UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes

Assurance habitation

Assurance habitation

ASSURANCE HABITATION
Notre adhérent, assuré auprès de NEXX ASSURANCES a eu un sinistre dû à un court-circuit. L’assureur refuse sa garantie sous prétexte que la cause initiale des dommages n’est pas due à un court-circuit ou une surtension mais à un défaut de serrage sur le tableau électrique.
A l’analyse du contrat nous contestons cet argument car le court-circuit et la surtension ne figurent qu’entre parenthèses, suivis de trois points de suspension laissant penser que toutes les origines de l’accident sont couvertes. De plus, aucune exclusion implicite ou explicite à propos du défaut de serrage.
Vingt jours plus tard, NEXX nous répond favorablement et adresse un chèque de 4095€ au titre des appareils endommagés et de l’installation électrique.
Jean Galvez

7 avril 2013

Télésurveillance condamnation

Condamnation du Tribunal de Marseille contre des sociétés de télésurveillance


Association Locale de Marseille d’UFC-Que Choisir Contre Société LOCAM et FINASSIST
Nos adhérents ont souscrit en 2009 et 2010 des contrats de location de matériel et de prestations de téléassistance auprès de la SARL FINASSIST. Par acte d’huissier, les locataires ont assigné la SARL FINASSIST et la SAS LOCAM, cessionnaire, devant le Tribunal d’Instance de Marseille en annulation des dits contrats afin de se voir rembourser les sommes versées au titre des loyers mensuels.
Par acte d’huissier et d’intervention volontaire en date du 06 avril 2011, l’Association Locale de Marseille de Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR, a fait assigner la SARL FINASSIST et la SAS LOCAM, afin d’obtenir, avec exécution provisoire :
? Que soit jugées abusives les clauses des contrats intitulées « durée du contrat », « conditions financières du contrat », « garantie et recours », « utilisation du matériel », « résiliation légitime », « résiliation pour faute », « résiliation anticipée pour autre motifs », « endos » et « transfert cession ».
? Leur condamnation à supprimer les dites clauses de leurs contrats sous astreinte de 1000€ par jour de retard, ce tribunal se réservant la liquidation de l’astreinte.
? Leur condamnation in solidum à lui payer 15 000€, à titre de dommages intérêts, pour préjudice à l’intérêt collectif des consommateurs, somme ramenée à 10 000€.
? La publication du jugement dans le journal LA PROVENCE à leurs frais sous astreinte de 500 € par jour de retard, à concurrence de 4 000€ par publication.
? Leur condamnation in solidum à lui payer la somme de 1 500€, au titre de l’article 700 du Code de Procédure Civile.
Le 14 décembre 2012, le Tribunal a rendu sa décision en faisant droit à notre demande en jugeant abusives et réputées non écrites les clauses des contrats de location de matériel et de prestations de téléassistance intitulées « durée du contrat », « conditions financières du contrat », « garantie et recours », « utilisation du matériel », « résiliation légitime », « résiliation pour faute », « résiliation anticipée pour autre motifs », « endos » et « transfert cession ».
Par ailleurs, le Tribunal prononce la mise hors de cause de la SAS LOCAM. Ainsi, la SARL FINASSIST est condamnée :
? à supprimer les dites clauses de ses contrats de location de matériel et de prestations de téléassistance sous astreinte de 100 € par jour de retard, à compter du mois suivant la signification du jugement ; ce tribunal se réservant la liquidation de l’astreinte.
? A payer à l’Association Locale de Marseille de l’Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR la somme de 1 000€ au titre de l’art. 700 du CPC.
En outre, il ordonne la publication du jugement dans le journal LA PROVENCE aux frais de la SARL FINASSIST à compter du mois suivant la signification du jugement sous astreinte de 100 € par jour de retard ainsi que l’exécution provisoire du jugement.
Néanmoins, le Tribunal a déclaré irrecevable l’action en paiement de dommages et intérêts de l’Association Locale de Marseille de UFC-Que Choisir.
Malheureusement, une décision de justice est intervenue en date du 9 novembre 2012 prononçant la liquidation judiciaire de la SARL FINASSIST. Ainsi, pour les personnes qui ont souscrit un contrat via cette société, vous êtes désormais en droit de révoquer votre prélèvement en vertu de l’article L 311-31 du Code de la Consommation, pour absence totale de prestation de service. Pour ce faire, il convient d’effectuer un courrier recommandé avec accusé de réception auprès de l’organisme de financement en lui fournissant une copie de l’attestation de liquidation judiciaire. Si vous souhaitez notre assistance dans vos démarches, nous restons à votre disposition….
En outre, si vous avez souscrit un contrat de téléassistance ou de télésurveillance auprès d’une société qui est toujours en activité et que vous souhaitez notre assistance, nous vous invitons à venir rencontrer l’un de nos conseillers dans le domaine DIVERS en matinée sur rendez-vous ou l’après-midi sans rendez-vous, avec l’ensemble des documents nécessaires à l’étude de votre dossier.
Magali GERBIER
Juriste

7 avril 2013

Boycotter ou pas

Boycotter ou pas: à qui celà profite t il?

