FREE, SFR, Boulanger… Comment réagir après le piratage et la fuite de ses données personnelles ?
Avec l’explosion du numérique, les fuites de données personnelles ne cessent de se multiplier, affectant entreprises et particuliers à une échelle inquiétante. Ces dernières semaines, des géants comme Free, SFR, Auchan ou Boulanger ont été victimes de piratages massifs, exposant des millions d’informations personnelles : identités des clients, adresses e-mails, numéros de téléphone et parfois même les références du compte bancaire ou IBAN.
Ces incidents mettent en lumière l’urgence de renforcer la cybersécurité, puisqu’à l’heure où le numérique occupe une place centrale dans nos vies, une simple fuite de données peut rapidement se transformer en une menace importante.
Les violations de données personnelles peuvent prendre diverses formes : fuites, vols ou pertes d’informations sensibles, qu’elles soient accidentelles ou le résultat d’une cyberattaque. Une fois exposées, ces données sont souvent revendues sur des plateformes illégales ou combinées à d’autres informations piratées pour orchestrer des attaques ciblées.
Quels sont les risques concrets ?
Les fuites de données à caractère personnel, souvent perçues comme de simples incidents techniques, peuvent en réalité engendrer des conséquences graves et durables, touchant à la fois la sécurité financière, la vie privée et l’intégrité numérique des victimes.
L’une des conséquences importante d’une fuite de données personnelles est l’atteinte à la sécurité financière des victimes. Lorsque des informations bancaires sensibles, telles qu’un IBAN, sont dérobées, les cybercriminels peuvent en tirer profit de plusieurs manières. Si donner son RIB, contenant l’IBAN, n’est pas risqué en soi — car un prélèvement nécessite normalement une autorisation signée (SEPA) — des fraudeurs peuvent néanmoins contourner cette sécurité en se faisant passer pour des entreprises légitimes et en falsifiant des autorisations pour prélever illégalement de l’argent ou souscrire à des abonnements à l’insu de la victime.
Les fuites de données personnelles exposent également les victimes à des risques élevés d’hameçonnage et d’usurpation d’identité. Le phishing, ou hameçonnage, est l’une des techniques les plus couramment utilisées par les cybercriminels. Grâce aux informations dérobées, ils sont en mesure de créer des messages frauduleux particulièrement convaincants, imitant des institutions légitimes telles que des banques, des services publics ou des plateformes en ligne. Ces messages incitent les victimes à fournir d’autres données sensibles, à valider des transactions frauduleuses ou à cliquer sur des liens infectés pour voler des identifiants de connexion. Les données peuvent également servir à orchestrer des escroqueries ciblées, où les cybercriminels, se faisant passer pour des conseillers bancaires, des fournisseurs de services ou même des proches, manipulent la victime pour détourner des fonds ou accéder à d’autres comptes sensibles.
Parallèlement, les informations personnelles telles que les noms, adresses, numéros de téléphone ou encore des pièces d’identité peuvent être exploitées pour usurper l’identité des victimes. Les cybercriminels peuvent ainsi créer de faux profils sur les réseaux sociaux, ouvrir des comptes bancaires à leur nom, souscrire à des crédits, ou effectuer d’autres démarches frauduleuses, entraînant des conséquences financières et administratives lourdes pour les personnes touchées.
Comment savoir si vos données ont été compromises ?
Détecter une fuite de données personnelles n’est pas toujours évident, mais certains signes révélateurs peuvent indiquer que vos informations ont été compromises. Le premier indicateur est la réception d’une notification officielle de l’entreprise ou du service concerné, confirmant que vos données ont été exposées. Conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), les entreprises victimes d’une violation de données sont tenues d’informer rapidement les personnes touchées, en précisant la nature des informations divulguées et les mesures mises en place pour limiter les risques.
Outre cette notification, vous pourriez également remarquer des activités suspectes sur vos comptes en ligne, telles que des tentatives de connexion inconnues, des modifications non autorisées de vos informations personnelles, ou des notifications inhabituelles. Ces indices doivent immédiatement vous alerter. Sur le plan financier, des prélèvements ou transactions non autorisés sur vos comptes bancaires sont des signes critiques d’une compromission de vos données sensibles, notamment vos coordonnées bancaires ou IBAN.
Comment réagir et se protéger en cas de fuite de données ?
Si vous découvrez que vos données personnelles ont été compromises, il est crucial de réagir rapidement pour limiter les dégâts et renforcer la sécurité de vos informations.
La première étape consiste à sécuriser vos comptes en ligne. Changez immédiatement les mots de passe des comptes concernés en optant pour des combinaisons complexes, uniques et difficiles à deviner, composées de chiffres, de lettres en majuscules et minuscules, ainsi que de caractères spéciaux. Pour une protection supplémentaire, activez la double authentification (2FA), qui ajoutera une couche de sécurité en exigeant une validation supplémentaire lors de la connexion.
En parallèle, surveillez vos comptes bancaires de près. Examinez régulièrement vos relevés pour repérer d’éventuelles transactions suspectes ou des prélèvements inconnus. Si vous détectez une activité frauduleuse ou une opération non-autorisée, contactez votre banque pour en demander le remboursement et exigez, si nécessaire, l’annulation de l’autorisation de prélèvement correspondante, en vous appuyant sur les dispositions de l’article L.133-24 du Code monétaire et financier.
Il est également essentiel de déclarer les abus liés à la fuite de vos données. Si vous êtes victime de tentatives de phishing, de messages frauduleux ou de publications abusives de vos informations personnelles sur Internet, signalez-les sur le site cybermalveillance.gouv.fr, une plateforme dédiée à l’accompagnement des victimes de cybermalveillance.
