UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes

Prix des jouets Tendance inflationniste et fausses promos

Depuis que la période de validité des catalogues de jouets a pris fin, l’alignement des prix a cessé entre les différentes enseignes. Que Choisir sort son comparatif de 30 jouets vedettes actualisé.

Que Choisir avait vu juste en conseillant d’acheter les jouets de Noël fin novembre et début décembre, au plus tard le 8. Car depuis que la période de validité des catalogues de jouets est arrivée à échéance, la politique d’alignement des prix entre les enseignes a cessé.

 

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Peluche interactive Gogo mon chien

La concurrence est de retour, et certains écarts deviennent faramineux sur un même jouet. On trouve ainsi la peluche interactive Gogo mon chien à 27 € dans trois enseignes, mais il est vendu entre 54 et 69 € ailleurs, et même 74,90 € dans une chaîne de la grande distribution !

D’une enseigne à l’autre, la stratégie prix est en effet radicalement différente. Certaines ont choisi de maintenir les prix du catalogue jusqu’à Noël, c’est le cas de deux enseignes spécialistes du jouet et de trois chaînes d’hypermarchés. D’autres, à l’opposé, pratiquent les hausses de prix tous azimuts.

Il reste donc possible de ne pas acheter les jouets stars de Noël à prix d’or en consultant notre comparatif de 30 jouets vedettes actualisé ces derniers jours, depuis qu’il n’y a plus aucun catalogue de jouets en vigueur. Il compte toujours les cinq grands spécialistes du jouet (Toys’R Us, JouéClub, La Grande Récré, King Jouet et Maxi Toys), cinq enseignes d’hypermarchés (Carrefour, Cora, Géant, E.Leclerc et Auchan) ainsi que deux sites marchands, Amazon et Cdiscount.

Gare aux fausses promotions

Attention, nous avons détecté de fausses promotions sur les sites de Cdiscount et King Jouet. Cdiscount bat de loin tous les records en faisant croire à une économie de 52 € sur Le temple du phœnix de feu de Lego alors qu’il vend ce jeu au même prix qu’ailleurs, et c’est la même chose pour la Barbie Joyeux Noël qui promet 24 € d’économies, ou l’Aéro’balles Elefun de Playskool, pour lequel Cdiscount annonce 27 € d’économies à 29,83 €, alors qu’on le trouve à ce prix ailleurs.

De son côté, King Jouet vend la poupée connectée Mon amie Cayla à prix barré, 76,99 € au lieu de 89,99 €, alors qu’elle coûte plus cher que dans son catalogue ! C’est pareil pour la montre connectée Kidizoom smart watch, proposée à 53,99 € au lieu de  69,99 €, alors qu’elle était à 44,99 € dans son catalogue.

Élisabeth Chesnais – wwwquechoisir.org 12/2014

17 décembre 2014

Étiquetage simplifié de la viande Un déni de culture

À partir d’aujourd’hui, un étiquetage « simplifié » fait son apparition sur les  barquettes de viande vendues en libre-service dans les supermarchés. Ce nouvel affichage remplace les dénominations des muscles par des termes génériques (steak, rôti, pot-au-feu…) et  un classement par étoiles. Un système censé faciliter le choix du consommateur mais qui risque de mettre à bas un pilier de notre culture gastronomique.

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Entrecôte, faux-filet, bavette, viande bovine française (VBF)… Même en sélectionnant soigneusement sa barquette, quel consommateur n’a jamais été déçu par un steak préemballé, acheté en supermarché ? Fade et duraille, une fois dans l’assiette,  très souvent la viande a fondu comme neige au soleil ! Une mésaventure qui serait due, selon les professionnels de la filière, non pas à la piètre qualité des produits proposés mais  à une mauvaise compréhension de l’étiquetage par les consommateurs ! « Les dénominations des morceaux de viande sont trop techniques pour être comprises des clients », prétend Gérard Cladière, le  président du groupe viande de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD).  Résultat, de plus en plus de consommateurs se sentant démunis sans les conseils d’un boucher, et ne sachant quels morceaux choisir ni comment les cuisiner, finiraient, ô scandale, par s’abstenir d’acheter !  Face à des ventes en perte de vitesse, l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) a donc décidé de réagir. Non pas en faisant œuvre de pédagogie auprès d’un large public qui ne demande qu’à apprendre (le succès populaire des émissions culinaires en témoigne), mais au contraire en simplifiant l’étiquetage, afin que « la viande parle enfin au  consommateur », selon le slogan d’Interbev ! Un comble alors que l’information des clients va être largement amputée.