Si en janvier 1988, la Commission Européenne interdit toutes les hormones dans l’alimentation, le traitement, etc…, des animaux destinés à l’alimentation humaine, c’est grâce au boycott lancé en 1980 par l’UFC-Que Choisir contre le veau aux hormones.
Mais, comme l’expérience le montre, le boycott est une arme à manier avec précaution, sous peine d’échec, de dommages imprévus ou de manipulation. C’est pourquoi les ONG l’envisagent avec autant d’intérêt que de précautions. Bien souvent, la tactique du ‘’name and shame’’, qui consiste à désigner les auteurs de pratiques inacceptables tout en laissant chacun libre d’y réagir ou non, s’avère moins risquée.
En 1992, un projet de loi américain visant à interdire l’importation aux USA de produits fabriqués par des enfants de moins de 15 ans, a abouti au Bangladesh par le licenciement de centaines de milliers de jeunes filles ; les seuls emplois qu’elles ont retrouvés ensuite étaient moins bien patés et plus dangereux…
L’ONG ‘’Ethique sur l’étiquette’’, proche du mouvement ‘’Clean Clothes Campaign’’, qui militent pour des vêtements produits décemment, dénoncait le sablage des jeans. En effet, ce procédé de vieillissement artificiele, provoque chez les ouvriers de terribles silicoses en quelques mois, suivies d’un décès précoce.
En 2009, le gouvernement turc l’a interdit. Les ouvriers turcs ont perdu leurs emplois, mais eu la vie sauve ! Malheureusement, d’autres pays se sont montrés accommodants…
L’étiquetage peut servir à rendre un produit acceptable, même s’il est fabriqué dans une dictature aussi terrible que la Corée du Nord ! Il est en effet impossible d’enquêter et vérifier quoi que ce soit sous un tel régime, qui a pris la précaution d’ouvrir des zones économiques spéciales attirant les investisseurs chinois ou sud-coréens, ou les conditions de travail sont bien dures…
Bien dures aussi étaient les conditions de travail chez Foxconn, un sous-traitant taïwanais d’Apple et de presque toutes les autres marques d’électronique et de téléphonie grand public. Cette multinationale taïwanaise avait déjà plus de 800 000 salariés en Chine. Durant l’été 2010, des suicides d’ouvriers amenèrent des organisations à appeler au boycott d’Apple. En 2011, Foxconn implanta une usine à 2000 km des côtes, dans la Chine profonde d’où la presse est absente. De fait, la presse ne fit plus état de suicides chez Foxconn ! Au point que des sinologues se demandent si tout ne fut pas orchestré par Pékin pour amener Foxconn à ouvrir une usine au fin fond du pays, à l’abri de la curiosité des étrangers…
Quant au thon rouge, dont Greepeace annonçait la disparition prochaine de Méditerranée en 2010, il n’est aucunement menacé d’extinction. Certes, la surpêche est nuisible, mais elle ne met pas en péril cette espèce, tous les scientifiques sont unanimes.
Sans vouloir reconnaître son alarmisme excessif, Greepeace se contente désormais d’appeler à une pêche raisonnable, et non plus à un moratoire complet.
Adopter une position éthique et appeler au boycott est loin d’être chose aisée. ‘’Que Choisir’’ ne s’y engage qu’après enquête approfondie. Or, c’est dans les régimes les plus durs et opaques que la vérité et la liberté sont accessibles…