Si vous constatez une négligence dans la gestion de vos données personnelles, vous pouvez également déposer une plainte auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), l’autorité chargée de veiller au respect des règles de protection des données. De plus, vous pouvez exercer vos droits, notamment celui de demander la suppression ou la rectification des informations compromises auprès de l’organisme responsable de la fuite. Ce droit vous permet de reprendre le contrôle sur vos données et de minimiser les risques futurs liés à cette compromission.
Vous souhaitez en savoir plus sur vos droits en matière de protection de données et bénéficier d’une aide gratuite pour les faire valoir ? Rendez-vous sur le site https://www.jenesuispasunedata.fr/ créé et financé par le fonds de dotation de l’UFC-Que Choisir.
Prévention : mieux vaut prévenir que guérir !
Face à la montée en puissance des cyberattaques et des fuites de données personnelles, adopter des réflexes de cybersécurité est devenu essentiel pour minimiser les risques et protéger sa vie numérique. La première étape consiste à réduire votre empreinte numérique. Partagez uniquement les informations strictement nécessaires lors de vos inscriptions sur des sites ou des services en ligne. Chaque donnée divulguée représente une opportunité pour les cybercriminels. De plus, supprimez régulièrement les comptes inutilisés que vous n’utilisez plus : chaque compte dormant est une porte d’entrée potentielle pour les pirates. Enfin, exercez vos droits auprès des entreprises pour limiter la conservation de vos données personnelles, en demandant leur suppression ou leur rectification si nécessaire.
Il est également crucial de protéger vos informations sensibles. Lors de vos achats en ligne, évitez d’enregistrer vos coordonnées bancaires sur les sites marchands. Privilégiez l’utilisation de cartes bancaires virtuelles ou de systèmes de paiement sécurisés pour limiter les risques en cas de fuite de données. Par ailleurs, assurez-vous que vos appareils sont bien protégés : mettez régulièrement à jour vos logiciels et systèmes d’exploitation pour combler les failles de sécurité exploitées par les hackers et installez un antivirus fiable. Pensez également à sauvegarder vos données importantes sur des supports sécurisés, tels que des disques durs externes ou des solutions de stockage cloud sécurisées.
La cybersécurité ne doit pas être une affaire individuelle : sensibilisez votre entourage. Informez vos proches des dangers des cyberattaques, expliquez-leur comment reconnaître les tentatives de phishing et encouragez-les à adopter des bonnes pratiques de sécurité. Une meilleure vigilance collective contribue à renforcer la sécurité globale de notre environnement numérique.
Les fuites de données personnelles sont désormais une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés. Mais en combinant compréhension des risques, réactivité en cas d’incident, et adoption de mesures préventives, il est possible de réduire considérablement les conséquences de ces menaces. Ensemble, particuliers et entreprises peuvent œuvrer à la construction d’un espace numérique plus sûr et plus résilient face aux cyberattaques.
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes
FREE, SFR, Boulanger… Comment réagir après le piratage et la fuite de ses données personnelles ?
Avec l’explosion du numérique, les fuites de données personnelles ne cessent de se multiplier, affectant entreprises et particuliers à une échelle inquiétante. Ces dernières semaines, des géants comme Free, SFR, Auchan ou Boulanger ont été victimes de piratages massifs, exposant des millions d’informations personnelles : identités des clients, adresses e-mails, numéros de téléphone et parfois même les références du compte bancaire ou IBAN.
Ces incidents mettent en lumière l’urgence de renforcer la cybersécurité, puisqu’à l’heure où le numérique occupe une place centrale dans nos vies, une simple fuite de données peut rapidement se transformer en une menace importante.
Les violations de données personnelles peuvent prendre diverses formes : fuites, vols ou pertes d’informations sensibles, qu’elles soient accidentelles ou le résultat d’une cyberattaque. Une fois exposées, ces données sont souvent revendues sur des plateformes illégales ou combinées à d’autres informations piratées pour orchestrer des attaques ciblées.
Quels sont les risques concrets ?
Les fuites de données à caractère personnel, souvent perçues comme de simples incidents techniques, peuvent en réalité engendrer des conséquences graves et durables, touchant à la fois la sécurité financière, la vie privée et l’intégrité numérique des victimes.
L’une des conséquences importante d’une fuite de données personnelles est l’atteinte à la sécurité financière des victimes. Lorsque des informations bancaires sensibles, telles qu’un IBAN, sont dérobées, les cybercriminels peuvent en tirer profit de plusieurs manières. Si donner son RIB, contenant l’IBAN, n’est pas risqué en soi — car un prélèvement nécessite normalement une autorisation signée (SEPA) — des fraudeurs peuvent néanmoins contourner cette sécurité en se faisant passer pour des entreprises légitimes et en falsifiant des autorisations pour prélever illégalement de l’argent ou souscrire à des abonnements à l’insu de la victime.
Les fuites de données personnelles exposent également les victimes à des risques élevés d’hameçonnage et d’usurpation d’identité. Le phishing, ou hameçonnage, est l’une des techniques les plus couramment utilisées par les cybercriminels. Grâce aux informations dérobées, ils sont en mesure de créer des messages frauduleux particulièrement convaincants, imitant des institutions légitimes telles que des banques, des services publics ou des plateformes en ligne. Ces messages incitent les victimes à fournir d’autres données sensibles, à valider des transactions frauduleuses ou à cliquer sur des liens infectés pour voler des identifiants de connexion. Les données peuvent également servir à orchestrer des escroqueries ciblées, où les cybercriminels, se faisant passer pour des conseillers bancaires, des fournisseurs de services ou même des proches, manipulent la victime pour détourner des fonds ou accéder à d’autres comptes sensibles.
Parallèlement, les informations personnelles telles que les noms, adresses, numéros de téléphone ou encore des pièces d’identité peuvent être exploitées pour usurper l’identité des victimes. Les cybercriminels peuvent ainsi créer de faux profils sur les réseaux sociaux, ouvrir des comptes bancaires à leur nom, souscrire à des crédits, ou effectuer d’autres démarches frauduleuses, entraînant des conséquences financières et administratives lourdes pour les personnes touchées.
