire (faciès, religion, état de santé, moeurs, etc.), ou en raison de la présence d’enfants, ce qui se-rait sanctionné de 2 ans d’emprisonnement et/ou de 30 000 € d’amende au titre de l’article 225-1 du code pénal.

Il pourra néanmoins refuser de servir tout client s’il justifie d’un motif légitime, tel un comportement dé-placé, dangereux, ou un refus de respecter certaines normes de sécurité (problèmes d’hygiène, d’ivresse, fumeur refusant d’éteindre sa cigarette…). En revanche, le fait que vous êtes seul et que l’unique table restante soit pour quatre personnes ne représente pas un motif valable de refus. Un tel refus de vente serait passible d’un amende allant jusqu’à 1 500 € (3 000€ en cas de récidive).

 

Un restaurateur peut-il refuser l’admission des animaux ?

Oui, l’accueil des animaux relève de la discrétion du restaurateur.

S’il les tolère, leur présence ne doit pas représenter un risque d’insalubrité. S’il les sert, des récipients ad hoc doivent être prévus.

 

Un restaurateur est-il responsable des dommages subis dans son établissement ?

Oui, un restaurateur est responsable de la sécurité et de la salubrité de son établissement. Il est ainsi possible de demander réparation pour les incidents ou accidents survenus dans le restaurant.

En cas de faute du restaurateur, ce qui peut par-fois être délicat à prouver, le préjudice subi du fait d’une intoxication alimentaire, de l’utilisation de matériel dangereux ou déficient (tel un verre ébréché), d’une chute au sein de l’établissement ou encore du fait d’une maladresse du serveur (vêtement taché…) devra être indemnisé.

 

Un restaurateur est-il responsable d’un vol subi au sein de son établissement ?

Le restaurateur n’est responsable que si vous lui avez confié vos affaires afin qu’il les mette au vestiaire. Sachez que vous n’êtes pas obligé d’accepter un dépôt au vestiaire.

Vous soupçonnez une tromperie, un défaut d’hygiène, et souhaitez qu’un restaurant fasse l’objet d’un contrôle ?

Vous pouvez saisir la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du départe-ment concerné, dont les agents sont habilités à effectuer des contrôles et à dresser des procès-verbaux en cas d’infraction.


4. Quitter le restaurant

Dois-je laisser un pourboire ?

Rien ne vous y contraint : les prix affichés comprenant toujours le service, tout pourboire est facultatif.

FD/07/2012

6 août 2012

Voyager

Choisir son voyage, son hébergement et préparer le transport

Pour éviter tout désagrément ou mauvaise surprise lors des vacances, il faut apprendre à repérer certains pièges que ce soit au moment de choisir son voyage, son hébergement (hôtel, camping, location, échange de logement) ou d’organiser ses déplacements (avion, train, location de véhicule).
choisir
1. Choisir son voyage en toute sérénité

Payez votre voyage au juste prix

Les promesses de réduction, plus particulièrement sur Internet, sont pléthores mais relèvent souvent du marchand de tapis, voire de la publicité mensongère, plutôt que d’un réel rabais par rapport à d’autres agences. Pour être certain que la réduction annoncée est bien réelle jusqu’à des moins 70 %), n’hésitez pas à consulter plusieurs comparateurs et à vérifier le prix du voyage sur différents sites Internet.

Se garantir un voyage de qualité

Au-delà du prix, faites aussi attention aux prestations fournies : les bonnes affaires existent sur Internet, mais il faut toujours se méfier des prix trop bas. Le plus simple est de consulter les avis de consommateurs, tout en restant prudent : plus il y a d’avis, plus il y a de chances qu’ils émanent de touristes authentiques. Par ailleurs, n’hésitez pas à chercher sur Internet des informations et photos sur le parcours, les hôtels…

2. Bien choisir son hébergement

a. L’Hôtel

Les hôtels sont classés en France de une à cinq étoiles, selon des critères fixés par l’arrêté du 23 décembre 2009. Au nombre de 246, ces critères permettent l’attribution de points en fonction des équipements de l’établissement, de son accessibilité, mais également des services offerts au client, ou encore de sa politique de développement durable.