MT/2013

7 avril 2013

Chauffage électrique

Chauffage électrique: tout le monde paie

Le chauffage électrique est moyennement confortable, mais cher à l’usage. Et ce, non seulement pour l’utilisateur, mais en réalité pour tous les Français.
L’électricité ne se stockant pas, il faut la produire au fur et à mesure et les besoins varient selon les saisons et selon les heures. Mais en France, royaume du tout – nucléaire, le chauffage électrique provoque un pic de consommation tel que, depuis plusieurs hivers, on craint un black-out majeur.
Alors que les autres pays européens ont adopté d’autres systèmes de chauffage, 35 % des logements français sont chauffés à l’électricité. Et il ne s’agit pas de logements rénovés, mais récents ou neufs : dans les années 1980, 70% des logements neufs en étaient équipés ; après être descendu un peu au-dessus de 50 % dans la decennie 1990, le chiffre est remonté à 70 % depuis.
Bien sûr, les besoins de consommation déterminent les capacités de production et le réseau de transport et de distribution du courant ; d’autant plus que l’on veut éviter le black-out au moment des vagues de froid. Or, les pointes de consommation sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus importantes. Tous les records sont battus ; hélas, ils sont peu enviables ! Et en cas de vague de froid comparable à celle de février 2012, des difficultés sont à prévoir d’ores et déjà, et elles vont aller en s’aggravant.
Mais ce n’est pas tout ! Si ces pointes de consommation servent de base au dimensionnement de toute l’infrastruture, elles coûtent une fortune : construire tout un réseau pour ne le faire fonctionner à plein régime que quelques jours par an n’est pas une situation économique pour les Français. Si en plus, au moment des vagues de froid, il faut importer de l’électricité à prix d’or (3000€ le mégawattheure en période de pointe, alors que son prix de production normale tourne autour de 50€ !), cela devient ruineux !
Les experts de l’UFC-Que Choisir ont étudié la question et en décembre 2012, ont abouti à la conclusion que l’ensemble des consommateurs se retrouve lourdement taxé au profit du seul chauffage électrique. En effet, il s’avère que le coût de production est sous-facturé (de 8 %) à ceux qui utilisent le chauffage électrique, mais surfacturé (de 2 %) à ceux qui utilisent un autre mode de chauffage. Quant aux coûts de transport et de distribution, ils sont intégrés aux prix des abonnements : la tarification est inversement proportionnelle au coût réel !
En effet, un foyer abonné au 6 kva, sans chauffage électrique, paie 456€ d’abonnement ; mais un foyer abonné au 9 kva, avec chauffage électrique, paye 21€ (heures pleines / heures creuses) !
Dès l’été 2013, ce déséquilibre va se réduire un peu grâce au nouveau TURPR (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité). La Commision de régulation de l’énergie songe à y introduire une variable ‘’saison’’, où les pics seraient facturés plus cher. Même si l’abandon du chauffage électrique est infaisable à moyen terme, tout le monde y aurait intérêt, à commencer par ses utilisateurs ; car, dès 2015, les tarifs intègreront les coûts réels, et donc les surcoûts des pointes hivernales ; les factures vont, elles aussi, atteindre des pics !
Comment réduire la dépendance à ce mode de chauffage ? l’UFC-Que Choisir demande un audit énergétique des logements pour identifier les plus gourmands en électricité ; elle propose ensuite trois mesures encourageant les économies d’énergie : une fiscalité incitant propriétaires occupants ou bailleurs à effectuer des travaux d’isolation et à changer de mode de chauffage ;
– un bonus-malus énergétique : malus en l’absence de travaux ; bonus en cas de rénovation efficace ; et, en cas de rénovation BBC, exonération de taxe foncière ;
– un tiers investissement pour les foyers en difficultés ; l’investisseur est ensuite rémunéré par les économies d’énergie ; c’est aussi ce que propose la Caisse des Dépôts et Consignations.

MT/2013

7 avril 2013

Skier sans risque

Skier sans risque: de bons conseils

SKIEZ SANS RISQUE


Bien s’assurer avant les vacances à la montagne, hiver comme été, ne signifie pas payer plusieurs fois des garanties strictement identiques incluses dans plusieurs de vos contrats.

Vous pouvez, à tête reposée, étudier tous vos contrats d’assistance, d’assurance accidents, MRH, les inclusions et les exclusions… C’est long et ardu.

Une autre solution s’impose si vous avez un intermédiaire d’assurance ou un conseiller mutualiste compétent ; adressez-lui un courrier accompagné de la liste complète des garanties d’assurance et d’assistance dont vous disposez ou croyez disposer.

Ce professionnel ayant un devoir d’information et de conseil envers vous établira un diagnostic et vous indiquera la solution offrant le meilleur rapport qualité-prix en fonction des sports pratiqués.

Il faut savoir que les secours fournis par les services de l’Etat ou des communes sont gratuits, mais que rien ne leur interdit de demander ensuite le remboursement de tout ou partie des frais engagés pour ramener à un centre de soins les personnes secourues sur piste ou hors piste, ou ailleurs en montagne.

Les secours coûtant très cher, vérifiez toutes vos garanties de recherche / redescente encore plus attentivement si vous êtes un adepte d’activités à risques loin des pistes balisées ou des sentiers de promenade. N’omettez rien et ne dissimulez rien à votre intermédiaire ou conseiller, de façon à ne pas avoir de vide dans votre protection, au moins aussi dommageable que les redondances des garanties.

