Réduisez votre consommation d’énergie : des astuces pratiques pour un quotidien éco-responsable
Dans le contexte actuel de la transition énergétique et des coûts croissants de l’énergie, il devient essentiel de faire des économies, non seulement pour alléger ses factures, mais aussi pour limiter son impact environnemental.
La consommation d’énergie dans un foyer s’étend à de nombreux domaines du quotidien, qu’il s’agisse de l’eau chaude, des appareils en veille, de la réfrigération ou de la cuisson. Heureusement, de simples gestes et quelques ajustements peuvent réduire considérablement cette consommation. Voici quelques conseils pratiques pour optimiser vos usages et consommer de manière plus responsable.
Limiter la consommation d’eau chaude
L’eau chaude représente une part non négligeable de la consommation énergétique dans un foyer, environ 11 %, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Cela équivaut à une dépense de près de 296 € par an. Ainsi, la réduction de cette consommation permet de réaliser des économies tout en préservant l’environnement.
L’une des premières actions à entreprendre est l’installation de robinets thermostatiques dans la cuisine et la salle de bain. Ces dispositifs permettent de réguler précisément la température de l’eau, évitant ainsi une surconsommation liée au chauffage de l’eau.
Par ailleurs, il est essentiel de bien entretenir ses équipements. Les chaudières à gaz, à fioul ou à bois doivent être révisées chaque année pour assurer un fonctionnement optimal, tandis que les chauffe-eau électriques nécessitent un détartrage régulier tous les deux à trois ans.
Réduire la température du chauffe-eau entre 50 et 55 °C, comme recommandé par l’Ademe, permet d’éviter la surconsommation tout en éliminant les risques de prolifération bactérienne.
Enfin, une couverture isolante pour le chauffe-eau ou les tuyaux peut également permettre de réaliser des économies d’énergie, en réduisant les pertes de chaleur.
Réduire la consommation des appareils en veille
La consommation des appareils en veille, souvent appelée « consommation fantôme« , peut représenter jusqu’à 15 % de la facture d’électricité d’un foyer. Pourtant, des gestes simples peuvent aider à limiter ces dépenses inutiles.
Les appareils électriques en veille consomment de l’énergie de façon continue, même lorsqu’ils sont éteints. Des appareils comme les téléviseurs, ordinateurs ou machines à café sont souvent en cause. Pour éviter ces consommations fantômes, il est conseillé d’investir dans des prises coupe-veille, qui coupent automatiquement l’alimentation des appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
Une autre astuce consiste à utiliser des multiprises avec interrupteur, permettant d’éteindre simultanément plusieurs appareils connectés.
Il est également judicieux de débrancher les chargeurs de téléphone et autres appareils une fois qu’ils sont rechargés, car ils continuent de consommer de l’énergie s’ils restent branchés.
Optimiser l’utilisation des réfrigérateurs et congélateurs
Les appareils de réfrigération représentent environ 20 % de la consommation d’électricité spécifique dans un foyer. Leur bon usage et un entretien régulier peuvent permettre de réduire cette consommation. Il est important de placer les réfrigérateurs et congélateurs loin des sources de chaleur comme les fours, radiateurs ou fenêtres, afin de ne pas les forcer à consommer davantage pour maintenir une température froide.
Une bonne gestion des températures internes est également cruciale : régler le réfrigérateur entre 4 °C et 5 °C et le congélateur à -18 °C permet d’économiser de l’énergie. Chaque degré supplémentaire en dessous de ces seuils entraîne une augmentation significative de la consommation.
Penser à dégivrer régulièrement ces appareils est aussi essentiel, car une couche de givre de plus de 3 mm peut entraîner une surconsommation de 30 %.
Enfin, limiter l’ouverture des portes permet de conserver le froid à l’intérieur et d’éviter la formation de givre.
Adopter des pratiques culinaires économes en énergie
La cuisson des aliments est un autre domaine où des économies d’énergie peuvent être réalisées.
Un geste aussi simple que mettre un couvercle sur une casserole permet d’économiser jusqu’à 25 % d’énergie en conservant mieux la chaleur. Si vous utilisez des plaques électriques, il est conseillé de les éteindre quelques minutes avant la fin de la cuisson, car elles conservent longtemps la chaleur. Pour les plaques à induction, qui consomment environ 22 % d’énergie en moins que les plaques vitrocéramiques, l’économie se fait surtout par leur capacité à chauffer rapidement les aliments.
L’utilisation d’appareils comme l’autocuiseur est particulièrement efficace, car il permet de cuire quatre à six fois plus vite qu’une casserole classique. Pour le four, il est préférable de vérifier l’étanchéité des joints pour éviter des déperditions de chaleur, qui peuvent entraîner une surconsommation de 30 %. D’autre part, les fours à chaleur tournante permettent une cuisson plus rapide et uniforme, réduisant ainsi la consommation d’énergie.