Comment savoir si vos données ont été compromises ?
Détecter une fuite de données personnelles n’est pas toujours évident, mais certains signes révélateurs peuvent indiquer que vos informations ont été compromises. Le premier indicateur est la réception d’une notification officielle de l’entreprise ou du service concerné, confirmant que vos données ont été exposées. Conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), les entreprises victimes d’une violation de données sont tenues d’informer rapidement les personnes touchées, en précisant la nature des informations divulguées et les mesures mises en place pour limiter les risques.
Outre cette notification, vous pourriez également remarquer des activités suspectes sur vos comptes en ligne, telles que des tentatives de connexion inconnues, des modifications non autorisées de vos informations personnelles, ou des notifications inhabituelles. Ces indices doivent immédiatement vous alerter. Sur le plan financier, des prélèvements ou transactions non autorisés sur vos comptes bancaires sont des signes critiques d’une compromission de vos données sensibles, notamment vos coordonnées bancaires ou IBAN.
Comment réagir et se protéger en cas de fuite de données ?
Si vous découvrez que vos données personnelles ont été compromises, il est crucial de réagir rapidement pour limiter les dégâts et renforcer la sécurité de vos informations.
La première étape consiste à sécuriser vos comptes en ligne. Changez immédiatement les mots de passe des comptes concernés en optant pour des combinaisons complexes, uniques et difficiles à deviner, composées de chiffres, de lettres en majuscules et minuscules, ainsi que de caractères spéciaux. Pour une protection supplémentaire, activez la double authentification (2FA), qui ajoutera une couche de sécurité en exigeant une validation supplémentaire lors de la connexion.
En parallèle, surveillez vos comptes bancaires de près. Examinez régulièrement vos relevés pour repérer d’éventuelles transactions suspectes ou des prélèvements inconnus. Si vous détectez une activité frauduleuse ou une opération non-autorisée, contactez votre banque pour en demander le remboursement et exigez, si nécessaire, l’annulation de l’autorisation de prélèvement correspondante, en vous appuyant sur les dispositions de l’article L.133-24 du Code monétaire et financier.
Il est également essentiel de déclarer les abus liés à la fuite de vos données. Si vous êtes victime de tentatives de phishing, de messages frauduleux ou de publications abusives de vos informations personnelles sur Internet, signalez-les sur le site cybermalveillance.gouv.fr, une plateforme dédiée à l’accompagnement des victimes de cybermalveillance.
Si vous constatez une négligence dans la gestion de vos données personnelles, vous pouvez également déposer une plainte auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), l’autorité chargée de veiller au respect des règles de protection des données. De plus, vous pouvez exercer vos droits, notamment celui de demander la suppression ou la rectification des informations compromises auprès de l’organisme responsable de la fuite. Ce droit vous permet de reprendre le contrôle sur vos données et de minimiser les risques futurs liés à cette compromission.
Vous souhaitez en savoir plus sur vos droits en matière de protection de données et bénéficier d’une aide gratuite pour les faire valoir ? Rendez-vous sur le site https://www.jenesuispasunedata.fr/ créé et financé par le fonds de dotation de l’UFC-Que Choisir.
Prévention : mieux vaut prévenir que guérir !
Face à la montée en puissance des cyberattaques et des fuites de données personnelles, adopter des réflexes de cybersécurité est devenu essentiel pour minimiser les risques et protéger sa vie numérique. La première étape consiste à réduire votre empreinte numérique. Partagez uniquement les informations strictement nécessaires lors de vos inscriptions sur des sites ou des services en ligne. Chaque donnée divulguée représente une opportunité pour les cybercriminels. De plus, supprimez régulièrement les comptes inutilisés que vous n’utilisez plus : chaque compte dormant est une porte d’entrée potentielle pour les pirates. Enfin, exercez vos droits auprès des entreprises pour limiter la conservation de vos données personnelles, en demandant leur suppression ou leur rectification si nécessaire.
Il est également crucial de protéger vos informations sensibles. Lors de vos achats en ligne, évitez d’enregistrer vos coordonnées bancaires sur les sites marchands. Privilégiez l’utilisation de cartes bancaires virtuelles ou de systèmes de paiement sécurisés pour limiter les risques en cas de fuite de données. Par ailleurs, assurez-vous que vos appareils sont bien protégés : mettez régulièrement à jour vos logiciels et systèmes d’exploitation pour combler les failles de sécurité exploitées par les hackers et installez un antivirus fiable. Pensez également à sauvegarder vos données importantes sur des supports sécurisés, tels que des disques durs externes ou des solutions de stockage cloud sécurisées.
La cybersécurité ne doit pas être une affaire individuelle : sensibilisez votre entourage. Informez vos proches des dangers des cyberattaques, expliquez-leur comment reconnaître les tentatives de phishing et encouragez-les à adopter des bonnes pratiques de sécurité. Une meilleure vigilance collective contribue à renforcer la sécurité globale de notre environnement numérique.
Les fuites de données personnelles sont désormais une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés. Mais en combinant compréhension des risques, réactivité en cas d’incident, et adoption de mesures préventives, il est possible de réduire considérablement les conséquences de ces menaces. Ensemble, particuliers et entreprises peuvent œuvrer à la construction d’un espace numérique plus sûr et plus résilient face aux cyberattaques.
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes
Achats de Noël : comment effectuer des achats sécurisés sur Internet ?
Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles, la frénésie des achats en ligne. Si cette période est idéale pour dénicher les meilleurs cadeaux sans quitter le confort de son domicile, elle reste néanmoins propice aux arnaques et aux mauvaises surprises. Voici quelques conseils pratiques pour effectuer vos achats en ligne en toute sécurité.