Des étoiles, comme pour les hôtels

Le nouvel affichage conçu par la profession  a pourtant reçu l’aval des pouvoirs publics et s’applique dès le 13 décembre aux barquettes de viande bovine et ovine vendus dans les grandes et moyennes surfaces (heureusement, les boucheries artisanales en sont exemptées, mais jusqu’à quand ?).   Seules les dénominations connues de tous, telles que filet, faux-filet, rumsteck, onglet, T-bone, jarret…  figureront désormais  sur les emballages.  Exit, en revanche,  le merlan, la poire, l’araignée, le rond de tranche ou le mouvant. Tant pis pour les connaisseurs  qui appréciaient ces morceaux. Ils ne pourront plus les repérer sur les étiquettes car ils sont désormais regroupés sous des appellations génériques beaucoup moins poétiques : steak,  rôti, bourguignon, pot-au-feu… Leur mode d’emploi  (à griller, à rôtir, ou à mijoter) est également  précisé, pour éviter de fausses manœuvres aux cuisiniers débutants. Enfin,  la qualité des morceaux  apparaît sur l’étiquetage.  Ce classement, exprimé par une, deux ou trois étoiles, comme pour les hôtels,  indique la tendreté pour les morceaux à griller ou à rôtir,  mais également  le moelleux, lié à la teneur en collagène,  pour les morceaux à mijoter. Ainsi un steak obtient trois étoiles,  s’il provient de la « surprise » (morceau situé dans le dessus de palette) alors qu’il n’en obtient qu’une s’il est issu du  « dessus de boule de macreuse ». Bien entendu le consommateur ne saura jamais les raisons de cette différence, puisqu’il est supposé incapable de comprendre les informations d’une étiquette !
De plus, sauf à les proposer à prix cassés, qui aura envie d’acheter les viandes les moins biens classées, donc de qualité médiocre, à part les personnes les plus démunies ? Une stigmatisation supplémentaire à leur égard qui est difficilement acceptable.  Quant aux amateurs,  ils risquent de ne pas se satisfaire d’un système uniquement basé sur la tendreté et qui fait l’impasse sur d’autres critères au moins aussi importants : la race de l’animal, le mode d’élevage, les  conditions d’abattage, la maturation de la viande, etc.  Ainsi une entrecôte peut être classée trois étoiles, qu’elle provienne  d’une vache laitière de réforme ou d’une race à viande, comme la Limousine ou  la Salers…  Les grands gagnants de ce nouveau système ne sont donc pas les consommateurs mais les grandes surfaces qui vont pouvoir continuer à vendre de vieilles carnes sous un classement trompeur… en toute légalité.

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Exemple d’étiquette de viande avant et après la réforme. (Crédit : Interbev)

La filière viande a donc choisi de se positionner délibérément à contre-courant des tendances actuelles en privilégiant un modèle à deux vitesses : les produits de qualité, à la traçabilité irréprochable vendus par des artisans bouchers à destination des classes aisées de la population, et des produits tout-venant, vendus préemballés par la grande distribution avec un étiquetage simpliste à base de pictogrammes et d’étoiles, à destination d’une clientèle « incapable » de se repérer. Un positionnement pour le moins malvenu, qui risque d’appauvrir encore un peu plus le référentiel alimentaire du plus grand nombre. Dans ces conditions, mieux vaut fuir les rayons concernés et acheter sa viande chez un artisan boucher. Un vrai gage de qualité !

L’étiquetage du poisson sur la bonne voieAllez comprendre : à l’heure où l’étiquetage des morceaux de viande vendus en grandes surfaces devient moins précis, le nouvel étiquetage des produits de la pêche, qui entre en vigueur le 13 décembre, se veut, au contraire, plus complet. Cette mesure vise à permettre aux consommateurs d’être mieux informés, selon la Commission européenne, qui l’a mise en place à travers la nouvelle politique commune de la pêche. Les zones se font plus précises et l’engin de pêche utilisé doit lui aussi être affiché.

Florence Humbert – wwwquechoisir.org – 12/2014

17 décembre 2014

Gaz moins chèr ensemble : le point 3 semaines après le lancement de la campagne

Déjà 2000 inscrits dans les Bouches du Rhône et 1000 inscrits dans les Alpes Maritimes pour obtenir la meilleure offre!

 

Trois semaines après le lancement de la campagne « gaz moins cher ensemble » destinée à redynamiser la concurrence sur le marché du gaz, l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes Maritimes se félicite de l’inscription de déjà 3000 inscrits dans les 2 départements des Bouches du Rhône et des Alpes Maritimes, 4200 consommateurs inscrits sur toute la régions PACA (déjà plus de 100 000 inscrits au niveau national), et rend public aujourd’hui, le profil de ces premiers inscrits. Forte de ce démarrage réussi, l’association appelle les particuliers abonnés au gaz de ville de ces 2 départements à continuer de se mobiliser et à s’inscrire au grand changement selon la logique du « soyons plus pour payer moins » ! L’association invite par ailleurs les clients au tarif réglementé à s’opposer à la transmission par GDF-Suez de leurs données aux fournisseurs alternatifs.

