BLACK FRIDAY : LES CONSEILS À ADOPTER !
Le BLACK FRIDAY est de retour en ce dernier vendredi de novembre, avec à la clef les nombreuses offres promotionnelles affichées à grand coup de campagnes de communication par les commerçants. S’il est naturel en tant que consommateur d’être tenté d’effectuer un achat fortement remisé, il convient toutefois de garder à l’esprit que ces promotions constituent une opération marketing, et qu’elles ne sont pas toujours de bonnes affaires.
Les mauvaises pratiques désormais règlementées
L’UFC-Que Choisir a dénoncé par le passé les dérives de cette opération promotionnelle, alors que de nombreux commerçants gonflaient artificiellement les prix de référence quelques jours avant la date de promotion. Les pourcentages de réduction étaient ainsi plus importants et les consommateurs pensaient alors réaliser de très bonnes affaires.
Désormais, la réglementation légale a évolué et l’encadrement des promotions se montre plus protecteur pour les consommateurs.
Une nouvelle règlementation plus protectrice
Pour cette nouvelle édition du Black Friday, les marchands doivent respecter de nouvelles obligations concernant les promotions pratiquées. La Directive Européenne Omnibus, visant à limiter les fausses promotions, est entrée en vigueur en mai dernier après sa transposition en droit français. Désormais, les commerçants annonçant une réduction de prix ont l’obligation d’afficher le prix antérieur le plus bas qu’ils ont pratiqué au cours des 30 derniers jours précédant cette promotion.
Grâce à cette avancée, les consommateurs ont l’assurance d’avoir des produits dont la remise sera calculée en fonction du prix de référence le plus bas pratiqué sur le mois précédant l’offre.
« Toute annonce d’une réduction de prix indique le prix antérieur pratiqué par le professionnel avant l’application de la réduction de prix.
Ce prix antérieur correspond au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours précédant l’application de la réduction de prix. »
Article L.112-1-1 du Code de la consommation
Une nouvelle règlementation limitée
Si les professionnels respectent globalement la nouvelle réglementation, notamment à travers l’ajout de mentions telles que « prix le plus bas appliqué dans les 30 derniers jours« , nous constatons toutefois que certains vendeurs ont affiché sur des produits, au cours de ce dernier mois, des tarifs supérieurs à ceux qu’ils pratiquaient il y a quelques mois ou à ceux pratiqués par la concurrence. L’écart est parfois tel que la seule inflation ne suffit pas à expliquer cette augmentation.
Dans les faits, la règlementation est respectée mais les consommateurs ne sont alors pas assurés de faire une aussi bonne affaire qu’annoncée. Nous vous invitons donc à bien comparer les prix des produits que vous souhaitez acquérir.
Le Black Friday est-il vraiment intéressant ?
Si cette opération commerciale permet de trouver des promotions intéressantes sur certains articles, il existe toutefois d’importantes différences avec celles des périodes de soldes.
A l’inverse des soldes d’été ou d’hiver, bénéficiant d’une règlementation particulière, le Black Friday répond quant à lui à la règlementation générale sur les promotions, qui interdit les ventes à perte.
Cette opération commerciale automnale n’est donc pas nécessairement la plus intéressante.
En outre, le Vendredi noir, en raison de son caractère très temporaire, peut conduire à des achats impulsifs. Il est ainsi nécessaire de garder la tête froide.
Les conseils de consommation !
L’UFC-Que Choisir vous invite ainsi à appliquer les conseils suivants :
- Ne pas céder à des achats impulsifs.
- Comparer les prix avant l’achat.
- Garder à l’esprit que le Black Friday est une opération commerciale : il est possible de bénéficier d’une belle promotion mais toutes celles qui sont présentées ne constituent pas nécessairement des bonnes affaires.
- Consommer responsable : ne pas surconsommer est bénéfique pour votre porte-monnaie et pour la planète ! Privilégiez également les commerçants français et européens.
Nous vous invitons également à rester vigilants face aux arnaques en ligne qui sont en recrudescence :
- Assurez vous que le site internet soit sécurisé : un cadenas doit être présent dans la barre d’adresse du navigateur ainsi que la mention « https ».
- Identifiez le vendeur et assurez vous qu’il soit de confiance : vous devez contrôler les mentions légales et les CGV d’un site internet avant d’effectuer un achat. Privilégiez les vendeurs français afin de pouvoir les contacter facilement en cas de problème. Vous pouvez également prendre connaissance des avis de consommateurs.
- Méfiez-vous des contrefaçons : un prix trop bas doit vous alerter !
- Utilisez un moyen de paiement sécurisé.
ÉLECTIONS DES REPRÉSENTANTS DES LOCATAIRES CHEZ VOTRE BAILLEUR SOCIAL
Les élections des représentants des locataires au sein des Conseils d’Administration des bailleurs sociaux se déroulent en cette fin d’année 2022 !