Identifier le vendeur
De nombreux sites de vente en ligne fonctionnent comme des marketplaces, c’est-à-dire des plateformes mettant en relation des vendeurs tiers et des consommateurs. Par exemple, des géants comme Amazon, Fnac, ou La Redoute proposent non seulement leurs propres produits, mais également ceux d’autres vendeurs hébergés sur leur site.
Pourquoi est-ce important ? Les Conditions Générales de Vente (CGV) du site hébergeur ne s’appliquent pas toujours aux vendeurs tiers ! Vous pourriez rencontrer des conditions de retour, de garantie ou de service après-vente différentes.
Avant d’acheter, identifiez clairement qui est le vendeur réel et consultez ses propres CGV pour éviter toute mauvaise surprise. Ces informations doivent être communiquées en amont de la commande, dès la consultation de la présentation du produit.
Privilégier les vendeurs Français ou Européens
Internet offre la possibilité d’acheter des produits provenant du monde entier, mais il est souvent plus prudent de privilégier les vendeurs basés en France ou en Europe. Cette approche présente plusieurs avantages, notamment un service après-vente plus réactif et une communication plus fluide en cas de problème.
De plus, la réglementation européenne assure une meilleure protection des consommateurs, avec des garanties légales solides et une prise en charge efficace en cas de litige.
Enfin, acheter auprès de vendeurs locaux contribue également à réduire l’empreinte écologique en limitant les transports longue distance, ce qui est un geste positif pour l’environnement et un pas de plus vers une consommation responsable.
Vérifier la Fiabilité du Vendeur
Tous les vendeurs en ligne ne sont pas des professionnels sérieux. Pour éviter les arnaques, quelques vérifications s’imposent.
Consulter les Mentions Légales : avant de finaliser un achat en ligne, il est crucial de consulter les mentions légales du site e-commerce. Ces informations, obligatoires par la loi, permettent d’identifier le vendeur et de vérifier sa localisation. Privilégiez les vendeurs basés en France ou dans l’Union européenne, car ils sont soumis à des réglementations offrant une meilleure protection aux consommateurs. Pour vous assurer de la légitimité de l’entreprise, contrôlez son numéro d’identification (SIRET, SIREN) dans les mentions légales. Une vérification rapide sur le site officiel Infogreffe.fr vous permettra de confirmer que la société est bien enregistrée, active, et qu’elle ne fait pas l’objet d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation. Cette démarche simple peut vous éviter bien des déconvenues !
Lire les avis des consommateurs : les avis laissés par d’autres consommateurs peuvent être précieux pour évaluer la fiabilité d’un vendeur. Attention toutefois, certains avis peuvent être faux ou biaisés. Néanmoins, la réglementation récente impose davantage de transparence aux plateformes d’avis en ligne.
Méfiez-vous des prix trop bas : un prix nettement inférieur à la moyenne peut sembler alléchant, mais il doit aussi vous alerter. Ce type de tarif anormalement bas est souvent synonyme de contrefaçon, de produit défectueux, ou encore d’une arnaque pure et simple. Les vendeurs peu scrupuleux utilisent fréquemment cette stratégie pour attirer les acheteurs en quête de bonnes affaires. Pour éviter les mauvaises surprises, prenez le temps de comparer les prix du même produit sur plusieurs sites fiables. Si la différence est trop importante, mieux vaut faire preuve de prudence et privilégier un vendeur plus transparent, même si le prix est légèrement plus élevé.
Vérifier sa commande avant de valider
Avant de finaliser votre commande en ligne, il est essentiel de vérifier attentivement chaque détail, en commençant par la composition de votre panier. Certains sites ajoutent automatiquement des options supplémentaires, telles que des assurances, des garanties prolongées ou des services annexes, sans que vous en ayez forcément besoin.
Pour éviter des frais inutiles, prenez le temps de revoir l’intégralité de votre panier et de supprimer les options superflues ou abonnements cachés avant de procéder au paiement. Cette simple vérification peut vous permettre de réaliser des économies et de n’acheter que ce dont vous avez réellement besoin.
Il est aussi essentiel de porter une attention particulière aux modalités de livraison avant de valider votre commande en ligne. Vérifiez le mode de livraison proposé, qu’il soit standard, express ou en point relais, et assurez-vous qu’il correspond à vos besoins. Le délai de livraison est également crucial, surtout en période de fêtes : assurez-vous qu’il soit compatible avec votre échéance pour Noël afin d’éviter tout retard. Enfin, examinez attentivement le tarif de livraison pour éviter les frais excessifs qui pourraient alourdir le coût total de votre commande.
Pour information, sachez qu’en cas d’absence de mention d’un délai de livraison lors de votre commande, les professionnels doivent alors vous livrer dans un délai de 30 jours.
Pensez également que si vous commandez sur un site basé hors de l’Union européenne (notamment au Royaume-Uni), des frais de douanes peuvent vous être appliqués à la réception du colis. Ces derniers doivent être inscrits dans les CGV du vendeur.
En conclusion
Pour des achats de Noël en ligne en toute sérénité, restez vigilant à chaque étape de votre commande. Identifiez le vendeur, privilégiez les vendeurs français ou européens, vérifiez la fiabilité du site, et ne validez votre panier qu’après avoir minutieusement contrôlé les modalités de livraison et les frais associés.
Par ailleurs, pensez à faire travailler vos commerces de proximité ! Bien que les prix sur Internet puissent parfois sembler plus attractifs, acheter localement présente de nombreux avantages. Vous soutenez l’économie locale, bénéficiez d’un conseil personnalisé et évitez les délais de livraison parfois incertains. De plus, en cas de problème ou de retour, les démarches sont souvent plus simples et rapides en magasin. N’hésitez pas à comparer, mais gardez à l’esprit que consommer local peut être une solution à la fois pratique, responsable et conviviale.
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes
Black Friday : les vraies bonnes affaires sont-elles au rendez-vous ?