Des premiers inscrits très majoritairement au tarif réglementé et une consommation moyenne à 16 406 kWh dans les Bouches du Rhône et à 19 793 Kw dans les Alpes Maritimes ( 17838 kw en moyenne sur la région PACA)

Alors que 60% des inscrits des 2 départements ne sont ni abonnés, ni adhérents de l’UFC-Que Choisir, ce qui souligne la force d’attraction de la campagne « gaz moins cher ensemble », les participants sont très majoritairement au tarif réglementé de vente de GDF-Suez ( 56% pour les Bouches du Rhône, 58% pour les Alpes Maritimes,). S’agissant de la consommation annuelle moyenne des prétendants départementaux à la meilleure offre, celle-ci – est supérieure à la moyenne nationale classique des ménages chauffés au gaz (17 000 kWh). Et avec une telle consommation, les habitants des Bouches du Rhône et ddes Alpes Maritimes inscrits vont pouvoir réaliser de substantielles économies…

128 euros minimum d’économie annuelle à Marseille, 138 euros d’économie annuelle à Cassis, 133 euros d’économie annuelle à Nice et Menton: Soyons –encore- plus pour payer -encore- moins !

Pour information, une réduction de 12 % sur le tarif réglementé de décembre pour un habitant de Marseille abonné au gaz et ayant une consommation annuelle moyenne de 20 000 kWh, aboutit à une économie minimum annuelle de 128 euros, pour un habitant de Nice abonné au gaz et ayant une consommation annuelle moyenne de 20 000 kWh, aboutit à une économie minimum annuelle de 133euros . . Pour les habitants de Cassis, c’est 133 euros d’économies. Et c’est sans compter sur les réductions supplémentaires liées à la capacité de mobilisation des consommateurs.

En effet, la réduction de 12 % sur le tarif réglementé du kWh de janvier 2015 n’est qu’un minimum. Plus il y aura d’inscrits, plus notre capacité à faire pression pour obtenir une meilleure offre sera forte !

Rappelons que le prix de cette offre finale sera fixe pendant au moins un an, à la différence du tarif réglementé de vente qui, lui, évolue tous les mois. De même, soucieuse d’assurer, au-delà du gain en pouvoir d’achat, une sécurité juridique aux souscripteurs, l’offre « gaz moins cher ensemble » initiée par l’UFC-Que Choisir comprend un contrat sûr, plus protecteur des consommateurs que ceux classiquement pratiqués, ainsi que l’implication de la Fédération dans le traitement des éventuelles réclamations.

Alors pour dynamiser la concurrence sur le marché de gaz, et réduire la facture de gaz, l’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes Maritimes invite les consommateurs des départements précités et de l’ensemble de la région PACA particulièrement les abonnés au tarif réglementé de gaz, à continuer à s’inscrire jusqu’au 19 janvier 2015 sur le site www.gazmoinscherensemble.fr ou auprès de nos bureaux de Marseille – 5, rue Colbert et de Nice – 7, rue Michelet.

Par ailleurs, l’association locale invite les clients au tarif réglementé qui continuent de recevoir le courrier de GDF Suez leur demandant s’ils acceptent ou non que leurs coordonnées soient transmises à tous les fournisseurs alternatifs à s’opposer à cette transmission EN REPONDANT QU’ILS S’OPPOSENT. En effet, compte tenu des données transmises (adresse, numéro de téléphone, consommation annuelle, numéro de compteur), une telle transmission fait courir le risque de démarchage agressif, voire de basculement sauvage. L’UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes Maritimes conseille donc vivement aux habitants de nos départements et plus largement de toute la région PACA au tarif règlementé de gaz de renvoyer gratuitement, dans l’enveloppe jointe, le coupon de refus en cochant la case « je m’oppose… ».

 

 CP OL/16/12/2014

 

 

17 décembre 2014

Prix des jouets

À quel moment acheter les jouets de Noël ?

 

Que Choisir a relevé le prix des jouets du 1er septembre au 31 décembre l’an dernier, et renouvelle l’opération cette année. Résultat, il y a de vrais écarts de prix d’un mois, voire d’une semaine à l’autre.

 
 
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→ Comparatif Que Choisir : Prix des jouets

 
 
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Courbe des prix des jouets
 

À quel moment faut-il acheter les jouets de Noël pour les payer au meilleur prix ? Compte tenu du budget que les consommateurs y consacrent chaque année, la question est légitime.

Afin de savoir si les prix restent identiques, s’il faut attendre les jours qui précèdent Noël ou au contraire s’y prendre dès le début de l’automne, Que Choisir a relevé les prix de 34 jouets différents sur plusieurs mois, jour après jour, du 1er septembre au 31 décembre 2013. Toutes les grandes marques figurent dans cette sélection avec leurs jouets emblématiques, et les relevés ont été effectués sur six sites Internet : Amazon et Cdiscount pour les cybermarchands, Carrefour et Auchan pour la grande distribution, King Jouet et Toys’R’Us pour les enseignes spécialistes du jouet.