Cette année, l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes a présenté des listes dans le cadre de ces élections, auprès de quatre bailleurs sociaux :
- ERILIA
- LOGIS MEDITERRANEE
- UNICIL
- 13 HABITAT (en partenariat avec l’UFC-Que Choisir de Salon & Arles)
Grâce à vos votes, nous pourrons agir en faveur des intérêts des locataires. Chaque année, notre association locale intervient dans de nombreux litiges dits « locatifs », afin de défendre les droits des locataires face à leur bailleur social.
L’engagement et l’expertise technique et juridique de nos conseillers et juristes sont et seront à la disposition des locataires pour les aider dans leurs relations avec le bailleur.
Alors ensemble, décidons de notre avenir et faites le choix de l’UFC-Que Choisir !
Retrouvez notre flyer : Flyer Élections Bailleurs sociaux
Retrouvez-nous également sur les réseaux, notamment Instagram (@ufcquechoisirmarseille)
OFFRE DE STAGE – JURISTE STAGIAIRE
L’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes est une association Loi 1901 à but non lucratif.
Depuis près de 50 ans, nos bénévoles et juristes informent annuellement des milliers de consommateurs sur les voies de recours dont ils disposent. Nous conseillons également nos adhérents sur les litiges qui les opposent à un professionnel et intervenons en leur nom dans des centaines de dossiers pour défendre leurs droits.
Chaque année, nous accueillons des stagiaires dans nos locaux de Marseille, afin d’accompagner des étudiants juristes dans leur formation à la résolution amiable des litiges de consommation.
Par l’étude de cas pratiques, vous découvrirez les méthodes de résolution des litiges concernant le droit de la consommation, dans le cadre de dossiers en Assurance, en Banque, en Immobilier, en Télécoms, en Énergie ou en Ventes et Services.
⚖️ Vous êtes étudiant en Master 2 de Droit ou en IEJ et vous recherchez un stage ?
🗓 Nous pouvons vous accueillir pour 5 mois à compter du 1er Mars 2023 jusqu’au 31 Juillet 2023.
📍Dans nos locaux du 11 Bis rue Saint-Ferréol à Marseille (13001).
💶 Gratification légale.
📃 Convention de stage obligatoire.
Vous avez une appétence pour la défense des droits des consommateurs, vous êtes doté de bonnes capacités d’expression écrite et orale, vous êtes dynamique et avez envie d’apprendre ? N’attendez plus, et envoyez nous votre candidature à l’adresse suivante : contact@marseille.ufcquechoisir.fr
L’équipe de l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes
ACCES AUX SOINS dans les Bouches du Rhône – fracture sanitaire
Alors que les Gouvernements successifs refusent obstinément de contraindre les médecins à s’installer là où les besoins sont les plus importants, l’UFC-Que Choisir de Marseille alerte sur l’accès aux soins dans notre territoire, les résultats commune par commune étant disponibles gratuitement sur www.quechoisir.org. Compte tenu de l’inquiétante proportion de déserts médicaux s’expliquant aussi bien par une mauvaise répartition géographique des médecins que, pour notre département par l’aggravation des dépassements d’honoraires, notre association presse les parlementaires de porter des mesures ambitieuses pour permettre un égal accès aux soins.
L’éloignement géographique des médecins et les dépassements d’honoraires affaiblissent l’égalité d’accès aux soins. Notre analyse, qui combine les deux critères, compare pour chaque commune du département l’accès à quatre catégories de médecins en accès direct (généralistes, ophtalmologues, gynécologues et pédiatres) avec la moyenne nationale.
Si le département des Bouches du Rhône n’est pas impacté par l’éloignement géographique, notre étude a pu relever qu’il existait des problèmes financiers pour accéder à certaines spécialités.
Dépassements d’honoraires : un frein majeur à l’accès aux spécialistes
Quand le cabinet d’un médecin est accessible pour les usagers avec un temps de trajet raisonnable, il existe un autre frein : le tarif de la consultation. Ce critère est particulièrement important pour les usagers dont les complémentaires santé ne prennent pas ou peu en charge les dépassements d’honoraires. Or, cette pratique est trop largement répandue parmi les spécialistes.
Dès lors, en ne prenant en compte que les médecins pratiquant le tarif de base de la sécurité social, ce sont en réalité respectivement :
– 31, 7 % des femmes qui ont des difficultés financières pour rencontrer un gynécologue.
– 19, 4% de la population des Bouches du Rhône qui font face à ces mêmes difficultés pour rencontrer un ophtalmologue.
Décidée à alerter et mobiliser l’opinion et les pouvoirs publics sur la situation alarmante de l’accès à certains soins, pour des raisons financières, dans notre territoire, l’UFC- Que Choisir met gratuitement à disposition sur son site www.quechoisir.org la carte interactive de la fracture sanitaire, pour que chacun puisse vérifier l’accès aux soins à partir de sa commune. Cette carte permet également aux utilisateurs d’interpeller leurs parlementaires pour qu’ils d’œuvrent à la mise en place de mesures concrètes et ambitieuses à même de rendre enfin effectif le principe de l’égal accès aux soins de tous.