Plus de détails sur la notation des prestations sur le site http://www.tourisme.gouv.fr/hebergement/classement-hotel.php

Attention : Le classement ne répond pas aux mêmes critères dans tous les pays.Ainsi, dans certains pays, un quatre étoiles sera loin des critères confortables d’un quatre étoiles français Comme pour un voyage, il ne faut pas hésiter à faire des vérifications quant au prix proposé, à la disponibilité sur les comparateurs (vous pouvez négocier directement avec l’hôtel) et aux prestations fournies (avis, photos…).
Affaire Expedia

Preuve qu’il ne faut pas s’en tenir aux seules indications d’un comparateur, le groupe Expedia a été condamné par le tribunal de commerce de Paris en octobre 2011 pour pratiques commerciales trompeuses suite à l’action du Syndicat national des hôteliers (Synhorcat), qui accusait trois sites du groupe (Expedia, Tripadvisor et Hôtels.com) de mentir sur les disponibilités de certains hôtels et d’afficher de fausses promotions.

b. Le Camping

Tout comme les hôtels, les terrains de camping sont classés en cinq catégories exprimées par un nombre d’étoiles croissant à la mesure du niveau de confort, des équipements et des aménagements. Ce classement s’effectue à partir d’une grille comprenant 204 critères. A titre d’exemple, le personnel de l’équipe d’accueil doit pratiquer deux langues étrangères, dont l’anglais , pour un trois étoiles ; trois pour un cinq étoiles. De même, vous ne trouverez une salle de bain bébé avec baignoire et table à langer que dans un cinq étoiles…

Le classement n’est pas obligatoire et l’exploitant est libre de ne pas faire appel à cette procédure.

Pour plus de détails sur la notation des prestations sur le site, vous pouvez consulter le site internet : http://pme.service-public.fr/actualites/breves/classement-camping-comment-proceder-selon-nouvelles-normes.html

Comme pour un voyage, il ne faut pas hésiter à faire des vérifications quant aux prestations fournies

c. La Location

Trouvez sa location

Les médias se font régulièrement l’écho de différentes arnaques à la location de vacances.

Il existe néanmoins plusieurs moyens de limiter le risque :

– ne pas croire aux annonces trop attrayantes ;

– vérifier l’existence de l’adresse, et qu’il s’agit bien d’un immeuble ou d’une villa grâce à des systèmes tels que Google Maps, les Pages jaunes… ;

– ne pas hésiter à contacter l’office du tourisme local tant français qu’étranger (par exemple, l’office du tourisme espagnol répertorie bon nombre de locations) ;

– envoyer l’éventuelle avance réclamée par chèque (jamais plus de 30 %) à l’adresse de location ;

– faire appeler une connaissance qui cherchera à louer le même bien aux mêmes dates. S’il est indiqué à cette connaissance que le bien est disponible alors que vous venez de le réserver, vous êtes victime d’une tentative d’escroquerie.

Les conseils lors de la réservation

Que la location soit réalisée directement entre particuliers ou par l’intermédiaire d’un professionnel, qu’il s’agisse d’un meublé classé (Étoiles, Épis ou Clés…) ou non, le propriétaire doit remettre, avant la conclusion du contrat, un état descriptif des lieux. S’il ne le fait pas spontanément, exigez-le.

Un bon descriptif doit comporter plusieurs éléments :

– des renseignements sur le bien loué, à savoir : les nom et adresse du propriétaire ou de l’agence de location, le type de logement (villa ou appartement), s’il s’agit d’un appartement indépendant ou partiellement occupé. Il faut aussi indiquer la surface, le nombre de pièces et les accessoires du logement (jardin, garage, piscine, barbecue…), en précisant si le locataire en a la jouissance privative ou partagée

– la situation de l’habitation dans la localité, la distance jusqu’à la plage le cas échéant, la proximité des services (gare SNCF, cars…), du centre-ville et des commerces, l’exposition depuis le séjour et les chambres, la présence d’une terrasse ou d’un balcon et les inconvénients éventuels (bruits, odeurs…) ;

