UFC-Que Choisir de Marseille et des Alpes-Maritimes

Le guide des vacances sereines

Le guide des vacances sereines

Ca y’est vous les avez tant attendues…enfin les vacances

Certaines précautions sont à prendre avant le départ pour éviter les embûches. Vous trouverez dans cette première partie des conseils pour préparer des vacances sereines.

Guide des vacances paisibles

18 juin 2012

Bronzage vrai ou faux soleil

Bronzez en cabine comporte t il un risque: notre évaluation

Les dangers des cabines de bronzage
Malgré les campagnes d’informations, beaucoup de personnes n’ont pas conscience des dangers des cabines et centres de bronzage. Quels sont les risques, quelle est la réglementation, quelles sont les précautions à prendre, car en France on compte 15 500 cabines de bronzage ?.
1 – Quelle est la situation aujourd’hui ?
Un quart des personnes interrogées pour les besoins du Baromètre cancer 2010 estiment encore que faire des UV est une bonne façon de préparer sa peau au soleil avant l’été. Non seulement c’est une erreur, mais en réalité, loin de protéger l’épiderme, la fréquentation des salons de bronzage serait à l’origine d’un risque pour la santé. Une étude récente publiée le 23 mai dernier (dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) ) par l’Institut de veille sanitaire estime que 347 cas de mélanomes – les cancers de la peau les plus redoutables – et 76 morts seraient attribuables, chaque année, aux cabines de bronzage.
2 – Quels sont les dangers que l’on encourt dans les centres et cabines de bronzage ?
Cette étude rappelle à point nommé, juste avant l’été, qu’il vaut mieux éviter les bancs de bronzage, car les UV A qui sont émis par ces appareils peuvent provoquer des dommages sérieux : affaiblissement du système immunitaire, vieillissement prématuré de la peau. IL colore la peau mais ne l’épaissit pas. Il n’y a donc pas de protection contre les coups de soleil à attendre. D’après le corps médical, 20 minutes de cabine équivaudraient à 8 heures d’exposition au soleil de midi.
3 – Quelles sont les précautions à prendre ?
Se dire que ces séances ne sont pas une bonne manière de se préparer au bronzage
Se poser un certain nombre de questions avant :
– a-t-on une éventuelle allergie au soleil ?
– est-on sous traitement médical ?
– est-on en bonne santé, en quelque sorte ?
Pendant les séances :
– se protéger les yeux,
– enlever les cosmétiques, crèmes et autres que l’on a sur la peau,
– prévoir une première exposition d’une demi-dose, pour déterminer le programme (durée et fréquence) des séances suivantes selon son type de peau.
– respecter un délai de 48h entre deux séances,
La loi interdit les mineurs en cabine de bronzage, interdiction totale, même en cas d’accord parental.
4 – La réglementation va être renforcée !
Un décret va être publié prochainement. Il a pour but d’interdire les offres promotionnelles du type « 3 séances pour le prix d’une » ou les forfaits illimités. Il veut plafonner la puissance des lampes à bronzer. Il devrait renforcer également les contrôles et les sanctions.
De leur côté, les professionnels se sont engagés à améliorer l’information donnée aux usagers.
N’oublions pas l’avis d’un dermatologue : « le soleil en boîte n’a aucune vertu et il n’y a pas de bronzage artificiel qui soit plus responsable qu’un autre ».

JR/06/2012

16 juin 2012

Voyages achetés sur internet

Comment faire le bon choix du voyage et du voyagiste sur internet!