Octobre 2024
UFC-Que Choisir Marseille et Alpes-Maritimes
Réduisez votre consommation d’énergie : des astuces pratiques pour un quotidien éco-responsable
Dans le contexte actuel de la transition énergétique et des coûts croissants de l’énergie, il devient essentiel de faire des économies, non seulement pour alléger ses factures, mais aussi pour limiter son impact environnemental.
La consommation d’énergie dans un foyer s’étend à de nombreux domaines du quotidien, qu’il s’agisse de l’eau chaude, des appareils en veille, de la réfrigération ou de la cuisson. Heureusement, de simples gestes et quelques ajustements peuvent réduire considérablement cette consommation. Voici quelques conseils pratiques pour optimiser vos usages et consommer de manière plus responsable.
Limiter la consommation d’eau chaude
L’eau chaude représente une part non négligeable de la consommation énergétique dans un foyer, environ 11 %, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Cela équivaut à une dépense de près de 296 € par an. Ainsi, la réduction de cette consommation permet de réaliser des économies tout en préservant l’environnement.
L’une des premières actions à entreprendre est l’installation de robinets thermostatiques dans la cuisine et la salle de bain. Ces dispositifs permettent de réguler précisément la température de l’eau, évitant ainsi une surconsommation liée au chauffage de l’eau.
Par ailleurs, il est essentiel de bien entretenir ses équipements. Les chaudières à gaz, à fioul ou à bois doivent être révisées chaque année pour assurer un fonctionnement optimal, tandis que les chauffe-eau électriques nécessitent un détartrage régulier tous les deux à trois ans.
Réduire la température du chauffe-eau entre 50 et 55 °C, comme recommandé par l’Ademe, permet d’éviter la surconsommation tout en éliminant les risques de prolifération bactérienne.
Enfin, une couverture isolante pour le chauffe-eau ou les tuyaux peut également permettre de réaliser des économies d’énergie, en réduisant les pertes de chaleur.
Réduire la consommation des appareils en veille
La consommation des appareils en veille, souvent appelée « consommation fantôme« , peut représenter jusqu’à 15 % de la facture d’électricité d’un foyer. Pourtant, des gestes simples peuvent aider à limiter ces dépenses inutiles.
Les appareils électriques en veille consomment de l’énergie de façon continue, même lorsqu’ils sont éteints. Des appareils comme les téléviseurs, ordinateurs ou machines à café sont souvent en cause. Pour éviter ces consommations fantômes, il est conseillé d’investir dans des prises coupe-veille, qui coupent automatiquement l’alimentation des appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
Une autre astuce consiste à utiliser des multiprises avec interrupteur, permettant d’éteindre simultanément plusieurs appareils connectés.
Il est également judicieux de débrancher les chargeurs de téléphone et autres appareils une fois qu’ils sont rechargés, car ils continuent de consommer de l’énergie s’ils restent branchés.
Optimiser l’utilisation des réfrigérateurs et congélateurs
Les appareils de réfrigération représentent environ 20 % de la consommation d’électricité spécifique dans un foyer. Leur bon usage et un entretien régulier peuvent permettre de réduire cette consommation. Il est important de placer les réfrigérateurs et congélateurs loin des sources de chaleur comme les fours, radiateurs ou fenêtres, afin de ne pas les forcer à consommer davantage pour maintenir une température froide.
Une bonne gestion des températures internes est également cruciale : régler le réfrigérateur entre 4 °C et 5 °C et le congélateur à -18 °C permet d’économiser de l’énergie. Chaque degré supplémentaire en dessous de ces seuils entraîne une augmentation significative de la consommation.
Penser à dégivrer régulièrement ces appareils est aussi essentiel, car une couche de givre de plus de 3 mm peut entraîner une surconsommation de 30 %.
Enfin, limiter l’ouverture des portes permet de conserver le froid à l’intérieur et d’éviter la formation de givre.
Adopter des pratiques culinaires économes en énergie
La cuisson des aliments est un autre domaine où des économies d’énergie peuvent être réalisées.
Un geste aussi simple que mettre un couvercle sur une casserole permet d’économiser jusqu’à 25 % d’énergie en conservant mieux la chaleur. Si vous utilisez des plaques électriques, il est conseillé de les éteindre quelques minutes avant la fin de la cuisson, car elles conservent longtemps la chaleur. Pour les plaques à induction, qui consomment environ 22 % d’énergie en moins que les plaques vitrocéramiques, l’économie se fait surtout par leur capacité à chauffer rapidement les aliments.