L’association des médecins de montagne comptabilise 160 000 blessés par an ; le bilan des sports d’hiver est donc lourd ! Malgré la densité de pratiquants sur les pistes, c’est surtout l’ignorance des règles de comportement qui est en cause.

Ignorance involontaire ou délibérée !

Dix règles de base sont reconnues par tous les pays européens, mais hélas, elles n’ont aucun caractère obligatoire absolu.
Elles concernent principalement la priorité générale du skieur aval sur le skieur amont, la maîtrise de la vitesse et de la direction, le stationnement et l’entrée sur une piste, le respect d’autrui et de la signalisation, l’assistance à un skieur en difficulté, etc…

Nous ne saurions trop vous en conseiller la lecture (Code de Bonne Conduite de la FIS) et surtout le respect…

Skier sans risque ! Voilà le rêve des sept millions de Français qui vont en montagne goûter aux joies des sports d’hiver. Mais l’or blanc n’est pas partout le même eldorado !

Les pistes étant de plus en plus embouteillées en raison de la forte capacité des remontées mécaniques récentes, certaines stations axent leur stratégie commerciale sur la publicité pour le hors-piste, qui est pourtant loin d’être sans danger.

D’autres stations à faible relief classent en ‘’piste noire’’ ce qui n’est qu’une piste rouge pour offrir toute la palette à la clientèle. Il existe bien une norme AFNOR sur la classification des pistes, mais sans précision de mise en œuvre.

Cette même norme spécifie les règles de balisage, de signalisation, d’information et de protection, les signaux d’usage des remontées mécaniques.

Mais dans les petites stations, les pisteurs-secouristes ne reçoivent pas forcément la même formation que dans les grandes. De toute façon, la préparation au brevet national de pisteur-secouriste ne comprend aucun module de pose des protections (matelas, filets, etc…).

Bien des décideurs de montagne sont des élus qui ne veulent pas de contraintes sécuritaires qui perturbent l’économie locale et qui ne craignent que les poursuites judiciaires. D’où parfois des fermetures de pistes tardives, des arrêts de remontées mécaniques retardés, etc…

Les communes sont responsables de la sécurité des vacanciers sur leur domaine skiable. Les responsables de la sécurité doivent réagir immédiatement selon la météo et fermer les remontées mécaniques et / ou les pistes en cas de fort risque d’avalanche, de verglas généralisé, d’absence de neige dans les passages les plus fréquentés, de vent très violent ou de brouillard à couper au couteau. De même, la pose de filets de protection en bordure de certaines pistes ou de matelas sur certains objets relève de la responsabilité des professionnels de la station, selon les cas : pisteurs-secouristes, gérants de remontées mécaniques, moniteurs, loueurs, hôtels et restaurants d’altitude.

Mais le problème se complique parfois par le fait que, dans de nombreuses stations, les responsables de la sécurité des pistes sont salariés des sociétés de remontées mécaniques. Les conflits d’intérêts sont donc nombreux, les sommes en jeu étant considérables dans une économie montagnarde où les sports d’hiver ont un rôle prépondérant.