Comment choisir son voyagiste sur Internet
Réserver ses vacances en restant chez soi, c’est possible grâce à Internet, et vous êtes de plus en plus nombreux à le faire. Avant de vous engager avec le « double clic », quelles sont les questions à se poser ?.
1 – Comment savoir si le professionnel est autorisé à vendre des séjours ?
Les agents de voyage et les tours-opérateurs sont obligés d’avoir un numéro de licence ou d’immatriculation pour vendre des séjours.
Cela indique qu’ils ont souscrit une assurance responsabilité civile et qu’il justifie d’une garantie financière.
Sans ce numéro, il s’agit certainement d’un « amateur » ou d’un particulier qui s’improvise ‘’voyagiste’’ et vous n’avez dans ce cas aucune garantie en cas de problèmes.
2 – Deuxième question à se poser : comment joindre le professionnel ?
Il vaut mieux privilégier les sites qui offrent un contact par téléphone en plus du mail. En cas de litige, il sera plus facile de joindre le professionnel.
Attention aux sites basés à l’étranger, les recours sont plus difficiles.
3 – Autre point d’attention, les conditions générales ?
Comme vous le savez, les conditions générales donnent les règles régissant votre relation avec le professionnel. Il est impératif de les lire avant de vous engager. Portez une attention particulière aux conditions d’annulation et aux possibilités de changements.
Evitez les sites qui affichent des conditions générales peu claires. Sachez aussi débusquer les clauses abusives ou faites vous aider. Par exemple si les documents descriptifs indiquent que les photographies et illustrations n’engagent pas leur responsabilité, c’est une clause abusive et donc nulle, qui ne peut pas vous être opposée en cas de litige.
4 – Bien sûr, il faut considérer le prix ?
Et se demander s’il est complet. Le prix affiché doit être TTC et comprendre les taxes d’aéroport. Attention, sur certains sites, des frais peuvent se rajouter juste avant le clic final : bagages, paiement par carte bancaire, etc. …Le montant exact n’apparaîtra qu’à l’étape du paiement. Tant que vous n’avez pas validé, c’est le double clic, vous pouvez aller voir ailleurs.
5 – L’assurance annulation : obligatoire ou pas ?
On ne peut pas vous imposer l’assurance annulation. Attention à la case « assurance annulation » pré cochée. Au besoin décliquez-la, surtout si vous payez avec une carte bancaire qui vous fait profiter d’office d’une telle assurance.
Et lorsque vous payez en ligne, vérifiez que l’adresse figurant dans la barre d’adresse commence bien par « https » avec l’image d’un petit cadenas (vert ou jaune) qui s’affiche. C’est la garantie que le paiement en ligne est sécurisé. Sans cela, abstenez-vous !
Avec toutes ces attentions, bonnes vacances.

JR/06/2012

16 juin 2012

Médicament générique

Médicament générique: définition

Un médicament générique est-il la copie conforme du médicament de référence ?
Comment son prix est-il fixé ?
? Un générique commence à être commercialisé lorsque plus aucun brevet industriel ne protège le médicament de référence, aussi appelé ‘’princeps’’. Depuis la loi du 29-12-11, il peut imiter la texture et l’apparence du médicament de référence, mais pas son emballage. La substance chimique qui donne son efficacité au médicament est la même chez le princeps et le générique. Elle est appelée ‘’principe actif’’ ou bien ‘’DCI’’ (‘’Dénomination Commune Internationale’’). Par exemple, le paracétamol est le principe actif ou DCI commun à l’Efferalgan, au Dafalgan, au Doliprane.

À ce propos, l’UFC-Que Choisir demande que cette DCI, nom scientifique attribué par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), figure sur tous les emballages) côté du nom de marque, nom commercial choisi par le laboratoire.

Comment compare-t-on l’efficacité du générique par rapport à celle du princeps ? Par des tests de bioéquivalence sur des êtres humains, qui ne sont pas identiques les uns aux autres… D’où une tolérance de 20 % sur les différences de vitesse et de taux d’absorption du principe actif. Ce qui ne signifie pas que le générique est forcément 20 % moins efficace…

En plus de la substance chimique, tout médicament comporte un excipient : c’est l’ensemble des autres substances inefficaces, comme arômes, les sucres ou leurs succédanés, etc… Certains sont tout à fait inoffensifs, car leur seul but est d’atténuer ou de masquer le mauvais goût du principe actif. Mais d’autres ont un ‘’effet notoire’’, c’est-à-dire qu’ils ont sur certains malades un effet secondaire néfaste. C’est là que la différence entre le générique et le médicament de référence peut être très sensible si les excipients diffèrent : de graves réactions allergiques peuvent apparaître (dans les cas de présence de lactose, d’amidon de blé, d’huile d’arachide, etc…) ; un déséquilibre peut survenir dans l’état de santé de certains patients, comme ceux traités pour de l’hypo-thyroïdie avec une hormone de synthèse.

C’est la raison pour laquelle les médecins peuvent s’opposer à la prise de génériques par leur patient sensible en écrivant (à la main) sur l’ordonnance soit ‘’non substituable’’ soit ‘’NS’’ (art. L 5125-23 du Code de la Santé Publique).

Enfin, un générique peut différer du médicament de référence par sa forme ‘’galénique’’, c’est-à-dire être en : comprimé, gélule, sirop, spray, patch, injection, etc… Et comme son conditionnement est libre, le nombre de comprimés, etc… ou le volume du flacon peuvent être complètement différents.
Quant à leurs lieux de fabrication, ils sont, pour la plupart, hors d’Europe et souvent situés en Inde. Comme en électronique et informatique avec la région de Bangalore, L’Inde a su développer un savoir-faire industriel de bon niveau en pharmacologie. Les sites de production situés en dehors de l’Union Européenne sont inspectés par l’Afssaps française et par les autres agences européennes. De toute façon, il faut se rappeler deux choses : le principe actif du médicament de référence et du générique est souvent fabriqué par le même sous-traitant ; en France, trois firmes (Novartis, Sanofi, et Biogaran issu de Servier) sont d’égale importance dans le domaine des génériques et des princeps !
Environ 50 % des génériques sont fabriqués par le département ‘’génériques’’ des grands laboratoires produisant les princeps.
Tous les génériques vendus en France sont répertoriés sur le site (en accès libre) de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des produits de santé [www.afssaps.fr] qui détaille les excipients à effet notoire.
? En moyenne, les génériques sont 20 % moins chers que les princeps. Lors de sa mise sur le
Marché, un générique est nettement moins cher que le princeps puisque son prix est le résultat d’une décote sur le prix du princeps : depuis le 01/01/12, elle est de 60 % par rapport au prix auquel pharmaciens et grossistes l’achètent au fabricant.