Le Black Friday, qui aura lieu cette année le 29 novembre 2024, est devenu un incontournable du paysage commercial français. Importé des États-Unis, il s’étend désormais sur tout le mois de novembre avec des déclinaisons comme le Cyber Monday ou le Black November. Mais malgré l’omniprésence des rabais affichés, une question demeure : ces promotions sont-elles réellement avantageuses ?
Promotions en question : des chiffres qui ne tiennent pas la route
Les rabais affichés pendant le Black Friday peuvent sembler alléchants, promettant des réductions impressionnantes jusqu’à -60%. Mais en y regardant de plus près, la réalité est souvent bien moins flatteuse. Ces pourcentages sont généralement calculés à partir de prix de référence fixés librement par les commerçants, une pratique rendue possible par une réglementation encore bien trop laxiste.
Résultat : les remises sont parfois moins avantageuses qu’elles n’en ont l’air.
Des promotions spectaculaires, mais sur quels fondements ?
Le calcul des remises repose souvent sur des prix de référence flous, rendant difficile pour les consommateurs d’évaluer la véritable valeur des promotions. Ces références peuvent être :
-
Le prix conseillé par le fabricant : souvent éloigné des tarifs réellement pratiqués, en particulier si le produit est ancien ou en fin de cycle.
-
Le prix affiché par un concurrent : sans garantie qu’il provienne d’un acteur de référence ou qu’il soit représentatif du marché.
-
Le prix précédent du même commerçant : une stratégie parfois trompeuse, car certains vendeurs n’hésitent pas à gonfler artificiellement leurs tarifs avant de proposer des « remises » alléchantes.
Ces stratégies, bien que légales, peuvent induire en erreur. Notre Fédération nationale vous propose un assortiment d’exemples.
Notez toutefois qu’au regard de la directive européenne Omnibus, les marchands doivent respecter une obligation : les commerçants annonçant une réduction de prix ont l’obligation d’afficher le prix antérieur le plus bas qu’ils ont pratiqué au cours des 30 derniers jours précédant cette promotion. Concrètement, de nombreuses plateformes ont augmenté les tarifs de produits depuis la mi-octobre, afin de proposer un taux de pourcentage de réduction plus important pour le Black Friday. Cette réduction ne signifie toutefois pas qu’il s’agit du tarif le plus bas de l’année.
Comment repérer les véritables bonnes affaires ?
Pour éviter de tomber dans le piège des fausses promotions, quelques réflexes s’imposent. D’abord, comparez les prix en notant précisément la référence du produit et en vérifiant son coût chez différents marchands. Vous découvrirez souvent que la réduction annoncée est moins impressionnante qu’elle n’y paraît.
Ensuite, examinez l’historique des prix grâce à des outils en ligne qui suivent leurs fluctuations sur plusieurs mois. Le site quechoisir.org est également une bonne source d’information avec des tests de produits indépendants.
Enfin, prêtez attention à la provenance du prix de référence : si elle n’est pas mentionnée, c’est une pratique illégale, et la remise est probablement douteuse. Si le prix est « conseillé par le fabricant », soyez vigilant, surtout pour les modèles anciens. Et si le commerçant s’appuie sur ses propres tarifs, comparez-les avec l’historique ou les offres de la concurrence.
Les clés pour un Black Friday réussi : faire de bonnes affaires sans céder à la frénésie
Le Black Friday peut être une occasion intéressante pour réaliser des économies, mais il cache aussi son lot de pièges. Pour en tirer le meilleur parti tout en restant maître de vos achats, suivez ces conseils :
1. Préparez-vous en amont
Identifiez précisément les produits dont vous avez réellement besoin, et non ceux qui pourraient simplement vous tenter. Surveillez leurs prix plusieurs semaines à l’avance afin de repérer d’éventuelles hausses artificielles avant la période des promotions.
2. Comparez, toujours
Ne vous laissez pas séduire par la première offre alléchante. Consultez plusieurs enseignes fiables et méfiez-vous des marketplaces aux pratiques opaques, où les vendeurs tiers peuvent gonfler les prix ou proposer des produits de qualité inférieure.
3. Décryptez les « super promos »
Les offres trop belles pour être vraies le sont souvent. Une réduction massive peut cacher un produit moins performant, obsolète, ou un prix de départ artificiellement gonflé. Vérifiez également les conditions : la garantie, le service après-vente, et les frais de livraison peuvent rapidement annuler l’intérêt d’une remise.
4. Évitez la surconsommation
Le Black Friday est souvent une invitation à acheter plus que nécessaire. Avant de craquer, posez-vous la question : ai-je vraiment besoin de ce produit ? Suis-je en train de répondre à un besoin réel ou simplement à une envie stimulée par l’euphorie des promotions ? L’objectif est d’économiser, pas de dépenser inutilement.
5. Privilégiez la qualité à la quantité
Mieux vaut investir dans un produit durable et de bonne qualité, même avec une remise modeste, que d’accumuler des achats impulsifs qui finiront par encombrer vos placards. Pensez aussi à comparer avec les promotions de fin d’année ou des périodes comme les soldes, qui peuvent offrir des alternatives intéressantes.
Le Black Friday peut être un allié pour votre budget, mais uniquement si vous abordez cette journée avec discernement et retenue. Alors, préparez-vous, restez vigilant, et surtout, consommez intelligemment !
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir Marseille et Alpes-Maritimes
Vers la fin du démarchage téléphonique non consenti ?
L’adoption à l’unanimité par le Sénat d’une proposition de loi interdisant par défaut le démarchage téléphonique marque un tournant décisif dans la lutte contre les appels commerciaux inconvenants, un fléau qui empoisonne la vie quotidienne des Français depuis des années. Soutenue par de nombreuses associations de consommateurs, cette mesure vise à restaurer un droit essentiel : la tranquillité des citoyens.