L’utilisation d’appareils comme l’autocuiseur est particulièrement efficace, car il permet de cuire quatre à six fois plus vite qu’une casserole classique. Pour le four, il est préférable de vérifier l’étanchéité des joints pour éviter des déperditions de chaleur, qui peuvent entraîner une surconsommation de 30 %. D’autre part, les fours à chaleur tournante permettent une cuisson plus rapide et uniforme, réduisant ainsi la consommation d’énergie.
Octobre 2024
UFC-Que Choisir Marseille et Alpes-Maritimes
Épisodes méditerranéens et inondations : comment faire valoir vos droits face à votre assureur ?
Depuis plusieurs semaines, les départements des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes sont régulièrement frappés par de fortes pluies, entraînant de nombreuses inondations y compris dans de grandes agglomérations urbaines comme Marseille ou Mandelieu-la-Napoule.
De nombreuses habitations, infrastructures et routes ont été sinistrées. Les inondations peuvent causer des dégâts importants et créer une situation de stress pour les victimes. Face à ces événements, il est crucial de réagir rapidement et méthodiquement pour obtenir une indemnisation adéquate.
L’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes vous propose ainsi de revenir sur les astuces et conseils pratiques pour bien déclarer son sinistre habitation, surveiller le traitement du dossier et faire face à un éventuel refus de prise en charge.
Les principales garanties du contrat d’assurance habitation.
Les inondations peuvent entraîner des dégâts matériels considérables, mais heureusement, l’assurance habitation offre plusieurs garanties pour vous en protéger efficacement. Voici un aperçu des principales protections à connaître.
La Garantie Catastrophe Naturelle
Cette garantie, incluse dans tous les contrats d’assurance habitation, couvre les dommages liés aux inondations. Cependant, son activation dépend de la publication d’un arrêté ministériel portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans votre commune.
Une fois cet arrêté publié au Journal Officiel, vous disposez de 30 jours pour déclarer votre sinistre à votre assureur. Si l’inondation est de faible ampleur et touche peu de foyers, il se peut que cet arrêté ne soit pas publié. Dans ce cas, il est recommandé d’explorer d’autres garanties pour une couverture immédiate.
La Garantie Dégât des Eaux
Bien que facultative, la garantie dégât des eaux est fréquemment incluse dans les contrats d’assurance habitation. Elle couvre généralement les dommages causés à l’intérieur de votre logement par des fuites ou des infiltrations d’eau. Cependant, certaines exclusions courantes, comme les toitures, portes, fenêtres ou encore les débordements extérieurs (cours d’eau, fosses septiques), peuvent limiter sa portée. Il est donc essentiel de bien lire les conditions de votre contrat pour vérifier si votre situation spécifique est protégée, et si des garanties complémentaires sont nécessaires pour une couverture complète.
La Garantie Inondation et Événements Climatiques
Pour les sinistres causés par des inondations de grande ampleur, cette garantie peut être activée sans attendre la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Elle couvre les dommages provoqués par des intempéries affectant une zone étendue, avec des dégâts survenus dans les 24 à 72 heures suivant l’événement. Elle constitue une solution précieuse, notamment lorsque la procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle est en cours ou incertaine. Attention toutefois, le contrat doit prévoir expressément la nature de l’événement et les conditions qui le caractérisent.
Comment bien déclarer son sinistre ?
Dès que vous constatez les premiers dégâts causés par une inondation, il est impératif de réagir rapidement en contactant votre assureur habitation.
Vous devez déclarer le sinistre à votre compagnie d’assurance dans un délai de 5 jours ouvrés suivant l’évènement. La déclaration peut se faire par courrier recommandé avec accusé de réception, mais aussi par téléphone, email, ou via l’espace client de votre assureur en ligne. Il est conseillé de conserver une trace écrite de cette démarche.
Nous vous invitons à constituer un dossier précis en joignant à votre déclaration une description exhaustive des dommages, accompagnée de preuves photographiques ou vidéos. Il est aussi recommandé de faire une liste des biens endommagés, accompagnée des factures ou tout autre justificatif de valeur. Si vous n’avez plus les factures, vous pouvez fournir des photos d’usage régulier ou de possession des biens : afin de prévenir tout problème, nous vous recommandons de ranger l’ensemble des factures dans un endroit à l’abri de l’humidité et des inondations ainsi qu’à effectuer une copie numérique entreposée sur un disque dur externe ou un cloud.
À moins qu’il ne s’agisse de mesures d’urgence pour sécuriser les lieux (comme la fermeture des portes ou la protection des biens pour éviter une aggravation des dégâts), il est essentiel de ne pas engager de réparations avant le passage de l’expert. Cela pourrait entraîner une réduction ou un refus de l’indemnisation.
Surveiller le traitement de son sinistre
Une fois le sinistre déclaré, il est important de suivre attentivement le processus d’indemnisation et de contrôler les actions effectuées par l’assureur :
-
Vérifiez la nomination d’un expert : Votre assureur enverra un expert pour évaluer les dommages. Assurez-vous de connaître la date de cette visite et préparez bien l’expertise. Soyez présent lors de la visite pour accompagner l’expert dans l’évaluation de tous les dommages et fournir les éléments de preuve nécessaires.