MT/2013

7 avril 2013

Mieux vieillir

Mieux vieillir: comment s’occuper de sa mémoire

Avec l’allongement de l’espérance de vie, et donc une augmentation du nombre de seniors, on entend souvent des plaintes au sujet de la mémoire : flanche-t-elle vraiment sérieusement ? Risque-t-on Alzheimer ?
Tout d’abord, si tout le monde accepte de voir ses capacités physiques diminuer avec l’âge, le moindre raté de la mémoire fait peur. Et pourtant le vieillissement cérébral entraîne naturellement une diminution des capacités d’attention et un ralentissement du traitement de l’information. Quelques absences, ou quelques oublis, occasionnels ou même répétés, ne sont pas le signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer.
L’avancée en âge n’est pas seule en cause. D’autres facteurs interviennent dans cette diminution des capacités cognitives. Par exemple, si vous courez par monts et vaux, n’accusez pas votre mémoire. Revenez à un rythme de vie plus doux ; organisez-vous différemment en attribuant des horaires précis à certaines tâches indispensables ; établissez la liste de ce que vous avez à faire.
Les difficultés que vous rencontrez peut être avec les noms propres sont, elles, liées à l’âge et n’évoluent pas vers Alzheimer. Pour lutter, utilisez des techniques de compensation qui ont fait leurs preuves : faites des fiches de lecture, prenez des notes, énoncez des textes à voix haute, etc…
L’isolement social est nuisible au fonctionnement intellectuel. Le fait de vivre en couple est protecteur, comme le sont les activités sociales : voyages, sorties culturelles, discussions, rencontres, etc…
Si vous avez subi un choc émotionnel (deuil, agression, divorce, etc…), des trous de mémoire peuvent se produire et cela est la conséquence normale de ce choc. Avec le temps, la douleur diminuera.
Toutefois, une psychothérapie et un traitement spécialisé peuvent aider à reprendre courage et à surmonter l’épreuve.
Les traitements médicaux peuvent aussi avoir des effets néfastes sur la mémoire. C’est le cas de tous les psychotropes (surtout les benzodiazépines) ; des neuroleptiques, des antidépresseurs, du lithium, des anticholinergiques, des opiacés, des antibiotiques, des antihistaminiques, des anti-inflammatoires peuvent, parfois, occasionner des troubles de la mémoire.
Comment résister ? L’hygiène de vie peut vous aider ; d’abord, l’alimentation, saine, variée et équilibrée, doit privilégier les fruits et légumes, ainsi que le poisson. Veillez à ne pas avoir de carence en vitamines B1 (fruits secs, germe de blé, laitages, etc…), B6 (épinards, ail, banane, foie, etc…), B 12 (abats, crustacés, viande, œufs, etc…). Un bon petit-déjeuner évite la fatigue intellectuelle en fin de matinée. Et pourquoi pas un petit peu de bon vin rouge ? L’action antioxydante de ses polyphénols est bénéfique pour la mémoire.
Une activité physique d’intensité moyenne, quelques heures par semaine, est excellente pour les fonctions cérébrales. Même des disciplines douces telles que la marche, la natation, le golf, le taï-chi-chuan, etc…, ont des effets positifs, par elles-mêmes et en permettant de rompre l’isolement.

MT/2013

7 avril 2013

Grandes surfaces satisfait ou déçu

Grandes surfaces: satisfaction ou déception

L’UFC-Que Choisir vient de publier, dans son numéro de février, une étude de satisfaction à l’égard des grandes surfaces. Le chiffre est en baisse de 4 points par rapport à 2010 et ce recul porte sur des critères importants.
. Commençons par les points positifs : parkings et accessibilité par transports publics donnent, globalement, satisfaction. Ambiance et propreté sont appréciées des consommateurs, même si des différences se font sentir entre les enseignes.
. L’étendue du choix et la surface du magasin semblent obéir à la même règle : plus c’est vaste, plus on l’aime ! En effet, les hypers et les supers sont nettement plus appréciés que les petits magasins, et surtout que les hard-discounts.
. Dans le domaine du rapport qualité-prix, l’écart se creuse entre les degrés de satisfaction ; très élevé envers les hypers et les supers, il atteint à peine les 60% à l’égard des supérettes et des petits supermarchés.
. Les cartes de fidélité gagnent en popularité ; nul doute qu’avec la crise, un petit bon d’achat de temps en temps aide à mettre du beurre dans les épinards…
Un sujet de satisfaction à tous points de vue : tout le personnel (en rayons ; aux caisses ; même les vigiles) est apprécié de la clientèle pour sa compétence, son amabilité. Un effort semble avoir été accompli par la grande distribution dans le domaine de l’accueil.
. Serait-ce pour faire oublier l’attente aux caisses ? Elle n’est jugée acceptable que par 55 % des sondés. Un effort soutenu s’impose…
. Quant aux étiquettes en rayon et le prix affiché par la caisse, la concordance décline de six points par rapport au sondage 2010 !
Les services de la répression des fraudes relèvent un taux d’erreur de 7 %, stable depuis six ans. Cela concerne donc un produit sur quinze ! Toutefois, erreurs en faveur du magasin et erreurs en faveur du client s’équilibrent à peu près. Sans doute la crise a-t-elle rendu la clientèle plus vigilante.
. En conclusion, si des progrès indéniables ont été accomplis sur des critères secondaires, l’indice de satisfaction sur les critères majeurs est en baisse et nécessite un effort sérieux.

MT/2013

7 avril 2013

Visite en grande surface

Quelques problèmes de droit surgissent parfois dans les grandes surfaces. Examinons les plus fréquents.

