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Gaz et tarif reglementé

Gaz : Faut-il quitter le tarif réglementé

Même s’il a un peu baissé en février (- 0,5%), le prix du gaz naturel a tellement augmenté qu’en dix ans, la facture pour une maison a grimpé de 65% ! De nouveaux opérateurs ont fait leur apparition, et de nouveaux tarifs, aussi, méritant d’être comparés à ceux du fournisseur historique, GDF SUEZ et à son tarif réglementé.

Mais d’abord, comment le gaz naturel que nous consommons nous est-il fourni ? Il provient à 80 % de quatre pays : Algérie, Norvège, Pays-Bas, Russie).

Il est acheté soit sur le marché libre (appelé ‘’spot’’), soit au moyen de contacts avec de grandes compagnies (telle la Russe Gazprom ou la Norvégienne Statoil). En ce moment, le prix sur le ‘’spot’’ est inférieur de 15 % au prix négocié pour les contrats. Quant à la nouvelle règle établissant le tarif réglementé, elle en fixe l’indexation sur le prix du marché libre à 36 %, alors qu’elle était de 26 % auparavant.

Le tarif réglementé est proposé seulement par GDF Suez, et est choisi par 9 millions de foyers français.

Il est de plus en plus concurrencé par des offres à prix fixes ou variables, lancées sur le marché par les nouveaux opérateurs. Etudions-les.

Le contrat gaz naturel d’EDF n’est pas valable pour les petits consommateurs, car le prix de l’abonnement est élevé. En effet, on ne doit pas considérer que le prix du kilowattheure, mais aussi celui de l’abonnement lorsque l’on a une consommation modeste.

D’autres fournisseurs figent pour un, deux et parfois même trois ans, les prix de l’abonnement et du kilowattheure dans le cadre d’une offre à prix fixe.

Par exemple, l’opérateur belge Lamparis : même si l’abonnement est calé sur celui du tarif réglementé, son prix du kilowattheure est très bas, rendant son offre très économique pour un gros consommateur (grande maison utilisant le gaz pour le chauffage et l’eau chaude).

Le fournisseur italien ENI recommande plutôt son contrat de trois ans, qui protège mieux d’une éventuelle hausse des prix, actuellement en tension au niveau mondial en raison des besoins des pays asiatiques.

Enfin, si une reprise économique mondiale tirait vers le haut les prix de l’énergie, les offres à prix fixes sur un an, ou sur trois ans de GDF Suez s’avèrerait fort avantageuse.

MT/05/2013

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