Les prix sont très élevés début septembre, comme le montre la courbe d’évolution des prix. Ils ne font ensuite que baisser jusqu’au 8 décembre, en moyenne de 20 % de septembre à début décembre. Puis ils remontent un peu jusqu’à Noël, sans toutefois retrouver les prix élevés de l’automne. Mais les politiques prix diffèrent selon les enseignes : presque tous les jouets ont retrouvé leur niveau de septembre chez King Jouet et Toys’R’Us avant Noël, pas ailleurs.

Il est impossible d’assurer que les prix vont suivre cette année la même courbe tout au long du mois de décembre. Néanmoins nos relevés effectués jusqu’à présent, de septembre à novembre, attestent d’une évolution rigoureusement identique.

 
 

Le conseil de Que Choisir

Fin novembre et début décembre, c’est le bon moment. Achetez dès maintenant, avant la fin de validité des catalogues de Noël, qui intervient au plus tard le 8 décembre. C’est en effet à partir du moment où plus aucun catalogue n’est en vigueur que le prix des jouets repart à la hausse. Et si promotions il y a quelques jours avant Noël, elles porteront sur des jouets qui n’ont pas eu le succès escompté, pas sur les jouets stars qui font rêver les enfants.

 
 
 
 

Où acheter les jouets ?

Réponse avec notre comparatif sur le prix des jouets pour les 30 jouets vedette de ce Noël 2014. Les prix ont été relevés en priorité dans les catalogues de jouets quand ils sont sortis, ou au même moment sur les sites et en magasin quand un jouet ne figurait pas dans un catalogue. Douze enseignes figurent dans ce comparatif qui compte les spécialistes du jouet (Toys’R’Us, Joué Club, La Grande Récré, King Jouet, Maxitoys), les chaînes d’hypermarchés (Auchan, Carrefour, Cora, Géant Casino, Leclerc) et les deux grands sites marchands (Amazon, Cdiscount).

 
 
 
 

→ Comparatif Que Choisir : Prix des jouets

 
Élisabeth Chesnais avec Nadia Ejdaa -wwwquechoisir.org

 
12 décembre 2014

Assurance vie

BNP Paribas mise sur l’Eurocroissance

 

Fort de l’expérience qu’il a acquise dans la gestion des contrats eurodiversifiés,  dont s’inspirent largement les nouveaux fonds Eurocroissance, BNP Paribas se donne 18 mois pour injecter ce nouveau support dans toutes ses offres d’assurance vie.

 
 
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BNP Personal Finance
 

Annoncés depuis deux ans, les premiers contrats Eurocroissance commencent à faire leur apparition dans les agences bancaires. Quelques semaines après le réseau Crédit Agricole-LCL, premier à ouvrir le bal de l’Eurocroissance mi-octobre avec le lancement de l’offre Objectif Programmé, c’est désormais au tour de BNP Paribas d’investir ce segment de marché. « Nous avons pour objectif de doter tous nos contrats de supports Eurocroissance d’ici à 18 mois car nous sommes convaincus du potentiel que présente cette nouvelle forme de gestion dans le cadre protecteur de l’assurance vie », annonce Benoît Gommard, responsable de la stratégie client de BNP Paribas Cardif.

Longueur d’avance

Il est vrai que contrairement à la plupart de ses concurrents,  BNP Paribas Cardif avance en terrain connu. La compagnie est en effet l’une des rares, avec AG2R La Mondiale,  à avoir proposé à sa clientèle des contrats dits « eurodiversifiés » dont s’inspirent largement  les nouveaux fonds Eurocroissance. « Nous gérons déjà quelque 820 millions d’euros à ce titre pour le compte de 90 000 assurés », précise Benoît Gommard.

Mais convaincre les nouveaux clients de délaisser leurs bons vieux fonds en euros (plus de 80 % des 1 500 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie garantis et récupérables à tout moment) au profit de l’Eurocroissance  va exiger un certain talent !

Sur le papier, ces nouveaux supports (dont le fonctionnement a été spécifié par un arrêté du 12 septembre dernier) sont  présentés comme une troisième voie d’avenir entre d’un côté les fonds en euros sécurisés mais peu rentables (leur rendement moyen pourrait tomber en deçà de 2,5 % cette année) et, de l’autre, les  unités de compte (UC), plus dynamiques mais risqués. En souscrivant un Eurocroissance, l’épargnant profite en effet d’une garantie en capital (c’est l’assureur qui supporte le risque). Mais comme celle-ci n’est valable qu’à échéance (8 ans minimum, mais certaines offres sont conçues sur 30 ou 40 ans !), la compagnie peut, via la constitution d’une provision technique de diversification, prendre davantage de risques sur les marchés financiers pour booster son rendement.