-
Conservez toutes les communications écrites : Tout échange avec votre assureur ou l’expert doit être conservé. Si vous recevez une proposition d’indemnisation ou des demandes de documents supplémentaires, répondez dans les délais impartis et veillez à conserver une copie de vos réponses.
-
Relancez votre assureur si nécessaire : Si vous constatez un retard ou une absence de réponse, n’hésitez pas à relancer par écrit avec l’envoi d’un courrier recommandé avec avis de réception. Un manque de réponse de la part de votre assureur pourrait prolonger inutilement le traitement de votre dossier. Sachez également qu’un assureur dispose d’un délai de 8 semaines pour répondre à une réclamation.
Que faire si l’assureur refuse la prise en charge ?
Malheureusement, il arrive que certaines demandes d’indemnisation soient refusées par les assureurs ou que certaines victimes soient en désaccord avec l’évaluation des dommages faite par l’expert envoyé par l’assureur. Si cela vous arrive, voici les étapes à suivre :
-
Vérifiez les motifs du refus : L’assureur doit justifier son refus par écrit. Vérifiez attentivement si le refus est fondé sur une clause spécifique de votre contrat ou s’il y a une contestation sur l’origine des dommages.
-
Demandez une contre-expertise : Si vous estimez que le rapport d’expertise est incorrect, vous pouvez demander une contre-expertise à vos frais. Dans ce cas, il est possible de demander une expertise amiable contradictoire, un processus où chaque partie désigne son propre expert pour établir une évaluation commune des dégâts. Cette démarche, bien que souvent nécessaire pour obtenir une indemnisation juste, peut entraîner des frais non négligeables.
Toutefois, si vous avez souscrit à une assurance protection juridique, les coûts de cette expertise peuvent être partiellement ou totalement pris en charge. Il est recommandé de choisir cette assurance protection juridique auprès d’un assureur indépendant de celui qui gère votre assurance habitation, afin d’éviter tout refus de prise en charge. Pour bien la choisir, privilégiez un contrat offrant une couverture large des litiges, incluant les sinistres et les conflits liés à l’immobilier, tout en vérifiant les plafonds de prise en charge et les exclusions éventuelles.
Bon à savoir : Parfois, la réglementation impose la remise d’office du rapport d’expertise (notamment pour les sinistres automobile ou dommages-ouvrage). Lorsque ce n’est pas le cas (notamment pour les multirisques assurance habitation), il convient alors de se référer à votre contrat d’assurance. Sachez néanmoins que les obligations déontologiques de votre assureur vous permettent d’exiger la communication du rapport d’expertise (avis du comité consultatif du secteur financier sur la communication à l’assuré du rapport d’expertise après sinistre, 23 novembre 2005).
-
Sollicitez l’assistance d’une association de consommateurs : à l’UFC-Que Choisir, nous traitons régulièrement des dossiers de sinistres et nous intervenons au nom des assurés pour défendre les droits et exiger l’application des garanties contractuelles.
-
Sollicitez le médiateur de l’assurance : En cas de litige, vous pouvez également contacter le médiateur de l’assurance, une instance gratuite qui peut aider à régler les différends entre vous et votre assureur. Ce recours doit être utilisé si vous avez épuisé toutes les démarches amiables auprès de l’assureur sans succès.
-
Envisagez une action en justice : En dernier recours, vous pouvez engager une procédure judiciaire si vous estimez que l’assureur n’a pas respecté ses obligations contractuelles.
Que vérifier en amont dans son contrat d’assurance habitation ?
Pour éviter de mauvaises surprises en cas d’inondation, il est recommandé de bien connaître les détails de votre contrat d’assurance avant qu’un sinistre ne survienne. Voici les points essentiels à vérifier :
-
La couverture des risques naturels : Assurez-vous que votre contrat couvre bien les inondations. En France, les contrats d’assurance habitation incluent une garantie « catastrophes naturelles », mais cette garantie ne s’applique que si un arrêté interministériel reconnaît l’état de catastrophe naturelle dans votre commune. Vérifiez alors la possibilité d’être couvert par une autre garantie (ex: Garantie évènement climatique).
-
Le plafond d’indemnisation et la franchise : Les contrats d’assurance comportent souvent des plafonds de remboursement pour certains types de sinistres, ainsi que des franchises (montant restant à la charge de l’assuré). Vérifiez bien ces montants pour savoir à quoi vous attendre en cas de sinistre.
-
Les exclusions de garantie : Certaines situations peuvent ne pas être couvertes, comme les dégâts liés à un manque d’entretien ou à une installation non conforme. Lisez attentivement ces clauses d’exclusion pour éviter des déconvenues.