Une lutte de longue haleine contre un harcèlement organisé
Depuis plus de quinze ans, les associations de consommateurs alertent sur l’ampleur du harcèlement marketing par téléphone. Appels répétitifs, souvent au moment le moins opportun, et sollicitations commerciales non désirées ont transformé les téléphones, fixes comme mobiles, en outils de dérangement permanent. Selon une enquête récente de l’UFC-Que Choisir, 97 % des Français se disent excédés par ces pratiques, qui ne se limitent pas à l’irritation : elles sont fréquemment à l’origine de litiges de consommation ou d’arnaques.
Notre association locale accueille régulièrement des consommateurs ayant été dupés lors d’un démarchage téléphonique réalisé pour le compte d’une complémentaire santé, pour une société de rénovation ou pour un abonnement à un service numérique.
Malgré la mise en place en 2016 de la liste Bloctel, censée permettre aux consommateurs de s’opposer au démarchage téléphonique, le dispositif s’est avéré largement inefficace. Les renforts législatifs de 2020, apportés par la loi Naegelen, n’ont pas permis d’endiguer le phénomène, exacerbant la déception des consommateurs. La présomption de consentement qui sous-tend le système actuel est dénoncée comme une hypocrisie par les associations, lesquelles militent depuis des années pour un passage à l’opt-in, c’est-à-dire l’interdiction par défaut du démarchage sauf consentement explicite.
Un modèle éprouvé en Europe
La France était jusqu’ici en retard par rapport à plusieurs voisins européens. Des pays comme l’Allemagne, le Portugal ou le Royaume-Uni ont adopté avec succès le système d’opt-in, garantissant ainsi une meilleure protection des consommateurs contre les sollicitations intrusives. En France, malgré une pétition rassemblant plus de 450 000 signatures dès 2020, les gouvernements successifs avaient toujours refusé de franchir ce cap.
Un signal fort du Sénat
La proposition de loi portée par le sénateur Pierre-Jean Verzelen entend corriger cette anomalie en inscrivant dans la loi l’interdiction par défaut du démarchage téléphonique non consenti. Adopté à l’unanimité par le Sénat, ce texte constitue une première victoire historique pour les défenseurs des consommateurs.
« Je salue et me félicite de l’adoption de la proposition de loi qui accède à une demande historique de notre association, et je demande que tout soit fait pour transformer l’essai en mettant ce texte à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le plus rapidement possible pour raccrocher au plus vite avec les excès qui insupportent plus de 9 consommateurs sur 10. »
Marie-Amandine STEVENIN, Présidente de l’UFC-Que Choisir
L’enjeu va au-delà de la lutte contre les appels intempestifs. L’interdiction par défaut du démarchage téléphonique renforcerait la protection des consommateurs face aux arnaques et garantirait un environnement plus serein. Il s’agit d’une étape clé pour rétablir un équilibre où les citoyens ne sont plus contraints de justifier leur volonté de ne pas être dérangés.
Si cette victoire au Sénat est saluée comme une avancée majeure, le combat n’est pas terminé. La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à adopter définitivement cette proposition de loi. Les associations de consommateurs, parmi lesquelles l’UFC-Que Choisir, appellent à un examen rapide pour traduire cet essai législatif en réalité.
Les attentes des citoyens sont claires : en finir avec un système injuste et intrusif. La France a désormais une opportunité historique de s’aligner sur les meilleures pratiques européennes et de réaffirmer un droit fondamental : celui de vivre sans être harcelé par son propre téléphone.
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir Marseille & Alpes-Maritimes
Arnaque au faux conseiller bancaire via spoofing : la justice oblige les banques à rembourser leurs clients victimes
La justice française vient de poser un jalon décisif dans la protection des consommateurs victimes d’escroqueries bancaires. Par un arrêt rendu le 23 octobre 2024, la Cour de cassation, la plus haute juridiction du pays, a confirmé l’obligation pour les banques de procéder au remboursement des clients ayant subi une arnaque au faux conseiller bancaire par le biais du spoofing, une technique d’usurpation de numéro de téléphone.
Une victoire pour les consommateurs : la BNP condamnée à rembourser
L’affaire jugée concerne un client de la BNP, victime d’une fraude sophistiquée. L’escroc, se faisant passer pour une conseillère bancaire légitime, a contacté la victime en utilisant un numéro de téléphone identique à celui de sa véritable banque. Prétextant des mouvements suspects sur le compte, la fausse conseillère a persuadé le client de supprimer puis de réinscrire plusieurs bénéficiaires, tout en lui soutirant ses codes d’accès. Résultat : en moins de 48 heures, plus de 50 000 € ont été détournés.
Le client, après avoir constaté la fraude, a immédiatement sollicité le remboursement de sa banque. Cependant, la BNP a refusé, arguant que la victime avait fait preuve de négligence grave en partageant ses informations confidentielles et en validant les opérations frauduleuses via une authentification forte.
La fin de la présomption de négligence du consommateur
L’arrêt de la Cour de cassation est venu balayer cet argument. La haute juridiction a rappelé qu’il n’existe pas de présomption de culpabilité du consommateur du simple fait que des paiements ont été validés par authentification forte. Plus encore, elle rappelle que c’est à la banque, en tant que prestataire de services de paiement, de démontrer que le client a réellement commis une négligence grave.
Cette décision confirme ainsi l’arrêt de la Cour d’appel de Versailles du 28 mars 2023, qui avait déjà estimé que le mode opératoire du spoofing diminuait considérablement la vigilance des victimes, même les plus averties. La Cour d’appel avait en effet reconnu que la confiance suscitée par un appel téléphonique semblant provenir d’un numéro légitime était bien supérieure à celle d’un simple e-mail, souvent perçu comme plus suspect.
Que faire si vous êtes victime ?
Si vous avez été victime d’une fraude similaire :
- Contactez immédiatement votre banque pour signaler la fraude et bloquer tout accès à votre compte.