Mauvais timing 

Dans les faits, la valeur ajoutée de ce produit bien plus contraignant (capital garanti uniquement à terme) et couteux (1,25 % de frais de gestion annuels pour les offres de BNP Paribas Cardif) que les fonds en euros existants, reste cependant à démontrer.

Certes, pour appuyer sa démarche offensive, BNP Paribas met en avant les rendements convaincants enregistrés par son contrat eurodiversifié BNP Paribas Avenir Retraite depuis sa création fin octobre 2010. « Au  30 septembre 2014, il  affiche une performance annualisée nette de frais de 5,89 % », souligne Benoît Gommard. Il faut cependant bien avoir en tête que ce résultat correspond à des engagements moyens sur 16 ans !

Plusieurs projections démontrent en revanche qu’à plus court terme (8 ou 10 ans), dans le contexte de taux historiquement bas que nous connaissons, les assureurs devront, pour garantir le capital sur cette durée, placer une fraction importante des primes en obligataire sécurisé et, qu’au bout du compte, le différentiel de rentabilité avec un fonds en euros classique serait  inférieur à + 0,5 % par an en moyenne. Un gain bien faible pour une perte totale de liquidité de son épargne. 

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Laurence Delain-David – wwwquechoisir.org -12/2014

 
12 décembre 2014

Placement financier

Livret Troisième Révolution industrielle

 

Partenaire bancaire historique du secteur de l’économie solidaire, le Crédit coopératif proposera dans quelques semaines un nouveau livret d’épargne dédié au financement de la « Troisième Révolution industrielle » du nord de la France.

 
 
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Lentement mais sûrement, l’épargne solidaire poursuit son essor. Les placements qui soutiennent des causes sociales et environnementales (par la réversion d’une fraction de leur encours ou du revenu qu’ils génèrent) pèsent désormais plus de 6 milliards d’euros d’encours (+28 % en 2013) et concernent 1 million d’épargnants. Certes, rapportée au patrimoine financier des ménages, cette forme d’épargne fait toujours figure de goutte d’eau (0,15 %). Mais, chaque année, de nouvelles initiatives voient le jour et ajoutent leur pierre à l’édifice de la finance solidaire.

Le défi de la troisième révolution industrielle

C’est le cas du nouveau livret TRI du Crédit coopératif, une banque atypique qui, depuis plus de 30 ans, propose à ses clients des produits financiers solidaires et de partage (l’an passé, 4,3 millions d’euros de dons ont ainsi été collectés). « L’idée est d’associer les épargnants au financement de projets d’entreprises liés à la troisième révolution industrielle en région Nord-Pas-de-Calais lancée il y a un an par Philippe Vasseur, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la région Nord de France, en présence de l’un des pères fondateurs du concept de troisième révolution industrielle, l’économiste américain Jeremy Rifkin », précise Jérôme Henry, directeur du marché des particuliers et des produits solidaire du Crédit coopératif.

Un livret pour l’avenir

Le principe du livret TRI, proposé à partir du 22 janvier 2015 dans toutes les agences du Crédit coopératif, est simple. Il s’agit d’un livret bancaire classique, sans frais, ouvert à tous, totalement liquide et garanti, plafonné à 100 000 € de versements, qui sera rémunéré jusqu’à 1 500 € de dépôts à 1,75 %, seuil au-delà duquel le taux annuel tombera à 0,8 %. Ce rendement, fiscalisé et soumis aux prélèvements sociaux, peut certes paraître peu attractif. Mais il signe le parti pris du Crédit coopératif qui n’est pas de promouvoir un super livret souscrit pour son seul taux, mais au contraire de « proposer un outil de placement résolument ancré dans une logique de citoyenneté économique », souligne Jérôme Henry.

Chaque année, le Crédit coopératif comptabilisera le montant d’épargne collectée avec son livret TRI et en redistribuera 75 % sous forme de prêts dédiés aux entreprises impliquées dans la troisième révolution industrielle du Nord-Pas-de-Calais. Les dirigeants pourront présenter leurs projets dans l’une des agences régionales du Crédit coopératif et s’il correspond aux critères de la TRI, un financement à taux bonifié d’un minimum de 12 000 € sera déclenché.

Épargne participative

Quant aux épargnants, ils ne seront pas cantonnés à un rôle de financeur passif. « Nous éditerons pour chaque exercice un document traçant l’utilisation des sommes collectées, et nous organiserons un rendez-vous annuel entre les entrepreneurs financés par le livret et nos clients du Nord-Pas-de-Calais, qui constituent bien sûr notre cœur de cible. Et c’est bien plus qu’une rencontre : nous proposerons à ces derniers un droit de suggestion sur les prêts financés par leur épargne », précise Jérôme Henry. Ciblant pour son livret TRI un solde moyen d’encours situé entre 5 000 et 10 000 €, le Crédit coopératif a, par cette nouvelle offre, l’ambition de donner une dimension encore plus participative à l’épargne solidaire.