-
Les délais de déclaration et d’indemnisation : Familiarisez-vous avec les délais prévus pour la déclaration d’un sinistre et l’indemnisation. Cela vous permettra de mieux gérer la situation en cas de sinistre.
Conclusion
Face à un sinistre d’inondation, les victimes doivent adopter une démarche méthodique et rigoureuse pour garantir une prise en charge adéquate par leur assurance. Une déclaration rapide, la conservation de preuves solides, et la vigilance lors du suivi du dossier sont essentielles. En cas de litige, contactez l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes pour obtenir de l’aide. Il vous est aussi possible de vous tourner vers le Médiateur de l’Assurance ou de contester les décisions via une contre-expertise. Par ailleurs, vérifier en amont les conditions de son contrat d’assurance permet d’éviter des surprises désagréables.
Octobre 2024
UFC-Que Choisir Marseille et Alpes-Maritimes
Épisodes méditerranéens et inondations : comment faire valoir vos droits face à votre assureur ?
Depuis plusieurs semaines, les départements des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes sont régulièrement frappés par de fortes pluies, entraînant de nombreuses inondations y compris dans de grandes agglomérations urbaines comme Marseille ou Mandelieu-la-Napoule.
De nombreuses habitations, infrastructures et routes ont été sinistrées. Les inondations peuvent causer des dégâts importants et créer une situation de stress pour les victimes. Face à ces événements, il est crucial de réagir rapidement et méthodiquement pour obtenir une indemnisation adéquate.
L’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes vous propose ainsi de revenir sur les astuces et conseils pratiques pour bien déclarer son sinistre habitation, surveiller le traitement du dossier et faire face à un éventuel refus de prise en charge.
Les principales garanties du contrat d’assurance habitation.
Les inondations peuvent entraîner des dégâts matériels considérables, mais heureusement, l’assurance habitation offre plusieurs garanties pour vous en protéger efficacement. Voici un aperçu des principales protections à connaître.
La Garantie Catastrophe Naturelle
Cette garantie, incluse dans tous les contrats d’assurance habitation, couvre les dommages liés aux inondations. Cependant, son activation dépend de la publication d’un arrêté ministériel portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans votre commune.
Une fois cet arrêté publié au Journal Officiel, vous disposez de 30 jours pour déclarer votre sinistre à votre assureur. Si l’inondation est de faible ampleur et touche peu de foyers, il se peut que cet arrêté ne soit pas publié. Dans ce cas, il est recommandé d’explorer d’autres garanties pour une couverture immédiate.
La Garantie Dégât des Eaux
Bien que facultative, la garantie dégât des eaux est fréquemment incluse dans les contrats d’assurance habitation. Elle couvre généralement les dommages causés à l’intérieur de votre logement par des fuites ou des infiltrations d’eau. Cependant, certaines exclusions courantes, comme les toitures, portes, fenêtres ou encore les débordements extérieurs (cours d’eau, fosses septiques), peuvent limiter sa portée. Il est donc essentiel de bien lire les conditions de votre contrat pour vérifier si votre situation spécifique est protégée, et si des garanties complémentaires sont nécessaires pour une couverture complète.
La Garantie Inondation et Événements Climatiques
Pour les sinistres causés par des inondations de grande ampleur, cette garantie peut être activée sans attendre la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Elle couvre les dommages provoqués par des intempéries affectant une zone étendue, avec des dégâts survenus dans les 24 à 72 heures suivant l’événement. Elle constitue une solution précieuse, notamment lorsque la procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle est en cours ou incertaine. Attention toutefois, le contrat doit prévoir expressément la nature de l’événement et les conditions qui le caractérisent.
Comment bien déclarer son sinistre ?
Dès que vous constatez les premiers dégâts causés par une inondation, il est impératif de réagir rapidement en contactant votre assureur habitation.
Vous devez déclarer le sinistre à votre compagnie d’assurance dans un délai de 5 jours ouvrés suivant l’évènement. La déclaration peut se faire par courrier recommandé avec accusé de réception, mais aussi par téléphone, email, ou via l’espace client de votre assureur en ligne. Il est conseillé de conserver une trace écrite de cette démarche.
Nous vous invitons à constituer un dossier précis en joignant à votre déclaration une description exhaustive des dommages, accompagnée de preuves photographiques ou vidéos. Il est aussi recommandé de faire une liste des biens endommagés, accompagnée des factures ou tout autre justificatif de valeur. Si vous n’avez plus les factures, vous pouvez fournir des photos d’usage régulier ou de possession des biens : afin de prévenir tout problème, nous vous recommandons de ranger l’ensemble des factures dans un endroit à l’abri de l’humidité et des inondations ainsi qu’à effectuer une copie numérique entreposée sur un disque dur externe ou un cloud.