Les génériques nés après cette date, devraient donc coûter au consommateur, en moyenne, 45 % de moins. Pour les génériques plus anciens, la différence est moindre et surtout, elle varie d’un médicament à l’autre.

Mais il peut arriver que le médicament de marque ne soit pas plus cher… car son fabricant a préféré aligner ses prix sur le générique, plutôt que de perdre le marché… Surtout si tout est fabriqué dans la même usine !!!

Comme les médicaments de marque, les génériques peuvent être soit avec vignettes (et donc, remboursés par la Sécurité Sociale), soit sans (et donc non remboursés). Ceux que la Sécurité Sociale rembourse ont un prix fixé par les pouvoirs publics. Quant aux autres, c’est la liberté : liberté des prix, mais aussi de la publicité ! Selon un éminent pharmacologue membre de l’Académie de Médecine, près de la moitié des 4000 médicaments (princeps ou génériques) vendus sans ordonnance n’ont que peu d’efficacité, voire aucune…

En conclusion, si vous êtes allergique ou sensible à certaines substances, vérifiez leur présence dans l’excipient. Si vous ne souffrez d’aucune allergie ou sensibilité connue, essayez de privilégier les génériques avec vignettes : leur prix est presque toujours le meilleur ; même si leur emballage est moins luxueux ou leur qualité gustative moins succulente, c’est le meilleur choix ! Ne prêtez pas oreille au chant des sirènes de la publicité.

MT/06/2012

16 juin 2012

Affection iatrogene

Définition du mot « iatrogene »

Nous voudrions tant que le mot ‘’iatrogène’’ reste réservé aux cruciverbistes que nous allons vous mettre en garde contre lui !
Il s’applique à un trouble, une réaction, une maladie causés par un ou plusieurs médicaments. Avec le développement de l’automédication, et surtout de la publicité qui met en scène le médicament en le présentant comme une sorte d’Elixir de jeunesse, les conseils des pharmaciens sont plus indispensables que jamais. Malheureusement, ils restent rares. C’est donc aux malades de s’auto-informer avant de s’auto-soigner !

Ces problèmes iatrogènes peuvent résulter de différents facteurs. Tout d’abord, une allergie à l’excipient peut se produire, car ces excipients ne sont pas des aromates inoffensifs ! Certains sont ‘’à effet notoire’’, comme le lactose, l’arachide, l’amidon de blé, etc…

Ils peuvent également être provoqués par une contre-indication ou une allergie au principe actif lui-même : par exemple, l’aspirine est contre-indiquée aux personnes ayant un ulcère ou une insuffisante coagulation ; autre exemple, allergies aux pénicillines, ou au propranolol (car les problèmes iatrogènes peuvent aussi être causés par des médicaments délivrés sur ordonnance). Enfin, des interactions entre des médicaments incompatibles entre eux ou, au contraire, appartenant à la même ‘’famille’ peuvent générer de graves problèmes.

Certaines substances sont ennemies entre elles et leur association devient une sorte de ‘’cocktail explosif’’. D’autres ne doivent pas être associées car, appartenant à la même ‘’classe’’ chimique, elles présentent des effets secondaires accrus, ou carrément multipliés. C’est le cas de l’aspirine et de l’ibuprofène, dont la prise associée aggrave le risque d’hémorragie.

S’il est légitime de vouloir faire des économies, soyez quand même très prudents avec les contrefaçons vendues sur Internet. Quant à l’utilisation des ‘’restes’’ de votre armoire à pharmacie, elle peut se faire après avoir pris la précaution de relire l’ordonnance du médecin, de vérifier à quel membre de la famille, quand et dans quelles circonstances le médicament avait été prescrit. Ne vous contentez pas de la date de péremption, un médicament n’étant pas un bonbon.

L’Agence française de Sécurité Sanitaire des produits de santé a mis en ligne (gratuitement) sur Internet (www-afssaps.fr) un site répertoriant tous les médicaments de marque, ainsi que leurs génériques, qui mentionne aussi les excipients ‘’à effet notoire’’, le cas échéant.