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Laurence Delain-David – wwwquechoisir.org – 12/2014

 
12 décembre 2014

Gaz et électricité

Chère, la facture unique d’EDF

 

EDF propose également des contrats de gaz naturel depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence. Dans une publicité, le fournisseur historique d’électricité tente de convaincre les potentiels clients de passer à la facture unique pour le gaz et l’électricité. Les consommateurs sont-ils gagnants avec cette formule ?

 
 
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« Vous ne le savez peut-être pas, mais EDF peut aussi vous fournir le gaz naturel. Une facture unique pour le gaz et l’électricité, et aucune démarche à faire. » Martelée sur les ondes, cette publicité d’EDF a tout pour séduire les 62 % d’usagers qui jugent préférable d’avoir un seul fournisseur pour l’électricité et le gaz, d’après le dernier baromètre annuel du Médiateur national de l’énergie. Sur le plan marketing, c’est bien vu, mais « Que Choisir » a fait les comptes. Faut-il succomber à cette publicité d’EDF ?

Il y a deux façons de recevoir une facture unique pour les deux énergies en étant client d’EDF. Soit en couplant l’électricité au tarif réglementé avec le gaz au prix de marché librement fixé par EDF, soit en quittant le tarif réglementé pour l’électricité et en optant alors pour les deux énergies au prix de marché fixé par EDF.

Nous avons réalisé une simulation en nous basant sur la consommation moyenne d’un ménage en électricité, soit 2 700 kWh par an (hors chauffage), associée à une consommation de gaz de 14 000 kWh/an pour le chauffage.

En optant pour l’association tarif réglementé électricité et contrat gaz, le client paie au total 1 512 € (en zone 2 GRDF), soit un surcoût de +9 % par rapport aux meilleures offres en électricité et en gaz. En optant pour l’électricité et le gaz en prix de marché, il paie 1 537 €. Le surcoût s’élève alors à +10,7 %. Les écarts sont identiques si l’on prend en compte une consommation de gaz plus élevée (20 000 kWh par an).

Rester au tarif réglementé chez EDF pour l’électricité et chez GDF Suez pour le gaz coûte également moins cher que d’opter pour la facture unique chez EDF. Au total, –1,1 % par rapport à la facture unique tarif réglementé électricité et gaz au prix de marché d’EDF, et –2,7 % par rapport à la facture unique pour les deux énergies en prix de marché chez EDF.

Conclusion, il n’y a rien à gagner à la facture unique. Le meilleur moyen d’optimiser ses factures de gaz et d’électricité, c’est de souscrire auprès du fournisseur le moins cher pour chacune des deux énergies. Notre comparateur gaz et électricité vous permet de trouver les fournisseurs de gaz et d’électricité pratiquant les meilleurs tarifs selon vos besoins.

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Élisabeth Chesnais -wwwquechoisir.org – 12/2014

 
12 décembre 2014

Drone

Choisir son drone et respecter la réglementation

 
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Que ce soit sur les emballages ou sur les notices d’utilisation, les fabricants s’étendent rarement sur ce que l’on peut faire ou non avec un drone. Pourtant, pour des questions de sécurité et de respect de la vie privée, plusieurs règles sont à respecter. 
L’usage d’un drone est principalement encadré par deux arrêtés du 11 avril 2012, l’un relatif aux conditions d’insertion dans l’espace aérien, l’autre à la conception, aux conditions d’utilisation et aux capacités requises pour les télépilotes. Il est également soumis à l’article L. 6131-2 du code des transports qui dispose que « l’exploitant d’un aéronef est responsable de plein droit des dommages causés par les évolutions de l’aéronef ou les objets qui s’en détachent aux personnes et aux biens à la surface ». De ces textes et de quelques autres résultent 9 règles que tout utilisateur de drone doit connaître.

1) Ne pas voler au-dessus d’une zone urbaine

Pour des questions de sécurité évidentes, il est interdit de faire voler un drone dans les villes et les villages, même au-dessus de son propre jardin. Il n’est pas permis non plus de le faire évoluer à proximité des aérodromes, aéroports, héliports et dans des espaces aériens spécifiquement réglementés figurant sur les cartes aéronautiques (près des centrales nucléaires, par exemple). Des autorisations spéciales peuvent toutefois être accordées par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

2) Ne pas survoler des rassemblements d’hommes ou d’animaux

Afin d’éviter tout risque d’accident en cas de chute, la législation interdit le survol de groupes d’individus par des drones. Il en est de même pour les troupeaux d’animaux qui pourraient être effrayés (sauf autorisation spéciale).