- Déposez une plainte auprès des autorités compétentes pour obtenir un procès-verbal. Sur ce point, sachez que vous n’avez aucune obligation de communiquer le PV à votre établissement bancaire. Cela est d’ailleurs peu recommandé puisque très souvent votre établissement utilisera les éléments qu’il contient sur le déroulé de la fraude pour vous opposer une négligence grave.
- Si votre banque refuse de vous rembourser, rapprochez vous de notre association locale ou saisissez un avocat pour porter l’affaire devant les tribunaux.
Cette avancée judiciaire marque une étape cruciale dans la lutte contre les arnaques bancaires via spoofing et réaffirme le principe selon lequel la confiance excessive accordée à un faux conseiller ne peut être assimilée à une négligence grave. Désormais, les banques ne peuvent plus se retrancher derrière cette idée pour refuser d’indemniser leurs clients floués.
Fort heureusement, le risque d’être victime de spoofing à l’avenir a été grandement diminué grâce à la prise d’effet de la Loi Naegelen :
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir de Marseille & des Alpes-Maritimes
Loi Montagne dans les Alpes-Maritimes : pneus 3PMSF obligatoires
À partir du 1er novembre 2024, les conducteurs circulant dans les zones montagneuses des Alpes-Maritimes doivent se conformer à une nouvelle étape dans l’application de la Loi Montagne, pour garantir la sécurité et la fluidité de la circulation dans les zones montagneuses du département. Celle-ci impose désormais le marquage 3PMSF pour les pneumatiques hivernaux, une mesure visant à renforcer la sécurité sur les routes sujettes à des conditions météorologiques difficiles.
Une obligation pour des pneus adaptés
Le marquage 3PMSF, représentant un flocon de neige encadré par trois sommets montagneux, garantit des performances accrues des pneus sur la neige, validées par des tests standardisés. Ce symbole est une certification réglementée, contrairement au marquage M+S, qui repose uniquement sur une déclaration du fabricant.
Les automobilistes auront donc deux options : équiper leur véhicule de chaînes ou chaussettes à neige pour au moins deux roues motrices ou adopter quatre pneus marqués 3PMSF (pour « 3 Peak Mountain Snowflake »). Ces derniers peuvent être des pneus hiver ou des pneus toutes saisons adaptés à une utilisation hivernale.
À partir du 1er novembre 2024, seuls les pneus homologués 3PMSF seront admis comme alternative aux chaînes ou chaussettes. Les pneus marqués uniquement M+S devront être complétés par des dispositifs amovibles pour se conformer à la réglementation.
Les Alpes-Maritimes concernés par la Loi Montagne
Les Alpes-Maritimes, réputées pour leur beauté naturelle et leurs massifs montagneux comme le Mercantour, font partie des 34 départements où la Loi Montagne s’applique. Bien que la Côte d’Azur évoque souvent le soleil et la Méditerranée, les communes des zones montagneuses du département doivent faire face à des conditions hivernales exigeantes. Les conducteurs qui empruntent des routes d’altitude, particulièrement dans les secteurs comme la Vallée de la Tinée, la Vallée de la Vésubie ou encore autour d’Isola et Auron, devront respecter cette réglementation.
Dans le département, la loi s’applique à de nombreuses communes situées dans des zones à risque d’enneigement. Voici la liste complète :
- Amirat, Andon, Ascros, Auvare, Bairols, Belvédère, Beuil, Bezaudun-les-Alpes, Bonson, Breil-sur-Roya, Briançonnet, Caille, Caussols, Châteauneuf-d’Entraunes, Clans, Coaraze, Coursegoules, Daluis, Duranus, Entraunes, Escragnolles, Fontan, Gars, Gilette, Gorbio, Gourdon, Gréolières, Guillaumes, Ilonse, Isola, La Bollène-Vésubie, La Brigue, La Croix-sur-Roudoule, La Penne, La Tour, Lantosque, Le Mas, Les Mujouls, Levens, Lieuche, Lucéram, Malaussène, Marie, Massoins, Moulinet, Peille, Pierlas, Pierrefeu, Puget-Rostang, Puget-Théniers, Péone, Revest-les-Roches, Rigaud, Rimplas, Roquebillière, Roubion, Roure, Saint-Antonin, Saint-Auban, Saint-Dalmas-le-Selvage, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Léger, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Martin-d’Entraunes, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Saint-Vallier-de-Thiey, Sainte-Agnès, Saorge, Sauze, Séranon, Sospel, Tende, Thiery, Toudon, Tourette-du-Château, Tournefort, Touët-sur-Var, Utelle, Valdeblore, Valderoure, Venanson, Villars-sur-Var, Villeneuve-d’Entraunes.
Les zones concernées seront signalées par des panneaux spécifiques (B58 pour l’entrée et B59 pour la sortie de zone). Ces indications permettront aux automobilistes de savoir où les équipements spécifiques deviennent obligatoires.
Une absence de sanctions pour l’hiver 2024-2025
Bien que la Loi Montagne prévoie des sanctions en cas de non-conformité, l’hiver 2024-2025 sera encore marqué par une certaine tolérance. Une amende forfaitaire de 135 € et une possible immobilisation du véhicule sont prévues par le texte, mais ces mesures ne seront pas appliquées dans l’immédiat. Toutefois, en cas de contrôle, les forces de l’ordre pourraient contraindre les conducteurs dépourvus des équipements nécessaires à rebrousser chemin.
Une mesure pour la sécurité de tous
L’objectif de cette réglementation est clair : améliorer la sécurité des automobilistes et réduire les risques d’accidents ou d’embouteillages liés à des véhicules mal équipés en cas de neige ou de verglas. Dans les Alpes-Maritimes, cette mesure est particulièrement pertinente pour garantir des déplacements sécurisés dans les zones montagneuses et pour préserver les activités économiques hivernales.