– les équipements (chauffage, sanitaires, électroménager, télé, etc.) et l’état d’entretien pièce par pièce. Pour chacune d’elles doit être spécifié le nombre de lits, le type de literie, le mobilier…

– les modalités et le prix de la location : il est normal que le propriétaire (ou l’agence) vous réclame à l’avance le versement d’une somme d’argent pour garantir votre réservation. Là encore, la liberté est de mise. Il est d’usage de demander 20 à 30 % du prix de la location, puis le solde à l’entrée dans les lieux ou 30 jours avant. En cas de location par une agence, le montant du loyer payé d’avance ne peut excéder 25 % de la location, ni être perçu plus de 6 mois à l’avance, mais le versement du solde peut être exigé 1 mois avant la remise des clés.

Un contrat n’est pas obligatoire (sauf avec les professionnels et particuliers qui louent plus de deux logements meublés), mais il est fortement conseillé. Ce document indique la durée de la location, avec les dates et heures d’arrivée et de départ, le prix, le montant des charges, le dépôt de garantie avec le mode et le délai de restitution, ainsi que les assurances et les modalités le paiement.

 

Dois-je assurer la location?

Si la location subit un dégât des eaux ou un incendie, vous pourriez être tenu pour responsable, si aucun contrat d’assurance ne vous couvre. À vous d’interroger le bailleur sur l’assurance du logement.

Votre propriétaire prend en charge l’assurance habitation :

Veillez alors que soit intégrée dans le contrat de location, une clause appelée « abandon de tout recours » ou « renonciation à recours » prévoyant que le propriétaire et son assureur ont renoncé à tout recours contre le locataire en cas de dommages (dégâts des eaux ou incendie).

Attention : ce type de clause n’exonère pas le locataire de toute responsabilité vis-à-vis des voisins ou des tiers.

Un bon descriptif doit comporter plusieurs éléments :

– des renseignements sur le bien loué, à savoir : les nom et adresse du propriétaire ou de l’agence de location, le type de logement (villa ou appartement), s’il s’agit d’un appartement indépendant ou partiellement occupé. Il faut aussi indiquer la surface, le nombre de pièces et les accessoires du logement (jardin, garage, piscine, barbecue…), en précisant si le locataire en a la jouissance privative ou partagée

– la situation de l’habitation dans la localité, la distance jusqu’à la plage le cas échéant, la proximité des services (gare SNCF, cars…), du centre-ville et des commerces, l’exposition depuis le séjour et les chambres, la présence d’une terrasse ou d’un balcon et les inconvénients éventuels (bruits, odeurs…) ;

– les équipements (chauffage, sanitaires, électroménager, télé, etc.) et l’état d’entretien pièce par pièce. Pour chacune d’elles doit être spécifié le nombre de lits, le type de literie, le mobilier…

– les modalités et le prix de la location : il est normal que le propriétaire (ou l’agence) vous réclame à l’avance le versement d’une somme d’argent pour garantir votre réservation. Là encore, la liberté est de mise. Il est d’usage de demander 20 à 30 % du prix de la location, puis le solde à l’entrée dans les lieux ou 30 jours avant. En cas de location par une agence, le montant du loyer payé d’avance ne peut excéder 25 % de la location, ni être perçu plus de 6 mois à l’avance, mais le versement du solde peut être exigé 1 mois avant la remise des clés.

Le locataire est couvert par son contrat d’assurance habitation :

Plus couramment, vous êtes couvert par votre propre contrat. Vérifiez qu’il comporte une « clause de villégiature » qui vous permet d’être protégé, tout comme pour votre résidence principale, en cas de sinistre.

Néanmoins, les franchises et les plafonds d’indemnisation peuvent être différents ; il peut être judicieux de les revoir par le biais d’une extension de garantie.

Cette garantie peut être limitée dans le temps et l’espace : bien souvent, elle ne s’applique que pendant les 90 premiers jours de votre séjour et ne vous couvre pas à l’étranger.