. Sur le parking (public ou privé), ce sont les règles du Code de la Route qui s’appliquent. En cas d’accident, un constat amiable doit être rempli.
De même l’enseigne n’est pas responsable d’éventuels actes de vandalisme sur les véhicules ni de vols dans les voitures.
. Le prix des carburants est libre ; il peut être majoré la nuit si cela est affiché. En France, la qualité des carburants est contrôlée par la Direction générale de l’(Energie et du Climat, qui veille à leur conformité avec les règles européennes. Les carburants sortent des mêmes raffineries, mais ceux des compagnies pétrolières sont additifs (antimousse ; odorants ; plus grande résistance au gel pour le gazole…)
. Un hyper ou super, ou autre plus petit, est tenu de veiller à la sécurité de sa clientèle (hygiène, propreté ; risque de chute d’objets en rayon ; etc…)
Sa responsabilité civile est donc engagée si vous glissez sur une feuille de salade.
. Seul un officier de police judiciaire peut exiger l’ouverture de votre sac, ou de votre coffre, pour en vérifier le contenu. Le vigile du magasin peut seulement demander au client de l’accompagner dans un local d’où il appellera la police.
. Si un client a cassé par inadvertance une bouteille, un pot ou flacon, etc…, il n’a pas à le payer. La correction veut qu’il signale l’incident à un employé pour que le sol soit nettoyé au plus vite (hygiène et sécurité). De même si vous avez fait tomber une feuille de salade et n’êtes pas en état de la ramasser.
. Rien n’oblige un magasin à reprendre ou échanger un article, sauf en cas de vice caché. Par exemple, un vin bouchonné peut être rapporté, avec ticket de caisse, le plus tôt possible. Certains articles ne doivent pas avoir été descellés (CD, DVD, jeux vidéos, logiciels).
. Un article annoncé en promotion dans un prospectus est absent. S’il est absent dès le premier jour des promotions, le magasin doit le signaler dès la porte d’entrée ; sinon, c’est une publicité mensongère, passible d’un signalement à la ‘’répression des fraudes’’.
En dehors de ce cas, et surtout si le catalogue annonçait une quantité disponible, le magasin n’est pas tenu de vous fournir le produit en question, même si un autre magasin de l’enseigne en a un (ou plusieurs) en rayon.
. Les modes de paiement refusés, comme les deux pièces d’identité exigées, doivent être clairement affichés à l’entrée du magasin et/ou à la caisse.
. Peut-on n’acheter qu’une bouteille sur un pack ou qu’un yogourt. Oui, sauf si le produit est également vendu à l’unité ou en moindre quantité. Par exemple, si votre yogourt favori est vendu par pack de huit, mais aussi par deux, vous ne pouvez pas n’en acheter qu’un pot.
. Inutile de vous dire de ne pas acheter un produit dont la DLC (date limite de consommation) ou la DLUO (date limite d’utilisation optimale) est dépassée ! Mais, par contre, signalez-le ç un employé pour que le produit soit retiré du rayon.
. Quel est le prix à payer en caisse si le prix affiché en rayon ou sur une étiquette apposée sur l’article est inférieur ? C’est le prix indiqué en rayon ou sur l’étiquette, sauf si une erreur manifeste a été commise. Par exemple, si une bouteille de champagne est affichée ou étiquetée à 1,95€ alors que son vrai prix est de 19,50€.
. Question toujours d’actualité : la mention ‘’élaboré en France’’ ou ‘’transformé en France’’ signifie clairement que les ingrédients proviennent de l’étranger ; au contraire, par les mentions ‘’origine France’’ ou ‘’origine Union européenne’’, l’enseigne certifie que le produit est 100% français ou provient d’un pays de l’Union Européenne.
C’est l’occasion de réfléchir à vos pratiques habituelles et de voir si vous pensez toujours à privilégier les ‘’circuits courts’’ et à vous préoccuper de la qualité des produits et du degré de transparence du fabricant / producteur et de l’enseigne commerciale.

MT/2013

7 avril 2013

Radio Dialogue

Notre expert consommation vous informe

sur RADIO DIALOGUE

le mercredi entre 12 h et 13 h, retrouvez notre expert consommation

Avril 2013

03/04:  la poste se moque des usagers

10/04:  votre voiture prévient le garagiste*1

17/04:  dépannage à domicile – ne vous faites plus avoir

24/04:  les génériques dans le détail

Mars 2013

27/03: appel au boycott – à utiliser à bon escient

20/03:  chauffage électrique – tout le monde paie

13/03:  skiez sans risque

06/03:  j’ai la mémoire qui flanche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Octobre 2012

– 03 : j’ai vaincu ma dépression grâce à mon chat

– 10 : vente multiniveau – comment ne pas tomber de haut

– 17 : assurances multirisque habitation – nul péril en la demeure

– 24 : marchands de liste – on les a pris sur le fait

– 31 : ophtamologistes – la pénurie saute aux yeux

 

 

MAI 2012

– mercredi 2: aux dépens d’une santé qui nous est chère ( 1ère partie)

– mercredi 9: aux dépens d’une santé qui nous est chère ( 2ème partie)

– mercredi 16: BNP

– mercredi 23: l’envolée du covoiturage

– mercredi 30: protection juridique – le choix d’une bonne poilce

 