Prenez une bonne habitude : accordez moins d’attention aux médicaments vantés par la publicité, à leur emballage, à leur mise en valeurs en officine. En plus de leur nom commercial, vérifiez leur DCI (Dénomination Commune Internationale), c’est-à-dire le nom de leur principe actif. Car on ne doit pas prendre un médicament comme on prend un ‘’Perrier’’, ou un ‘’Ricard’’, ou un ‘’Carambar’’…

MT/06/2012

16 juin 2012

Médicaments et prix

Les médicaments leur coût, leur distribution…

Quels sont les médicaments en vente libre ? Deux catégories de médicaments délivrés sans ordonnance cohabitent dans les officines pharmaceutiques. Ce n’est pas une question de générique ou de médicament sous brevet, c’est une question de vignette avec remboursement par la Sécurité Sociale, ou pas. Et c’est là que le bât blesse le patient…
Catégorie la plus ancienne, les médicaments à vignette. S’ils avaient été prescrits par l’ordonnance d’un médecin, ils auraient été remboursés. Aussi, ils sont soumis à une TVA réduite (2,1 %) et, surtout, leurs prix sont négociés par les fabricants avec les pouvoirs publics. Identiques sur tout le territoire national, leurs prix réglementés sont plus intéressants pour le consommateur, mais beaucoup moins pour les pharmacies. Bien sûr, parmi les médicaments à vignettes, les génériques sont les plus économiques, souvent 20 % moins chers.
Le problème de ces médicaments à vignettes est que la loi ne leur permet pas d’être mis en valeur ni dans l’officine, ni en publicité… La plupart d’entre eux sont dans des tiroirs et c’est au consommateur de les demander au pharmacien, qui préfère souvent vendre des produits aux prix libres…
Cette seconde catégorie à prix libre, représente 80 % des ventes sans ordonnance. Non remboursés par la Sécurité Sociale, ces médicaments sont soumis à une TVA de 7 %. Parfois, ce sont les pouvoirs publics qui refusent la prise en charge. Mais, souvent, c’est le fabricant qui ne la demande pas.
Et pour cause : il peut faire toute la publicité qu’il veut pour son produit ; et fabricant comme pharmacien peuvent fixer les prix en toute liberté. Ils ne se sont pas privés de les augmenter : 43% sur les prix des médicaments libéralisés depuis 2006 ou 2008 ! À chaque fois qu’un médicament a été déremboursé, son prix a grimpé en flèche…
Plus subtil encore, des différences d’appellation, en petites lettres bien sûr, amènent le client à confondre le médicament à vignette avec son faux-frère à prix libre, donc plus cher. Un seul exemple : le Gavisconell, libre de coûter 68 % de plus que le Gaviscon !
Autre subtilité linguistique : la notice donne des indications thérapeutiques qui varient selon les médicaments, à vignette ou sans, alors qu’ils ont la même composition : Biafine et BiafieAct, par exemple.

Pire encore pour le consommateur, certains médicaments à prix libre n’ont pas d’équivalent à vignette. Ou bien, lorsqu’ils en ont un, ce dernier n’est délivré que sur ordonnance alors qu’il peut être jusqu’à 50 % moins cher…
Une étude de l’UFC a établi que ces médicaments en vente libre représentent 1/3 des dépenses de médicaments des ménages français et que les 4/5 de ces ventes concernent des médicaments non remboursables (1,65 milliard d’euros en 2011 sur les 2,1 milliards d’euros de dépenses d’automédications). Il est vrai que les Français consomment beaucoup plus de médicaments que les autres membres de l’OCDE. L’étude de l’UFC-Que Choisir démontre aussi que depuis 1998, les médicaments à prix libres ont augmenté de 47,8 %, alors que ceux à prix réglementés diminuaient de 24 %. Quant aux marges des officines, si elles sont en moyenne de 23,54 % du chiffre d’affaires, elles varient selon les produits vendus : 21,3 % pour les médicaments remboursables, mais 34,1 % pour les spécialités en vente libre !
C’est la raison pour laquelle l’UFC-Que Choisir demande une véritable libéralisation encadrée de la vente de ces médicaments disponibles sans ordonnance.
Le monopole des pharmacies serait tout à fait justifié si des conseils, des mises en garde étaient effectivement dispensés par les pharmaciens, mais nos deux dernières enquêtes (2009 et 2012) démontrent le contraire.
Le chiffre d’affaires total des officines ne serait que peu affecté : leur marge s’en trouverait réduite de 3,7 à 5 % seulement, si une libéralisation encadrée était effectivement mise en œuvre. Cette mesure permettrait d’augmenter de 10 % le nombre de points de vente de médicaments sans ordonnance.
Il faut en effet replacer l’automédication dans son contexte économique : si elle représente un tiers des dépenses de médicaments payées par les ménages, elle ne représente (pour l’instant) que 6,4 % des dépenses de médicaments en pharmacie d’officine, les médicaments les lus coûteux étant vendus sur ordonnance et donc remboursés aux assurés.
Une libéralisation encadrée n’aboutirait donc pas à des fermetures de pharmacies (sauf dans les quartiers où elles sont en surnombre) ni à la désertification pharmaceutique des zones rurales ou des petites villes.
Elle rendrait obligatoire la présence d’un pharmacien (salarié ?) sur le lieu de vente. De plus, en offrant une plus grande amplitude horaire et des prix plus compétitifs, elle permettrait de lutter contre un fléau des temps modernes : la contrefaçon, dont la commercialisation est facilitée par Internet, où se côtoient le meilleur et le pire.
Même en vente libre, un médicament n’est pas une friandise. Il est un produit actif qui n’est jamais sans incidence sur l’organisme. Consommé intelligemment, il a contribué à l’allongement de notre espérance de vie. Mais qui dit liberté, dit aussi information, éducation et sens des responsabilités.