En effet, face à l’échec criant des coûteuses mesures d’incitations passées à résorber la fracture sanitaire, les pouvoirs publics doivent de toute urgence changer de braquet et réguler l’installation des médecins.
C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir de Marseille demande aux parlementaires du département d’intervenir pour mettre en place :
- L’instauration d’un conventionnement territorial des médecins ne permettant plus aux médecins de s’installer en zones surdotées, à l’exception du secteur 1 (tarif de la sécurité sociale) quand la situation l’exige (remplacement d’un médecin partant à la retraite ou zone très largement sous-dotée en médecins en secteur 1)
- La fermeture de l’accès au secteur 2 (à honoraires libres) à l’origine du développement incontrôlé des dépassements d’honoraires. Les nouveaux médecins ne devraient avoir le choix qu’entre un secteur 1 aux honoraires sans dépassements et l’Option de pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), qui encadre les dépassements d’honoraires
08/11/2022
ACCES AUX SOINS dans les Alpes Maritimes – fracture sanitaire
Alors que les Gouvernements successifs refusent obstinément de contraindre les médecins à s’installer là où les besoins sont les plus importants, l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes Maritimes alerte sur l’accès aux soins dans notre territoire, les résultats commune par commune étant disponibles gratuitement sur www.quechoisir.org. Compte tenu de l’inquiétante proportion de déserts médicaux s’expliquant aussi bien par une mauvaise répartition géographique des médecins que par l’aggravation des dépassements d’honoraires, notre association presse les parlementaires de porter des mesures ambitieuses pour permettre un égal accès aux soins.
L’éloignement géographique des médecins et les dépassements d’honoraires affaiblissent l’égalité d’accès aux soins. Notre analyse, qui combine les deux critères, compare pour chaque commune du département l’accès à quatre catégories de médecins en accès direct (généralistes, ophtalmologues, gynécologues et pédiatres) avec la moyenne nationale.
Dans notre département, l’accès à la médecine de ville peut s’avérer compliqué pour les spécialistes. En prenant en compte l’offre médicale accessible à moins de 45 minutes de route, notre analyse montre que 10 % des enfants du département vivent dans un désert médical pour l’accès à un pédiatre. 11,2 % des femmes résidant dans les Alpes Maritimes vivent dans un désert médical pour l’accès à un gynécologue. 11,9% des habitants sont également confrontés à des difficultés pour accéder à un ophtalmologue.
Si les déserts médicaux sont moins importants pour les généralistes, la situation n’en reste pas moins préoccupante puisque même en dehors des stricts déserts géographiques médicaux, les usagers peuvent être confrontés à des difficultés d’accès. En effet, au total 4,9% des habitants du département sont bien moins lotis que la moyenne nationale pour accéder à moins de 30 minutes de route à ce maillon essentiel du parcours de soins.
Dépassements d’honoraires : un frein majeur à l’accès aux spécialistes
Quand le cabinet d’un médecin est accessible pour les usagers avec un temps de trajet raisonnable, il existe un autre frein : le tarif de la consultation. Ce critère est particulièrement important pour les usagers dont les complémentaires santé ne prennent pas ou peu en charge les dépassements d’honoraires. Or, cette pratique est trop largement répandue parmi les spécialistes.
Dès lors, en ne prenant en compte que les médecins pratiquant le tarif de base de la sécurité social, ce sont en réalité respectivement 24,7%% des enfants, 25,7% des femmes et 51,9 % des personnes vivant dans notre département qui subissent ces dépassements.
Décidée à alerter et mobiliser l’opinion et les pouvoirs publics sur la situation alarmante de l’accès aux soins géographique et financier dans notre territoire, l’UFC- Que Choisir met gratuitement à disposition sur son site www.quechoisir.org la carte interactive de la fracture sanitaire, pour que chacun puisse vérifier l’accès aux soins à partir de sa commune. Cette carte permet également aux utilisateurs d’interpeller leurs parlementaires pour qu’ils d’œuvrent à la mise en place de mesures concrètes et ambitieuses à même de rendre enfin effectif le principe de l’égal accès aux soins de tous.
En effet, face à l’échec criant des coûteuses mesures d’incitations passées à résorber la fracture sanitaire, les pouvoirs publics doivent de toute urgence changer de braquet et réguler l’installation des médecins.
C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes Maritimes demande aux parlementaires du département d’intervenir pour mettre en place :
- L’instauration d’un conventionnement territorial des médecins ne permettant plus aux médecins de s’installer en zones surdotées, à l’exception du secteur 1 (tarif de la sécurité sociale) quand la situation l’exige (remplacement d’un médecin partant à la retraite ou zone très largement sous-dotée en médecins en secteur 1)
- La fermeture de l’accès au secteur 2 (à honoraires libres) à l’origine du développement incontrôlé des dépassements d’honoraires. Les nouveaux médecins ne devraient avoir le choix qu’entre un secteur 1 aux honoraires sans dépassements et l’Option de pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), qui encadre les dépassements d’honoraires
CP AL 08/11/2022