Vous n’êtes ni couvert par le propriétaire, ni par votre assureur :

Le vacancier doit alors souscrire une assurance pour la durée de la location. En cas de sinistre pendant votre séjour, contactez rapidement le propriétaire et votre assureur.

d. Echanger son logement

Face aux coûts élevés des locations, la nouvelle tendance est l’échange de logement.

Le principe est très simple : échanger sa maison contre celle d’une autre personne n’importe où dans le monde pour une période donnée, établie par un accord mutuel entre les deux parties.

Si vous êtes décidé, vous vous inscrivez sur un site Internet payant.

Sachez mettre en valeur votre maison, soyez précis, ne lésinez pas sur les photos. Pour affiner votre choix, les sites proposent tous des questionnaires relativement complets, mais il ne faut pas hésiter à demander des renseignements supplémentaires et à échanger de multiples courriels.

Ensuite, signez un contrat détaillé (paiements des consommations d’énergie ou téléphoniques, soins aux animaux ou aux plantes, etc.). De nombreux sites en fournissent.

 

Il est communément admis qu’avant la venue des partenaires, il faudra nettoyer la maison à fond, faire un peu de place dans les placards, mettre à disposition draps et serviettes de toilette propres, laisser un mode d’emploi de tous les appareils électroménagers (de l’alarme à la piscine), les numéros de téléphone et adresses utiles, de la documentation touristique, un stock de produits de première nécessité et de quoi préparer le premier repas.

Pour plus de sûreté, il est préférable de mettre sous clé les objets précieux ou ceux auxquels vous tenez particulièrement.

Vous n’avez pas à signaler à votre assureur la venue de vos partenaires. S’il y a de la casse, ils sont considérés comme vos hôtes et couverts par votre multirisque habitation. Assurez-vous bien que celle-ci couvre également votre départ en villégiature pour le bien que vous allez occuper.

Si vous échangez votre voiture, parlez-en à votre assureur pour vérifier que votre partenaire peut prendre votre volant, et que vous-même êtes couvert pour la conduite à l’étranger.

Enfin, sachez que les sites spécialisés dans ces échanges jouent seulement un rôle d’intermédiaire. S’ils affirment désactiver les comptes des adhérents qui auraient eu un comportement incorrect, ne comptez pas sur eux pour régler un quelconque problème ; ils se déclareront le plus souvent incompétents.


3. Préparer ses transports

a. Organiser son voyage en avion

Des billets au meilleur prix

Pour trouver le billet le moins cher sur une destination déterminée, vous pouvez utiliser des comparateurs de prix qui agrègent de nombreuses compagnies, y compris low cost, pour avoir un vaste éventail de billets d’avion à différents tarifs.

Néanmoins, le prix de base n’est pas forcément celui qu’il faut retenir : si certaines compagnies y intègrent de nombreux services, d’autres vous font payer le moindre service (ex : bagages en soute). N’hésitez pas à aller vérifier l’ensemble des services inclus ou optionnels pour savoir quel prix vous sera véritablement facturé.

Attention aux informations communiquées

Un des problèmes rencontré par les consommateurs est une erreur lors de la saisie des éléments d’identification des passagers.

Le conseil peut paraître élémentaire, mais il est important de compléter les informations relatives aux passagers en ayant en main les pièces d’identité qui seront présentées aux différents contrôles. Attention : en cas d’achat auprès de certains intermédiaires ou d’une compagnie étrangère (hors zone euro), des frais bancaires peuvent vous être facturés. Voir l’actualité de l’UFC-Que Choisir : http://www.quechoisir.org/loisirs-tourisme/actualite-bravofly-frais-caches

 

a. Organiser son voyage en avion

Cela vous permettra également de vous assurer que votre pièce d’identité sera toujours valide au jour de votre voyage tant aller que retour.

Se préparer aux contrôles de sécurité

Il est recommandé d’éviter tout liquide dans votre bagage à main afin de faciliter votre passage au poste de sûreté (exception faite des aliments pour bébé nécessaires au voyage ainsi que des médicaments liquides accompagnés de leur ordonnance).