À moins qu’il ne s’agisse de mesures d’urgence pour sécuriser les lieux (comme la fermeture des portes ou la protection des biens pour éviter une aggravation des dégâts), il est essentiel de ne pas engager de réparations avant le passage de l’expert. Cela pourrait entraîner une réduction ou un refus de l’indemnisation.
Surveiller le traitement de son sinistre
Une fois le sinistre déclaré, il est important de suivre attentivement le processus d’indemnisation et de contrôler les actions effectuées par l’assureur :
-
Vérifiez la nomination d’un expert : Votre assureur enverra un expert pour évaluer les dommages. Assurez-vous de connaître la date de cette visite et préparez bien l’expertise. Soyez présent lors de la visite pour accompagner l’expert dans l’évaluation de tous les dommages et fournir les éléments de preuve nécessaires.
-
Conservez toutes les communications écrites : Tout échange avec votre assureur ou l’expert doit être conservé. Si vous recevez une proposition d’indemnisation ou des demandes de documents supplémentaires, répondez dans les délais impartis et veillez à conserver une copie de vos réponses.
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Relancez votre assureur si nécessaire : Si vous constatez un retard ou une absence de réponse, n’hésitez pas à relancer par écrit avec l’envoi d’un courrier recommandé avec avis de réception. Un manque de réponse de la part de votre assureur pourrait prolonger inutilement le traitement de votre dossier. Sachez également qu’un assureur dispose d’un délai de 8 semaines pour répondre à une réclamation.
Que faire si l’assureur refuse la prise en charge ?
Malheureusement, il arrive que certaines demandes d’indemnisation soient refusées par les assureurs ou que certaines victimes soient en désaccord avec l’évaluation des dommages faite par l’expert envoyé par l’assureur. Si cela vous arrive, voici les étapes à suivre :
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Vérifiez les motifs du refus : L’assureur doit justifier son refus par écrit. Vérifiez attentivement si le refus est fondé sur une clause spécifique de votre contrat ou s’il y a une contestation sur l’origine des dommages.
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Demandez une contre-expertise : Si vous estimez que le rapport d’expertise est incorrect, vous pouvez demander une contre-expertise à vos frais. Dans ce cas, il est possible de demander une expertise amiable contradictoire, un processus où chaque partie désigne son propre expert pour établir une évaluation commune des dégâts. Cette démarche, bien que souvent nécessaire pour obtenir une indemnisation juste, peut entraîner des frais non négligeables.
Toutefois, si vous avez souscrit à une assurance protection juridique, les coûts de cette expertise peuvent être partiellement ou totalement pris en charge. Il est recommandé de choisir cette assurance protection juridique auprès d’un assureur indépendant de celui qui gère votre assurance habitation, afin d’éviter tout refus de prise en charge. Pour bien la choisir, privilégiez un contrat offrant une couverture large des litiges, incluant les sinistres et les conflits liés à l’immobilier, tout en vérifiant les plafonds de prise en charge et les exclusions éventuelles.
Bon à savoir : Parfois, la réglementation impose la remise d’office du rapport d’expertise (notamment pour les sinistres automobile ou dommages-ouvrage). Lorsque ce n’est pas le cas (notamment pour les multirisques assurance habitation), il convient alors de se référer à votre contrat d’assurance. Sachez néanmoins que les obligations déontologiques de votre assureur vous permettent d’exiger la communication du rapport d’expertise (avis du comité consultatif du secteur financier sur la communication à l’assuré du rapport d’expertise après sinistre, 23 novembre 2005).
-
Sollicitez l’assistance d’une association de consommateurs : à l’UFC-Que Choisir, nous traitons régulièrement des dossiers de sinistres et nous intervenons au nom des assurés pour défendre les droits et exiger l’application des garanties contractuelles.
-
Sollicitez le médiateur de l’assurance : En cas de litige, vous pouvez également contacter le médiateur de l’assurance, une instance gratuite qui peut aider à régler les différends entre vous et votre assureur. Ce recours doit être utilisé si vous avez épuisé toutes les démarches amiables auprès de l’assureur sans succès.
-
Envisagez une action en justice : En dernier recours, vous pouvez engager une procédure judiciaire si vous estimez que l’assureur n’a pas respecté ses obligations contractuelles.
Que vérifier en amont dans son contrat d’assurance habitation ?
Pour éviter de mauvaises surprises en cas d’inondation, il est recommandé de bien connaître les détails de votre contrat d’assurance avant qu’un sinistre ne survienne. Voici les points essentiels à vérifier :
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La couverture des risques naturels : Assurez-vous que votre contrat couvre bien les inondations. En France, les contrats d’assurance habitation incluent une garantie « catastrophes naturelles », mais cette garantie ne s’applique que si un arrêté interministériel reconnaît l’état de catastrophe naturelle dans votre commune. Vérifiez alors la possibilité d’être couvert par une autre garantie (ex: Garantie évènement climatique).