AVRIL 2012

– mercredi 4: forfaits mobiles –  la nouvelle donne

– mercredi 11: pollution intérieure – des poussières toxiques

– mercredi 18: pharmacie –  l’automédication soigne les marges

– mercredi 25: prix des fruits- le goût amer des pommes

 

MARS 2012

– mercredi 7: le salaire du labeur

– mercredi 14: vétérinaires – la santé n’a pas de prix

– mercredi 21: Fiabilité auto

– mercredi 28: économies d’énergie – l’incitation fiscale en baisse

 

FEVRIER 2012

– mercredi 1: l’ euro 10 ans après

– mercredi 8: interdiction bancaire 1ère partie

– mercredi 15: interdiction bancaire: 2ème partie

– mercredi 22 : recherche d’emploi: le salaire du labeur

– mercredi 29: médicaments; quand la pénurie menace

JANVIER 2012

– mercredi 4 : bars à sourire – certains rient jaunes

– mercredi 11: graines germées – les pousses de la discorde

– mercredi 18 : coiffeurs au poil

– mercredi 25 : tourisme d’aventure – sur la piste du profit

6 avril 2013

Experts Consommation France Bleu Provence

Brigitte Dailcroix l’experte consommation de France Bleu Provence répond à vos questions.

Lundi de 9h à 9h45, Brigitte Dailcroix, chargée de communication à l’UFC-Que Choisir de Marseille, répond à toutes vos questions concernant les petits et les grands problèmes de la vie quotidienne, avec la complicité de Corinne Zagara.

Retrouvez la synthèse des émissions dans les articles mis en ligne. Pour participer à l’émission appelez le 04 42 38 08 08

Programmes 2013

Juin 2013

  • 24/06: négociez pour économiser
  • 17/06: on refuse d’assurer votre véhicule – vos recours
  • 10/06: location -récupérer son dépot de garantie
  • 03/06: monayer un certificat d’économie d’énergie

Mai 2013

  • 24/05  opticiens ( tarifs, qualité, droits des patients)
  • 20/05 téléphonie mobile – trouvez votre forfait idéal
  • 13/05 extensions de garantie
  • 06/05 garagistes et réparationde véhicules

Avril 2013

  • 29/04 emprunter sans son banquier
  • 22/04 médicaments – le chemin de croix de l’indemnisation
  • 15/04 services à la personne – gare aux clauses abusives
  • 08/04 FICP comment çà marche?
  • 01/04 – gaz nature – faut il quitter le tarif réglementé?

Mars 2013

  • 25/03: téléphonie – dégroupage intempestif

janvier 2013

  • 14/01: les depanneurs a domicile sans scrupule
  • 21/01: un credit sans le revolving
  • 28/01: les conflits de voisinage

fevrier 2013

  • 04/02: les societes de recouvrement amiable
  • 11/02: solutions pour reduire les charges d’immeuble
  • 18/02: acheter en magasin ou sur internet!
  • 25/02: se faire payer apres une decision de justice

mars 2013

  • 04/03: renégocier son prêt
  • 11/03: les droits des résidents en maison de retraite
  • 25/03: diagnostics immobiliers – vos obligations

Programmes 2012

Décembre 2012

  • 03.12: dépassements d’honoraires dans le privé
  • 10.12:  assurance protection juridique
  • 17.12: copropriété – le contrat de syndic
  • 24.12:: rabais des ventes privées – bonnes affaires?

Novembre 2012

  • 05.11: l’abus de faiblesse
  • 12.11: gaz et électricité – les usagers sous tension
  • 19.11: garantie des accidents de la vie
  • 26.11: VPC ( vente par correspondance) – des gros lots à gogo

Octobre 2012

  • 01.10 : les cartes bancaires
  • 08.10 : Les charges locatives
  • 15.10 : les garanties du vendeur
  • 22.10 : les complémentaires santé
  • 29.10 : Location – arnaque des agences

Septembre 2012

  • 10.09 : Les marchands de listes
  • 17.09 : Téléphonie mobile – forfaits illimités
  • 24.09 : la multi-risque habitation

Juillet 2012

  • lundi 2: les prêts entre particuliers

Juin 2012

  • lundi 4: les locations de vacances
  • lundi 11: droit des patients – indemnités des accidents médicaux
  • lundi 25: les ltiges internet

Mai  2012

  • lundi 7: conseils et prix en pharmacie
  • lundi 14: le locataire et ses voisins génants

Avril 2012

  • lundi 2: fiabilité auto – enquête
  • lundi 9: achats groupés – Evitez de vous faire flouer
  • lundi 11: journée spéciale conso
  • lundi 16: économies d’énergie (exigence- fiscalité – quels travaux privilégier)
  • lundi 23: téléphonie mobile – les offres illimitées
  • lundi 30: le prix et les factures d’eau