Si vous souhaitez tout de même apporter certains produits liquides avec vous, ils devront être présentés dans un sac en plastique transparent fermé, d’un format d’environ 20 cm sur 20 cm et vos flacons et tubes ne devront pas dépasser 100 ml maximum chacun.

Ensuite, vous devez bien vérifier que vous n’emmenez pas d’objets interdits en cabine et en soute tels que des objets tranchants (couteaux, canifs, ciseaux…), contondants (batte de baseball, club de golf…), armes ou imitations d’armes, substances et matières dangereuses (gaz lacrymogènes …).

b. Organiser son voyage en train

Les billets de train rares ou à moindre coûts

Il est parfois difficile, pendant les périodes de vacances, de trouver des billets pour certains trains ou, à l’inverse, vous avez acheté un billet non échangeable et non remboursable et vous ne savez pas quoi en faire…

Aujourd’hui, différents sites se sont développés pour permettre aux consommateurs d’échanger ces billets non échangeables ou non remboursables auprès de la SNCF.

Lorsqu’il s’agit d’un billet « traditionnel » Prem’s acheté en guichet, il n’y a pas de difficulté à le revendre ou l’acheter d’occasion.

Il n’en va pas de même pour les billets imprimables qui ne pourront être cédés qu’à la condition de ne pas avoir déjà été imprimés.

En effet, une fois imprimés, ces billet sont nominatifs et ne peuvent être utilisés par des tiers sous peine d’amende.

Conseil : attendez la dernière minute pour les imprimer afin de repousser le moment où vous les rendez incessibles.

Enfin, les e-billets ne sont pas cessibles, étant nominatifs dès la commande. Ils sont donc à éviter dans cette optique.

c. Location de véhicules

Où louer ?

Différents sites permettent de comparer les prix des loueurs en fonction des catégories de véhicule. Néanmoins, là encore, il ne faut pas s’en tenir au prix de la location journalière : il est nécessaire de surveiller également le kilométrage compris, la franchise facturée en cas

d’accident, les assurances pour racheter cette franchise ainsi que les conditions pour restituer le véhicule en dehors des heures d’ouverture ou dans une autre agence (coût éventuel, responsabilité).

Dois-je souscrire les assurances de rachat de franchise?

Si vous louez un véhicule sans assurance de rachat de franchise, en cas d’accident responsable, les dommages matériels subis au véhicule restent à votre charge à hauteur de la franchise prévue au contrat. Le loueur peut vous proposer un « rachat de franchise », ce qui permettra de limiter la somme restant à votre charge en cas de collision (option codifiée sous le sigle CDW) et en cas de vol ou de vandalisme (code TP ou TPC).

Si vous réglez votre location de voiture avec votre carte Visa Premier ou votre carte Gold MasterCard, vous bénéficiez d’un certain nombre de garanties au titre de l’assurance.

Attention lors de la prise et de la restitution du véhicule

Pour éviter les litiges liés à l’état du véhicule, il faut être particulièrement attentif à son état, qui sera récapitulé sur une fiche descriptive.

Tant lors de la prise que lors de la restitution du véhicule, vérifiez bien que les indications apportées sur l’état du véhicule soient complètes et parfaitement compréhensibles.

N’hésitez pas à faire préciser des dégradations lorsque vous prenez le véhicule.

Petite astuce lorsque vous restituez le véhicule en dehors des horaires de fermeture de l’agence : essayez de le garer entre des véhicules de la société de location déjà présents et prenez des photos. Cela pourra vous permettre de réfuter toute dégradation supposée découverte par le loueur lorsqu’il fait l’état de restitution du véhicule.

FD/07/2012

6 août 2012

Voyages à l’étranger formalités

Les formalités à accomplir lorsque vous voyagez à l’étranger

Avant de partir à l’étranger, vous devez vous assurer de disposer des documents vous permettant de circuler pour éviter de rencontrer le moindre problème avec les contrôles de sécurité ou les autorités locales.
formalites
1. Les documents dont vous avez besoin pour voyager

Pour se rendre dans l’Union Européenne (27 pays), une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité ou périmés depuis moins de deux ans sont suffisants.