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Le plafond d’indemnisation et la franchise : Les contrats d’assurance comportent souvent des plafonds de remboursement pour certains types de sinistres, ainsi que des franchises (montant restant à la charge de l’assuré). Vérifiez bien ces montants pour savoir à quoi vous attendre en cas de sinistre.
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Les exclusions de garantie : Certaines situations peuvent ne pas être couvertes, comme les dégâts liés à un manque d’entretien ou à une installation non conforme. Lisez attentivement ces clauses d’exclusion pour éviter des déconvenues.
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Les délais de déclaration et d’indemnisation : Familiarisez-vous avec les délais prévus pour la déclaration d’un sinistre et l’indemnisation. Cela vous permettra de mieux gérer la situation en cas de sinistre.
Conclusion
Face à un sinistre d’inondation, les victimes doivent adopter une démarche méthodique et rigoureuse pour garantir une prise en charge adéquate par leur assurance. Une déclaration rapide, la conservation de preuves solides, et la vigilance lors du suivi du dossier sont essentielles. En cas de litige, contactez l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes pour obtenir de l’aide. Il vous est aussi possible de vous tourner vers le Médiateur de l’Assurance ou de contester les décisions via une contre-expertise. Par ailleurs, vérifier en amont les conditions de son contrat d’assurance permet d’éviter des surprises désagréables.
Octobre 2024
UFC-Que Choisir Marseille et Alpes-Maritimes
La lutte contre le spoofing téléphonique s’intensifie en France
À compter du 1er octobre 2024, une nouvelle étape majeure dans la lutte contre les appels frauduleux entre en vigueur. Les opérateurs téléphoniques français doivent désormais bloquer automatiquement les appels dont le numéro ne peut être authentifié, dans le cadre de la loi Naegelen, adoptée en 2020. Ce dispositif vise principalement à lutter contre l’usurpation de numéros de téléphone, aussi appelée caller ID spoofing, une méthode couramment utilisée par les escrocs pour se faire passer pour des conseillers bancaires et tromper les particuliers.
Qu’est-ce que le spoofing ?
Le spoofing est une technique utilisée par les fraudeurs leur permettant d’afficher un numéro de téléphone différent de celui qu’ils utilisent réellement pour appeler. Cette technique, très prisée pour l’arnaque au faux conseiller bancaire, repose sur la capacité des escrocs à se faire passer pour une institution de confiance en usurpant l’identité d’un numéro fiable. Par exemple, un fraudeur peut faire croire à sa victime qu’il appelle depuis une banque ou une administration, alors qu’il n’en est rien. L’objectif : obtenir des informations sensibles telles que des identifiants bancaires ou inciter la victime à effectuer des opérations frauduleuses.
Les nouvelles obligations des opérateurs téléphoniques
La loi Naegelen impose désormais aux opérateurs téléphoniques de vérifier l’authenticité des numéros d’appel et de couper ceux qui ne peuvent être validés. Ce Mécanisme d’Authentification des Numéros (MAN) est en place depuis le 1er juin 2024, et son application à grande échelle a débuté le 1er octobre. L’enjeu est de bloquer les appels frauduleux avant même qu’ils ne puissent atteindre leur cible.
Cette mesure devrait permettre de réduire les arnaques bancaires, dont les fraudes par manipulation ont représenté un coût de 379 millions d’euros en 2023, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Bien que ces fraudes incluent d’autres techniques (phishing, spam, etc.), le spoofing téléphonique reste l’un des outils préférés des escrocs.
Une mise en œuvre progressive
Toutefois, cette nouvelle mesure ne concerne pour l’instant que les appels émis vers ou depuis des lignes fixes. Bien que la majorité des fraudes soient dirigées vers les téléphones portables, la Banque de France estime que les numéros fixes sont plus couramment usurpés.
Dans cette phase initiale, les appels vers les mobiles ne sont pas encore pleinement concernés par ce dispositif, mais des extensions à d’autres réseaux (mobiles, réseaux d’entreprise) sont prévues pour les prochaines étapes.
Un dispositif perfectible mais prometteur
Le MAN représente une avancée significative dans la protection des consommateurs contre les escroqueries téléphoniques, mais il ne constitue pas une solution complète. En effet, si le système d’authentification permet d’intercepter les appels frauduleux, il ne peut rien contre d’autres méthodes d’arnaques, comme les ping calls (appels en absence incitant à rappeler un numéro surtaxé), le phishing par SMS, ou encore les spams.
Pour cette raison, les autorités recommandent aux particuliers de rester vigilants. Ne jamais partager d’informations bancaires par téléphone, même en cas de doute sur l’identité de l’appelant, et éviter de réaliser des opérations financières sous pression sont des précautions essentielles. Il vaut mieux prendre le temps de vérifier l’authenticité d’un appel en contactant directement l’institution concernée.