Quand l’UFC dit information, elle ne dit pas publicité et marketing…

MT/06/2012

 

16 juin 2012

Eau prix et facture

L’eau du robinet est claire mais les factures peuvent être opaques

Eau claire, mais facture trouble ? C’est un peu vrai dans certaines communes…
Tout d’abord, l’eau du robinet est de bonne qualité pour 97,5 % des Français. Ceux-là ont tout intérêt à la boire, car elle coûte 130 fois moins cher que l’eau en bouteille.
Mais plus d’un million de Français reçoivent une eau contaminée en pesticides, nitrates et sélénium. En effet, dans les régions où l’agriculture est la plus intensive (Nord, Pas-de-Calais, Marne, Aube, Aisne, Yonne, Seine-et-Marne, Eure-et-Loir, Loiret, entre autres), l’utilisation des pesticides n’a pas diminué en 10 ans.
Un demi-million d’autres, dans 1500 communes, reçoivent une eau contaminée par la radioactivité ou l’aluminium, ou bien encore de qualité bactériologique insuffisante.
Ce sont les communes qui assurent le service de l’eau. Aussi bien son captage, son traitement et sa distribution qu’ensuite la collecte des eaux usées, leur traitement et leur retour au milieu naturel.
Elles peuvent gérer elles-mêmes en ‘’régies’’ ou déléguer les services à des entreprises privées, tout en demeurant responsables. Actuellement, la production d’eau du robinet est assurée à 70 % par des entreprises privées ; l’assainissement collectif étant, quant à lui, assuré à 56 % par le secteur privé.
Les trois mastodontes des services de l’eau sont, dans l’ordre alphabétique, SAUR, SUEZ et VEOLIA.
Une facture d’eau comprend trois parties : eau du robinet ; assainissement collectif, si l’abonné a le tout-à-l’égout ; enfin, taxes et redevances diverses et variées… Il y a bien un arrêté du 10/7/1996 pour les encadrer, mais parfois l’imagination est au pouvoir, sans que la transparence ne soit au rendez-vous ! Les régies n’étant pas forcément partisanes de la clarté et de la conformité à l’arrêté… Sans même parler de prélèvements indus, d’estimations surévaluées, de taxes d’assainissement dans des hameaux non-raccordés au réseau de tout-à-l’égout, etc…
Bien sûr, le prix de l’eau dépend de l’éloignement du lieu de captage, du type de ressource (nappe phréatique ou eau fluviale) et du traitement nécessaire selon la qualité de l’eau brute, enfin de la densité de la population, de la nature de l’habitat (groupé ou dispersé).
Il varie aussi selon les régions et les communes. Les zones touristiques sont obligées d’avoir des réseaux surdimensionnés par rapport à la population permanente pour faire face aux pics saisonniers de fréquentation. Parfois, l’eau est plus chère en haute-saison.
Certaines communes encouragent le gaspillage en facturant les consommations de manière dégressive : l’abonnement est cher, les premiers mètres-cubes le sont aussi ; et après, plus on consomme, moins le mètre-cube est cher ! De sorte que le foyer modeste paie autant que ceux qui ont vaste pelouse et belle piscine…
D’autres sont plus vertueuses : les premiers mètres-cubes correspondant aux besoins normaux sont relativement bon marché ; ensuite, ils sont plus chers, encourageant ainsi les clients à ne pas gaspiller cette ressource naturelle.
Pour information, la consommation annuelle moyenne d’une famille française de quatre personnes est de 120 m3.
Il est à craindre que le prix ne baisse pas car le réseau de canalisation est en mauvais état. En moyenne, un litre d’eau sur quatre s’enfuit des tuyaux et retourne à la Nature !
Les distributeurs d’eau ont engrangé de substantiels bénéfices ces dernières années, mais ont oublié de moderniser, quand ce n’est pas d’entretenir, le réseau. Par contre, ils ne manquent pas une occasion de proposer aux abonnés des assurances anti-fuites !
Quant aux taxes, redevances, etc… elles sont fixées à différents niveaux : la TVA est du ressort de l’Etat ; la redevance pour ‘’Prélèvement sur la Ressource en Eau’’ est fixée par l’Agence de l’Eau : moins élevée dans les zones où l’eau est abondante ; plus élevée dans les zones où la ressource est plus rare.
Le prix de l’eau n’est donc pas le même partout en France. En vue d’améliorer la transparence des prix, un observatoire a été créé sous la direction de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) ; toutes les données sont publiées sur www.services.eaufrance.fr. Encore faut-il que les collectivités le renseignent… Or elles observent une prudente réserve : seuls 30 % des services d’eau potable (70 % de la population) et 25 % des services d’assainissement (59 % de la population) ont fait connaître leurs chiffres !
Dans l’habitat collectif, où vivent plus de 40 % des Français, le poste ‘’eau’’ consiste en une ligne sur un relevé annuel de charges ! La clarté n’est pas l’amie des gestionnaires… Pourtant avant l’assemblée générale des copropriétés, les factures peuvent être consultées et devraient être rendues publiques avec le détail de chaque élément : prix au mètre-cube, taxes, etc…
Heureusement, dans toutes les collectivités de plus de 10000 habitants, des commissions consultatives, obligatoires, voient siéger en leur sein des associations d’usagers.
Depuis janvier 2012, un décret rend obligatoire un examen approfondi du réseau entier de canalisation : lui seul permettra de connaître les tronçons à traiter prioritairement et d’évaluer le montant de ces travaux.
Dans le service de l’eau, potable ou usée, des efforts sont attendus pour les années à venir afin de parvenir à une bonne gestion, de la ressource et de l’abonné.