En dehors de l’Union Européenne, vous devez présenter votre passeport et, selon le pays visité, un visa officiel. Renseignez-vous auprès de l’ambassade et du consulat du pays de destination.

Si un mineur voyage seul au sein de l’Union Européenne avec une simple carte d’identité, il devra en outre disposer d’une autorisation de sortie de territoire http://vosdroits.service-public.fr/F1359.xhtml.

Les délais liés à l’obtention d’un passeport sont variables d’un département à l’autre. À l’approche de la période estivale, ils sont allongés, compte tenu du nombre important de demandes : n’attendez pas le dernier moment pour faire le vôtre.
Pour plus d’informations, consultez le site du ministère de l’intérieur : http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/vos_demarches/passeportbiometrique/view

En fonction de la destination, il peut être nécessaire de se faire vacciner contre certaines maladies afin de passer un séjour tranquille (notamment contre la fièvre jaune pour certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud), soit en raison de règles impératives du pays destinataire ou des autorités sanitaires françaises, soit en raison de recommandations des autorités sanitaires.

Vous pourrez vous faire vacciner et obtenir un carnet de santé international exigé par certains pays auprès des centres de vaccinations http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/fiches-reflexes_12464/faire_12465/sante-vaccinations_12472/index.html
N’hésitez pas à consulter les recommandations sanitaires 2011 de l’Institut de Veille Sanitaire http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/recommandations_sanitaires_pour_les_voyageurs_2011.pdf
Ainsi, au moins six semaines avant votre départ, renseignez vous sur l’état sanitaire du/des pays que vous allez visiter et sur les obligations/recommandations de vaccination.
2. Actualités du pays de destination

Pour connaître l’actualité dans votre pays de destination et plus particulièrement les éventuels problèmes de sécurité (sanitaire, politique, météorologique…), rendez-vous sur le site http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
3. Les animaux de compagnie

Si vous emmenez votre animal dans un des pays membres de l’Union européenne, vous devez vous munir d’un certains nombres de documents :
– d’une vaccination antirabique en cours de validité (primo-vaccination et rappels) ;
– d’une identification par puce électronique (transpondeur)
Néanmoins, les animaux identifiés par tatouage avant le 3 juillet 2011 peuvent toutefois continuer à voyager au sein de l’Union européenne, pourvu qu’il soit clairement lisible ;
– d’un passeport délivré par un vétérinaire habilité par l’autorité compétente, attestant de l’identification et de la vaccination antirabique de l’animal.

Pour voyager en Finlande, en Irlande, au Royaume-Uni, en Suède ou à Malte, votre chien devra être traité contre les vers.
Si vous emmenez votre animal dans un pays hors de l’Union Européenne, contactez l’ambassade du pays concerné pour connaître vos obligations.


4. Le permis de conduire

La question se pose souvent de savoir si votre permis de conduire français est valable dans les pays étrangers ou si vous devez avoir un permis international.

Vous voyagez dans l’Union Européenne
La directive 91/439/CEE prévoit une reconnaissance mutuelle des permis délivrés par les États membres de l’Union européenne. Vous pouvez donc utiliser votre permis français dans tous les pays de l’Union (cette procédure ne s’applique pas aux permis de conduire délivrés par la Suisse).

Vous voyagez hors l’Union Européenne

Hors de l’Union, certains pays exigent quele permis de conduire français soit accompagné d’un permis de conduire international (http://vosdroits.service-public.fr/F11534.xhtml. D’autres ne reconnaissent pas les permis nationaux et internationaux. Une autorisation de conduire doit être obtenue sur place.)

5. La sécurité sociale

Vous voyagez dans l’Union Européenne

Au moins 15 jours avant votre départ, procurez-vous la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Elle vous permettra d’attester de vos droits à l’assurance maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour. Plus d’informations sur le site ameli : http://tinyurl.com/cz6cmc8

Vous voyagez hors l’Union Européenne

Seuls les soins urgents imprévus pourront éventuellement être pris en charge par votre caisse d’Assurance Maladie sur factures. Plus d’informations sur le site ameli : http://tinyurl.com/d6zgwo9

FD/07/2012

6 août 2012