Mars 2012

  • lundi 5: les complémentaires santé
  • lundi 12: soins vétérinaires et assurance santé pour animaux
  • lundi 19: les délais de réflexion
  • lundi 26: les abus des syndics

Février 2012

  • lundi 6 : les auto-écoles
  • lundi 13: crédit révolving et prêt personnel
  • lundi 20: accidents de ski – recours et responsabilité
  • lundi 27: locations – la fin du bail

Janvier 2012

  • lundi 2 : acheter sur internet en toute tranquillité
  • lundi 9 : diagnostics immobiliers – toutes vos obligations
  • lundi 16 : les pompes funèbres
  • lundi 23 : la téléphonie mobile
  • lundi 30: assurance risque habitation

Programmes 2011

Décembre 2011

  • lundi 5 : énergie, ne payez que ce que vous devez
  • lundi 12: se porter caution pour un locataire
  • lundi 19: la folie de l’or – vos bijoux les rendent fous!
  • lundi 26 : Faites durer vos appareils – le SAV

Novembre 2011

  • lundi 7: l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux
  • lundi 14: les devis
  • lundi 21: la résiliation du contrat d’assurance
  • lundi 28: le surendettement

Octobre 2011

  • lundi 5: les charges locatives
  • lundi 10: téléphonie mobiles, quand les factures explosent
  • lundi 24: le pouvoir d’achat régresse
  • lundi 31: les maisons de retraite

Septembre 2011

  • lundi 26 : les abus des agences immobilières

 Juillet 2011

  • Lundi 04.07 : Coffrets cadeaux – évitez les déconvenues
  • Mardi 05.07 : Garantie des accidents de la vie

Juin 2011

  • Lundi 06.06 : Multipropriétés – évitez les pièges de la revente
  • Mardi 07.06 : Les croisières.
  • Lundi 13.06 : Les locations de vacances
  • Mardi 14.06 : Les pratiques tarifaires abusives des syndics
  • Lundi 20.06 : Bien réussir sa réception de travaux
  • Mardi 21.06 : La hausse des prix alimentaires
  • Lundi 27.06 : Cartes bancaires – les banques se goinfrent
  • Mardi 28.06 : Entretien auto – sachez vous défendre

 Mai 2011

  • 02.05 : En litige avec votre auto-ecole : vos recours
  • 03.05 : Bien acheter aux enchères
  • 09.05 : Les garanties du vendeur
  • 10.05 : Internet – tarifs et litiges
  • 16.05 : Assurances – Bien régler vos litiges
  • 17.05 : Maison-Appartement : Vite vendu, bien vendu
  • 23.05: halte aux dépanneurs sans scrupule
  • 24.05: occasions -où acheter? bien vendre/ bien acheter
  • 30.05 : Magazins éphémères – déjouez leurs pièges
  • 31.05 : Faillites des syndics – comment faire ?

Avril 2011

  • 4 : les droits du voyageur ferroviaire
  • 5 : votre chien est il bien nourri?
  • 11 : prélèvements bancaires – des abus en cascade
  • 12 : assurance multirisque – pour quoi faire?
  • 18 : crédit à la consommation – les nouvelles règes
  •  19 : N° surtaxés; ils ont la vie dure
  •  25 : la mobilité bancaire
  • 26: énergie: les mauvaises surprises de la facturation

Mars 2011

  • 1er : L’indemnisation des victimes d’accidents médicaux
  • 7: Quels transports pour les malades
  • 8 : Les promos « bidon » des grands surfaces
  • 14 : Or postal – l’or au prix du plomb
  • 15 : Journée mondiale des consommateurs – emission spéciale – l’UFC – Que Choisir fête ses 60 ans
  • 21 : carte bancaire perdue, volée ou utilisée
  • 22 : immobilier – DPE et un 8 ème diagnostic obligatoire
  • 28 : louer une camionnette à prix cassé
  • 29 : la profession du droit sur le net – du business au racket

Février 2011

  • 1er : les 15 pannes automobiles qui nous guettent !
  • 7 : le MEDIATOR
  • 8 : le financement des gros travaux de copropriété
  • 14 : EDF: des erreurs à la pelle
  • 15 : le nouveau prêt à tauxO
  • 21:Tunisie – Egypte. Les droits des voyageurs
  • 22. :Les deçus de la TNT (problèmes)
  • 28 :Assurer la santé des chiens et chats

 Janvier 2011

  • 31 : comment se passer de lunettes à moindre coût ?

Vous pouvez retrouver certains de ces thèmes sous forme d’article dans les pages de notre site.

6 avril 2013