MT/06/2012

16 juin 2012

Protection juridique Comparez!

Le choix d’une bonne police est essentiel. Comparez!

Si l’assureur respecte ses obligations et ses engagements, un bon contrat de protection juridique peut vous aider à défendre vos droits. Sa fonction est double : prévenir et résoudre un litige ; si possible à l’amiable, sinon par voie de justice.

Dès que le contrat entre en vigueur, l’assurance prend en charge toute la démarche : informations et conseils sont donnés à l’assuré ; tous les frais de justice nécessaires à l’action sont couverts, aussi bien les expertises que les procédures, dans la limite des domaines et des plafonds garantis. L’assureur est tenu de défendre vos droits si le litige est né après son éventuel délai de carence.

Cette protection juridique (PJ) est parfois incluse dans une assurance dommages ou liée à une carte bancaire. Si la PJ est liée à un contrat d’assurance, ce contrat doit préciser son coût dans une clause distincte ; l’assureur est tenu de permettre au client de refuser cette garantie ; sinon il commet un délit de vente forcée. Lorsqu’elle est incluse dans ce type de contrat, son coût est modique ; mais les exclusions sont nombreuses, le seuil d’intervention est élevé, le plafond de garantie est bas : aussi, les petits litiges de la vie quotidienne, de la consommation, etc…, sont-ils rarement pris en charge de manière satisfaisante.

Par contre, les contrats spécifiques de PJ sont souvent plus étendus et font apparaître en caractères gras (et apparents, donc !) les exclusions. Toutefois ces contrats englobent des domaines de garantie communs à d’autres assurances et vous risquez donc de payer deux (ou trois) fois la même garantie. Question importante, les assureurs respectent-ils bien leurs devoirs ? Si l’on en croit de nombreux témoignages, ils traitent les dossiers avec une grande lenteur. Lenteur telle qu’elle empêche bon nombre d’assurés d’intenter une action en justice car les délais de prescription sont dépassés.

Autre problème souvent soulevé : l’insuffisance du conseil en cas de désaccord avec l’assureur sur le règlement d’un litige. L’arbitrage, obligatoire (art. L 127-4 du Code des Assurances), n’est pas toujours proposé au client.

Les plafonds de remboursement ne couvrent pas les dépassements d’honoraires des avocats ; mais les assureurs ne veulent pas désigner d’avocat pour ne pas avoir à régler directement ses honoraires, même face à une demande écrite du client (art. L 127-3 alinéa 4 du Code des Assurances : ‘’L’assureur ne peut proposer le nom d’un avocat à l’assuré sans demande écrite de sa part’’). Le choix est libre.

Comme le fait générateur du sinistre ne doit pas être connu de l’assuré au moment de la souscription du contrat, la plupart des successions et des problèmes de couple sont exclus des garanties ou sont couverts après un délai de carence de deux ans. Le fait générateur du litige  est aussi interprété de manière différente par l’assuré et son assureur. Par exemple, lorsque des arbres, plantés depuis des années, ou des décennies, chez le voisin, finissent par, un jour, supprimer toute lumière chez l’assuré. Ce dernier ne sera pas pris en charge et les tribunaux interprètent de façon rigoureuse les clauses contractuelles relatives à l’absence d’aléa.