Conclusion : une protection renforcée mais une vigilance nécessaire
La loi Naegelen, avec son mécanisme d’authentification des numéros, marque un tournant dans la lutte contre les arnaques téléphoniques en France. Si ce dispositif promet de réduire le nombre de fraudes, il ne faut pas baisser la garde. Le spoofing, bien que limité, persistera encore un moment, et les escrocs trouveront probablement d’autres moyens pour tenter de tromper leurs victimes. En attendant, la prudence reste de mise, notamment face aux appels et SMS suspects.
UFC-Que Choisir de Marseille & des Alpes-Maritimes
Octobre 2024
La lutte contre le spoofing téléphonique s’intensifie en France
À compter du 1er octobre 2024, une nouvelle étape majeure dans la lutte contre les appels frauduleux entre en vigueur. Les opérateurs téléphoniques français doivent désormais bloquer automatiquement les appels dont le numéro ne peut être authentifié, dans le cadre de la loi Naegelen, adoptée en 2020. Ce dispositif vise principalement à lutter contre l’usurpation de numéros de téléphone, aussi appelée caller ID spoofing, une méthode couramment utilisée par les escrocs pour se faire passer pour des conseillers bancaires et tromper les particuliers.
Qu’est-ce que le spoofing ?
Le spoofing est une technique utilisée par les fraudeurs leur permettant d’afficher un numéro de téléphone différent de celui qu’ils utilisent réellement pour appeler. Cette technique, très prisée pour l’arnaque au faux conseiller bancaire, repose sur la capacité des escrocs à se faire passer pour une institution de confiance en usurpant l’identité d’un numéro fiable. Par exemple, un fraudeur peut faire croire à sa victime qu’il appelle depuis une banque ou une administration, alors qu’il n’en est rien. L’objectif : obtenir des informations sensibles telles que des identifiants bancaires ou inciter la victime à effectuer des opérations frauduleuses.
Les nouvelles obligations des opérateurs téléphoniques
La loi Naegelen impose désormais aux opérateurs téléphoniques de vérifier l’authenticité des numéros d’appel et de couper ceux qui ne peuvent être validés. Ce Mécanisme d’Authentification des Numéros (MAN) est en place depuis le 1er juin 2024, et son application à grande échelle a débuté le 1er octobre. L’enjeu est de bloquer les appels frauduleux avant même qu’ils ne puissent atteindre leur cible.
Cette mesure devrait permettre de réduire les arnaques bancaires, dont les fraudes par manipulation ont représenté un coût de 379 millions d’euros en 2023, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Bien que ces fraudes incluent d’autres techniques (phishing, spam, etc.), le spoofing téléphonique reste l’un des outils préférés des escrocs.
Une mise en œuvre progressive
Toutefois, cette nouvelle mesure ne concerne pour l’instant que les appels émis vers ou depuis des lignes fixes. Bien que la majorité des fraudes soient dirigées vers les téléphones portables, la Banque de France estime que les numéros fixes sont plus couramment usurpés.
Dans cette phase initiale, les appels vers les mobiles ne sont pas encore pleinement concernés par ce dispositif, mais des extensions à d’autres réseaux (mobiles, réseaux d’entreprise) sont prévues pour les prochaines étapes.
Un dispositif perfectible mais prometteur
Le MAN représente une avancée significative dans la protection des consommateurs contre les escroqueries téléphoniques, mais il ne constitue pas une solution complète. En effet, si le système d’authentification permet d’intercepter les appels frauduleux, il ne peut rien contre d’autres méthodes d’arnaques, comme les ping calls (appels en absence incitant à rappeler un numéro surtaxé), le phishing par SMS, ou encore les spams.
Pour cette raison, les autorités recommandent aux particuliers de rester vigilants. Ne jamais partager d’informations bancaires par téléphone, même en cas de doute sur l’identité de l’appelant, et éviter de réaliser des opérations financières sous pression sont des précautions essentielles. Il vaut mieux prendre le temps de vérifier l’authenticité d’un appel en contactant directement l’institution concernée.
Conclusion : une protection renforcée mais une vigilance nécessaire
La loi Naegelen, avec son mécanisme d’authentification des numéros, marque un tournant dans la lutte contre les arnaques téléphoniques en France. Si ce dispositif promet de réduire le nombre de fraudes, il ne faut pas baisser la garde. Le spoofing, bien que limité, persistera encore un moment, et les escrocs trouveront probablement d’autres moyens pour tenter de tromper leurs victimes. En attendant, la prudence reste de mise, notamment face aux appels et SMS suspects.
UFC-Que Choisir de Marseille & des Alpes-Maritimes
Octobre 2024