3) Ne pas voler à plus de 150 mètres du sol

Cette disposition vise à empêcher tout risque de pénétrer dans des couloirs aériens.

4) Garder son drone à portée de vue

Un drone doit toujours rester à portée de vue du pilote, à moins que ce dernier n’utilise un système de pilotage en immersion (cf. règle suivante). Par ailleurs, un drone s’utilise exclusivement de jour.

5) Prévoir deux pilotes en cas de vol en immersion

Si vous utilisez des lunettes de vol « en immersion », vous devez être secondé d’un deuxième pilote. Celui-ci doit toujours avoir le drone à portée de vue et pouvoir intervenir à tout moment en cas de problème. Il doit donc être équipé d’un système de commande de secours.

6) Ne pas piloter à partir d’un véhicule en mouvement

Le pilote n’a pas le droit de faire évoluer son drone s’il se trouve « à bord d’un autre véhicule en déplacement » (article 6 de l’arrêté du 11 avril 2012).

7) Ne pas vendre les photos et les vidéos prises avec le drone

L’article D. 133-10 du code de l’aviation civile stipule que la prise de vue aérienne dans le cadre du loisir ou de la compétition n’est autorisée qu’à but privé. Dans le cas contraire, vous seriez considéré comme un professionnel et, à ce titre, devriez obtenir une autorisation spéciale de la DGAC, suivre une formation théorique et décrocher une déclaration de niveau de compétence (DNC).

8) Respecter la vie privée d’autrui

Le fait de « volontairement porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui » est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (article L. 226-1 du code pénal). Interdit, donc, de filmer son voisin à son insu.

9) Respecter la réglementation sur les fréquences

La puissance d’émission d’un matériel en 2,4 gigahertz (GHz) doit être inférieure à 100 milliwatts (mW) et celle d’un matériel en 5,8 GHz ne pas dépasser 25 mW.

Cyril Brosset -wwwquechoisir.org – 12/2014

12 décembre 2014

Mobilité bancaire : des mythes à la réalité…

2 milliards d’euros de pouvoir d’achat économisables

 
 

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Mobilité bancaire
 

A quelques jours de la remise au Parlement du rapport gouvernemental sur la portabilité du compte bancaire, l’UFC-Que Choisir dévoile ce jour son étude exclusive sur les mythes et la réalité de la mobilité bancaire en France. Dénonçant la situation actuelle, l’association formule plusieurs demandes pour une concurrence bancaire intensifiée, synonyme pour les consommateurs de réelles et substantielles économies.

Un quart des clients insatisfaits…mais seulement 3% de mobilité

Alors qu’en moyenne près de 25% des clients bancaires se disent insatisfaits de leur banque, que la relation banque/client est de plus en plus dématérialisée(36% vont en agence moins de 2 fois par an), et que les banques en ligne représentent une alternative crédible, seuls 3% des clients changent de banque chaque année. C’est 3 fois moins que la moyenne européenne, et 5 fois moins que la mobilité française en téléphonie ou en assurance (avant même la loi Hamon).

Des freins amplifiés par l’échec du service d’aide des banques

La lourdeur du changement des domiciliations (virements, prélèvements), les risques d’erreurs lors de ce changement (chèques, en particulier) et leur coût constituent les principaux freins à la mobilité. Or, malgré notre première alerte de 2010 (1) , l’échec du service d’aide à la mobilité bancaire ne se dément pas: si les banques promettaient 600 000 mobilités aidées dès 2010, ce chiffre n’a même pas atteint 300 000 en 2011 et 2012 ! Les problèmes persistent du fait des banques comme des créanciers, ce que confirment à la fois notre appel à témoignages et les 350 000 chèques rejetés chaque année pour cause de clôture du compte.

Des milliards d’euros d’économies pour les consommateurs

L’écart tarifaire entre les banques est tel – pas moins de 265€ par an et un rapport de 1 à 24 pour un profil moyen – qu’une concurrence effective doit se développer dans l’intérêt de chaque client. Et dans l’intérêt collectif, puisque 1% de baisse des tarifs équivaut à environ 100 millions d’euros de pouvoir d’achat restitué aux consommateurs ! Nos calculs montrent ainsi qu’un  scénario modéré de concurrence bancaire(2)  suffirait à dégager près de 2 milliards d’euros par an de pouvoir d’achat, et 3 milliards pour un scénario légèrement plus intense.

Les clefs d’une vraie mobilité

Les dispositifs techniques existent pour rendre la mobilité effective. A l’échelle européenne, c’est une vraie portabilité du compte bancaire – comme en téléphonie mobile – qui doit être instaurée.  En France, l’équivalent peut être atteint en reliant les domiciliations à un numéro Alias, lui-même relié au compte : connecter cet Alias à un nouveau compte suffirait pour changer de banque en toute sécurité. Enfin, à court terme, une redirection automatique vers le nouveau compte des opérations passant sur l’ancien compte peut être créée pour compenser les carences de la mobilité bancaire.