Lorsqu’un contentieux à caractère technique survient (construction ; responsabilité médicale), l’assureur est tenu de mandater et rémunérer des experts. Si c’est le même assureur qui couvre l’auteur du dommage et sa victime, le choix de l’avocat demeure libre.

Assurances auto ou habitation prévoient qu’une convention inter sociétés existe et que dans ce cadre, chaque assureur indemnise son client et s’interdit d’exercer un recours contre l’assurance de l’auteur du dommage. Il faut savoir que cette convention est inopposable légalement aux assurés qu’elle lèse. Ne vous laissez pas intimider si votre assureur vous dit que cette convention lui interdit de vous défendre…

Lors d’un arbitrage, les frais exposés en cas de désaccord avec le client sont à la charge de l’assureur. L’arbitre est une tierce personne désignée d’un commun accord entre assuré et assureur, ou par le président du Tribunal de Grande Instance.

Tout assuré peut exercer une procédure contentieuse à ses frais, sachant que si la décision du tribunal lui est favorable, l’assureur l’indemnisera.
Nous ne saurions trop vous recommander l’étude de six contrats de protection juridique effectuée par Que Choisir-Argent et publiée dans le numéro d’avril 2012 (N°126) : tarifs, inclusions et exclusions, seuils d’intervention et plafonds de remboursement y sont comparés.

MT/06/2012

16 juin 2012

Covoiturage

L’envolée du covoiturage

Le covoiturage a le vent en poupe : avec les prix des carburants qui atteignent des sommets, et ceux des péages qui grimpent aussi, le covoiturage offre une alternative économique, en tout cas moins onéreuse que le train ; Toulouse-Bordeaux : 35€ en train, 15€ en covoiturage.
Pratique, écologique et conviviale, c’est aussi la possibilité de discuter avec des voyageurs de tous horizons. De plus, sur certains trajets, le gain de temps est très important : du Puy-en-Velay à Toulouse, le trajet en train prend entre 7h30 et 13 heures ! Et il coûte entre 80 et 160€. En covoiturage, il coûte 20€ et ne dure que 5 heures.
La plupart des témoins de Que Choisir utilisent le site www.covoiturage.fr, qui revendique 90 % des trajets réalisés. À l’international, il est seulement concurrencé par www.carpooling.fr.
‘’Covoiturage.fr’’ est clair, bien conçu et simple à utiliser. Les conducteurs qui offrent des places indiquent un trajet à une date précise, le nombre de places et leurs préférences : passagers fumeurs ou non, bavards ou taiseux, avec ou sans animaux, écoutant de la musique ou non ; avec des bagages ou sans ; etc… Les passagers intéressés s’inscrivent en payant à l’avance. Le site prélève une commission de 0,60€ 7 % du tarif proposé par le conducteur pour tous les trajets de plus de 200km. Ensuite, un système d’avis permet aux conducteurs comme aux passagers de noter les participants. Lorsque le conducteur arrive à remplir sa voiture, on peut considérer qu’il se rembourse des frais d’essence et de péage.
Mais un site concurrent, www.covoiturage-libre.fr, est né. Il ne propose pour l’instant qu’un service limité et se donne pour mission de mieux respecter l’esprit du covoiturage à ses débuts : l’entraide, le dépannage et la confiance.
Le covoiturage intéresse des entreprises, qui achètent clés en main une ‘’plateforme’’ de covoiturage pour leurs collaborateurs. Dans une optique de développement durable, le covoiturage est appelé à se voir appliquer des mesures favorables. Lesquelles et quand ? Des subventions de la part des institutions publiques ; une clarification du régime fiscal des conducteurs ; l’autorisation d’emprunter les couloirs de bus ; la possibilité d’avoir, comme aux USA ou au Canada, des files d’autoroutes réservées au covoiturage des banlieusards pendulaires.
Ce serait un bon début.