Les habitants et visiteurs des Alpes-Maritimes devront donc anticiper leurs déplacements dès l’automne en s’équipant de pneumatiques adaptés ou de dispositifs antidérapants. Ces nouvelles exigences de la Loi Montagne marquent un pas supplémentaire vers une gestion rigoureuse des risques routiers dans les massifs alpins.
Novembre 2024 – UFC-Que Choisir de Marseille & des Alpes-Maritimes
Fraudes bancaires : attention au phishing !
Le phishing, aussi appelé le « hameçonnage » est une technique utilisée par des personnes malveillantes pour récupérer les données à caractère personnel, notamment bancaires, de leurs victimes afin de leur soutirer de l’argent. Les escrocs utilisent généralement les nouvelles technologies afin de contacter leurs victimes.
La technique simple mais bien rodée consiste à usurper l’identité d’une personne de confiance ou d‘un organisme privé ou public (entreprises privées, services de l’État…) afin d’inviter les victimes à confirmer leurs coordonnées ou à les mettre à jour en cliquant sur un lien.
La victime pensant être en contact avec un véritable organisme, est dupée par un faux site internet reprenant l’identité visuelle du site officiel, et finit par communiquer ses informations à caractère personnel permettant aux escrocs d’effectuer des prélèvements sur son compte.
Si vous êtes confronté à un message suspicieux, voici les conseils à mettre en place :
- Vérifiez l’adresse et la fiabilité de l’expéditeur.
- Vérifier que l’adresse ou le numéro de téléphone/SMS utilisé est le même que celui habituellement utilisé par l’expéditeur.
- En cas de doute, contacter directement par un autre biais, l’organisme ou la personne censée vous avoir envoyé le courriel.
- Méfiez vous en cas de fautes d’orthographe.
- Ne cliquez pas sur un lien incohérent avec l’objet ou le contenu du mail/SMS.
- Si vous êtes redirigé sur un site internet, vérifiez que ce dernier est sécurisé grâce à la présence d’un cadenas dans la barre d’adresse ainsi que par la présence du protocole HTTPS.
- Ne vous fiez pas uniquement à la présence d’un logo ou d’images, qui sont facilement reproductibles.
- Ne validez aucune opération de paiement dont vous n’êtes pas à l’origine.
- Enfin, gardez à l’esprit qu’aucun organisme officiel ne vous demandera de communiquer vos coordonnées bancaires par courriel ou SMS.
Restez également vigilants face aux tentatives de spoofing :
L’UFC-Que Choisir lance un achat groupé « gaz » pour une énergie moins chère !
L’UFC-Que Choisir, par le biais de sa filiale SAS Que Choisir, propose une initiative innovante pour alléger les factures de gaz des consommateurs : un achat groupé « gaz » avec des tarifs fixes garantis sur deux ans. Lancée le 13 novembre 2024, cette offre, accessible jusqu’au 31 décembre 2024 via le site www.quechoisirensemble.fr, vise à offrir des économies significatives tout en protégeant les ménages contre les fluctuations des prix de l’énergie.
Cette offre est proposée aujourd’hui à tous les abonnés desservis par le distributeur national GRDF (hors entreprises locales de distribution).
Une offre compétitive et sécurisée
Déterminée à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs, l’UFC-Que Choisir a lancé un appel d’offres auprès des fournisseurs nationaux de gaz. À la suite de l’analyse des différentes propositions obtenues, c’est finalement Alterna Energie qui a proposé la meilleure offre.
Résultat : Entre 17 et 22% d’économies sur la consommation de gaz par rapport au prix repère moyen du kWh de novembre (TTC), tarif de l’abonnement équivalent à celui du prix repère (un des plus compétitifs du marché).
Concrètement, par rapport à l’offre « passerelle » vers laquelle les anciens abonnés au TRV gaz ont été redirigés, un ménage consommant 4 000 kWh par an uniquement pour la cuisson ou l’eau chaude sanitaire peut économiser 166 euros par an (soit une facture réduite de 739 euros à 573 euros). Les économies sont encore plus importantes pour un ménage chauffé au gaz avec une consommation annuelle de 20 000 kWh, qui économisera 473 euros (2 004 euros contre 2 477 euros). Comparée à l’ensemble des offres actuelles, l’offre « Énergie moins chère ensemble » se démarque comme la plus compétitive, avec un tarif au moins 13,6 % inférieur à celui des autres options disponibles.
Des avantages sur le long terme
Avec des prix fixes sur deux ans, l’offre protège les consommateurs des hausses potentielles des tarifs de l’énergie. En plus de cet avantage financier, elle garantit une sécurité juridique renforcée, grâce à des clauses contractuelles protectrices et un accompagnement de la Fédération UFC-Que Choisir en cas de litiges durant la première année.
Comment participer ?
Nous encourageons tous les consommateurs à découvrir dès maintenant l’offre « Énergie moins chère ensemble » sur le site www.quechoisirensemble.fr. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires et pourrez demander un devis personnalisé auprès du fournisseur sélectionné. Si cette offre correspond à vos besoins, vous pouvez y souscrire jusqu’au 31 décembre 2024.
Une participation modeste de 12 euros TTC est demandée pour couvrir les frais d’organisation, réduite à 6 euros TTC pour les adhérents à une association locale UFC-Que Choisir ou pour les abonnés aux publications de QUECHOISIR.
En adhérant à l’UFC-Que Choisir de Marseille & des Alpes-Maritimes, non seulement vous bénéficiez de cette réduction et de nos initiatives en faveur des consommateurs mais vous profitez également du soutien de nos bénévoles experts et juristes professionnels en cas de litige de consommation. Votre soutien est essentiel pour assurer notre indépendance.
Ensemble, agissons pour défendre le pouvoir d’achat des consommateurs !
UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes
Novembre 2024