Ainsi, face aux difficultés vécues par les consommateurs, et pour faire de ce potentiel d’économies une réalité dans les budgets, l’UFC-Que Choisir :

  • Entend concourir à la prise de conscience des consommateurs sur l’enjeu économique de la comparaison des tarifs et les invite à utiliser son  comparateur bancaire indépendant, mis en accès libre pendant 10 jours;
  • Demande à la Commission européenne de  mettre en place la portabilité du numéro de compte bancaire; et dans cette attente, au Législateur national de créer une portabilité via un numéro Alias  ou, à tout le moins la redirection automatique des opérations passant sur l’ancien compte.

 

 

(1) « Frais et mobilité bancaire : le désolant palmarès des banques » : http://www.quechoisir.org/argent-assurance/banque-credit/service-bancaire/etude tarifs-et-mobilite-bancaires-le-desolant-palmares-des-banques
(2) Baisse modérée des tarifs (-15%) + hausse de la part de marché des banques en ligne (10%)

 
 

Retrouvez l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir sur la mobilité bancaire « Mobilité bancaire : mythes et réalités » (PDF- 5040 Ko)

 
 CP/FD/12/2014

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12 décembre 2014

Projet de loi Activité et Croissance

 
 Le volet pouvoir d’achat à la trappe ?
 
 

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Projet de loi Macron
 

Alors que le Ministre de l’Economie vient de présenter en Conseil des Ministres son projet de loi Activité et Croissance, l’UFC – Que Choisir s’alarme de voir ce texte vidé de sa substance consumériste initiale, et appelle les parlementaires à se saisir de leur pouvoir d’amendement pour réintroduire des mesures favorables aux consommateurs… donc à l’activité et à la croissance.

Si le débat autour de ce texte de loi se focalise sur l’extension du travail dominical, c’est bien sa réorientation qui devrait interpeler. Présenté à l’origine par Arnaud Montebourg comme un texte en faveur du pouvoir d’achat, on ne peut que déplorer l’absence criante de mesures en faveur des consommateurs, en particulier dans les trois domaines suivants.

Médicaments sans ordonnance : une mauvaise nouvelle pour l’accès aux soins

Les mesures pour améliorer l’accès aux soins en diminuant le coût de la santé pour les ménages sont ainsi aux abonnés absents. En particulier, alors qu’une majorité de pays européens a ouvert la distribution des médicaments sans ordonnance aux grandes surfaces et parapharmacies, sous le contrôle strict de pharmaciens, le gouvernement est revenu en arrière sur une mesure qui aurait pourtant permis 270 millions d’euros d’économies par an.

Pièces détachées automobiles : le maintien de prix artificiellement élevés

De même, malgré les recommandations de l’Autorité de la Concurrence, les pouvoirs publics ont reculé dans leur volonté initiale de libéraliser le marché des pièces détachées automobiles. La France reste ainsi le dernier grand marché automobile européen à appliquer le monopole sur la vente de pièces de carrosserie, ce qui signifie que le consommateur n’a ni la possibilité d’acheter des pièces « constructeurs » dans des réseaux de distribution indépendants, ni accès à des pièces alternatives fabriquées et distribuées par des indépendants. Les économies potentielles pour les consommateurs sont pourtant gigantesques, pouvant atteindre 400 millions d’euros (*).

La rente du secteur bancaire préservée

Autre grand oublié, et non des moindres, du projet de loi Macron : le secteur bancaire. Pourtant, par deux études récentes, l’UFC – Que Choisir a mis en évidence l’énorme rente dont jouissent les établissements bancaires, faute de concurrence suffisante. Les consommateurs pourraient ainsi gagner au moins 210 millions d’euros par an si leur liberté de choix en matière de cautionnement bancaire était réelle, tandis que l’instauration de mesures favorables à la mobilité bancaire dégagerait 2 milliards d’euros d’économies annuelles.

Près de 3 milliards d’euros de gains de pouvoir d’achat pour soutenir l’activité

En s’attaquant à ces rentes jusqu’ici épargnées, le gouvernement rendrait près de 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux consommateurs. Une manne qui, réinjectée par la consommation dans de nouveaux secteurs économiques, serait à même de soutenir une croissance chancelante… objectif affiché du gouvernement avec cette loi.

Devant l’urgence de mesures ambitieuses en faveur des consommateurs, pour soutenir le pouvoir d’achat et l’activité économique, l’UFC – Que Choisir est décidée à intervenir auprès des parlementaires pour qu’ils introduisent par amendement ces mesures favorables aux consommateurs, et par conséquent à l’économie française toute entière.

 

* Estimation à partir d’un scénario de baisse des prix de 14% en 2 ans, selon la Commission européenne

 
 

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–>CP/FD/12/1014

12 décembre 2014