MT/06/2012

16 juin 2012

Sante notre système est malade

Aux dépens d’une santé qui nous est chère

Notre système de santé est malade ! Et ses pathologies sont diverses et variées ; d’un des meilleurs du monde il y a encore quelques années, il en est venu à ressembler au système américain, alors même que les Etats-Unis tentent d’évoluer vers un système à l’européenne.
Bien sûr le déremboursement d’un nombre croissant de médicaments a freiné l’augmentation de la dépense pour la Sécurité Sociale. Mais il a entraîné une augmentation des prix des médicaments due à la liberté des tarifs qui va de pair.
D’autres mesures, positives pour la Sécurité Sociale, ont un effet négatif sur le porte-monnaie des patients et des mutuelles : participation forfaitaire d’1 euro l’acte ; consultation remboursée à 30 % au lieu de 70 % ; majoration du ticket modérateur pour les malades consultant directement un spécialiste ; dernière ‘’action passive’’ de la Sécurité Sociale : elle n’a presque pas revu le montant des actes opératoires conventionnés, depuis 25 ans !
La Sécurité Sociale est donc montrée du doigt dans la multiplication des spécialistes demandant des dépassements d’honoraires ! Par exemple, 70 % des ophtalmos de 74 grandes villes sont en honoraires libres, comme le sont de très nombreux dermatos ou oto-rhinos. De plus, non seulement ces dépassements d’honoraires sont de plus en plus répandus, mais ils sont aussi de plus en plus élevés. Au point que bien des personnes renoncent à se soigner correctement…
Quant à la taxe spéciale sur les conventions d’assurance pour les mutuelles, elle passe de 3,5 à 7 %.
Ce doublement sera répercuté sur le montant des cotisations : en moyenne, l’augmentation des tarifs des mutuelles sera de 5 % pour 2012.
Autre problème en voie d’aggravation, les délais d’attente s’allongent : avant d’obtenir une consultation, dans certaines régions, l’attente peut durer des mois… Et pour les patients titulaires de la CMU (Couverture Maladie Universelle), les délais sont encore plus longs, voire sans fin car ces malades ne sont pas toujours les bienvenus !
Il le faut donc pas s’étonner si les urgences sont de plus en plus prises d’assaut. Ces services permettent de contourner tous les obstacles, mais leur encombrement devient un problème urgent !!! En dix ans, de 1990 à 2000, leur fréquentation a bondi de 7,2 millions à presque 13 millions ; quant à l’attente, elle y frise les douze heures, surtout en pédiatrie, mais pas seulement. Le renoncement aux soins de premier niveau touche désormais 18 % des Français, vivant pour la plupart dans les banlieues ou dans les zones rurales les plus médicalement sinistrées.

Notre système de santé est confronté à des problèmes nouveaux : démographie médicale ; répartition territoriale ; réorganisation des hôpitaux et des soins ; les défis sont nombreux et complexes !
Premier obstacle ou renouvellement des générations, un faible nombre de jeunes docteurs.
En 2010, 24000 médecins sont partis en retraite ; seulement 7700 diplômés les ont remplacés, en raison de la fixation du numerus clausus à un niveau trop bas. Pour la rentrée 2012, il a été relevé à 8000, mais il reste insuffisant. En effet, 43 % des praticiens en exercice ont plus de 55 ans.
Nous nous consolerons en pensant que c’est pire ailleurs en Europe : c’est en France que les diplômés en médecine-chirurgie sont les plus nombreux, 309 pour 100 000 habitants.
Mais là où le bât blesse, c’est sur le plan de leur répartition territoriale : de 374 pour 100 000 sur la Côte d’Azur, on tombe à 239 pour 100 000 en Picardie ; les zones rurales de la France sont en train de devenir des déserts médicaux. Quant à la région parisienne, ses chiffres globaux sont trompeurs : si le 5ème arrondissement de Paris compte 54 spécialistes et 20 généralistes pour 10000 habitants, La Courneuve n’en compte respectivement que 2 et 6 ! Ces disparités démographiques ont de graves répercussions sur l’état de santé des résidents de ces zones ou de ces quartiers, d’autant plus que les hôpitaux sont concentrés dans les grandes villes ou dans le centre de Paris, et que les quelques hôpitaux ‘’des champs’’ ont été réorganisés, pour ne pas dire fermés !
L’accès aux soins se complexifie donc, surtout lorsque le patient a besoin de spécialistes exerçant en milieu hospitalier uniquement. Mais pas seulement, car le médecin généraliste joue un rôle de pivot dans le parcours de soin du patient et leur pénurie dans certaines zones est un obstacle majeur à l’égalité des citoyens dans leur droit à la santé.
Aussi, des initiatives ont été prises pour inciter les jeunes docteurs à s’installer à la campagne : création de maisons pluridisciplinaires de santé ; octroi de foncier par les communautés de communes ; bourses d’études avec engagement de service public ; postes de médecins salariés créés par des mairies en réponse à une aspiration grandissante au salariat des jeunes docteurs ; structures comportant aussi des professions paramédicales, et bientôt des services sociaux ; des projets de télémédecine ont même été mis sur pied en plus de toutes les mesures plus conventionnelles.
En 2009, la loi HPST a créé les ARS (Agences Régionales de Santé) en vue d’organiser, orienter et de réguler les ressources locales ; mais les réformes sont tellement nombreuses que le secteur n’arrive pas à les digérer, surtout à l’hôpital. Des transports sanitaires adaptés restent à organiser ; le mille-feuilles hospitalier a gagné un étage, les pôles ; mais les services n’ayant pas disparu, le mandarinat reste bien vivant…
Quant au mot ‘’lobby’’, il est tabou ! Mais le lobby médical, le lobby pharmaceutique, le lobby des assurances-santé et des mutuelles sont plus puissants que les patients isolés…
Notre système de santé est loin d’être guéri de ses maux !

MT/06/2012

16 juin 2012